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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 15:59

Limites, remise en cause, prolongements, un débat nécessaire pour agir efficacement et sortir de l’ornière

 

(Ecrit le 29 avril 2015 ce texte a été publié intégralement sur ACPV le 09-03-2016. Il dépasse le cadre qui lui était imparti à l’origine.)

 

Un peu se sémantique pour commencer :

Si les propositions et les phrases font sens les mots ont aussi le leur.

Selon le petit Larousse  le verbe suivre signifie : 

Être placé, venir après, derrière quelqu'un, quelque chose dans l'espace, le temps ou un ensemble ordonné : Un post-scriptum suit la signature.

Egalement : Rester derrière quelqu'un, un groupe, un animal, en effectuant le même trajet : Suivre une procession.

 

Ainsi à suivre les dossiers, à conditions que toutes ses composantes soient consultables et qu’il n’y ait pas rétention d’informations, ce qui n’est pas le cas d’autant que si les écrits restent les paroles s’envolent, sans autre forme de procès, sans la moindre réflexion critique, ni même proposer une alternative possible, tout en la situant dans le contexte politique, économique, social, administratif qui dépasse largement  le cadre local, même en y incluant l’agglo, notre action sera inopérante, nous ne ferons qu’accompagner la majorité municipale dans  ses dérives, voire son opposition,  en poussant un coup de gueule de temps à autres.

 

Ouvrir nos colonnes sur un pied d’égalité  à quiconque a déjà tout le loisirs d’y exprimer ses points de vues, y compris des thèses opposées à celles que nous avions définies à l’origine,  sur notre site, sous la forme de commentaires ou dans la rubrique Libres Opinions (même si actuellement les conditions pratiques ne sont pas toutes réunies)   ne ferait que nous mettre à la remorque d’une autre organisation ou système de pensée.

 

Notre site a une certaine audience, les visiteurs savent lire, pourquoi ne réagissent t-ils pas, insuffisance de moyens au sens large, manque de disponibilité, désintérêt pour tout ce qui est autre que leur périmètre affectif immédiat,   préoccupations autres que celles dont nous faisons état ? Autant de questions que nous devons nous poser non seulement pour augmenter notre lectorat mais le nombre d’intervenants et pour cela ACPV doit paraître encore plus ouverte à la « contestation-discussion » de nos thèses, mais pas seulement, les propositions venants en second. Notre action n’est jamais qu’un investissement de longue haleine, surtout sur les problèmes civilisationnels. 

 

A l’exclusion des textes qui nous engagent collectivement face à l’opinion ACPV doit être la  plus ouverte possible.

 

Il n’est  pas inutile de rappeler qu’un contributeur (Personne, groupe qui prend part à la réalisation d'un projet, d'une entreprise) doit s’inscrire dans le cadre des objectifs et d’orientations prédéfinies. Lorsque j’exprime un avis qui m’est personnel je ne me réclame pas de l’association à laquelle j’appartiens sauf si je formule une hypothèse qui comme telle demande a être vérifiée.

 

N’oublions pas que la Loi Alur qui date de 2014 laisse les collectivités territoriales démunies face à l’appétit des promoteurs. Il m’étonnerait que ceux qui ont soutenu et  soutiennent encore le gouvernement qui l’a promulguée prennent l’initiative de la mettre en cause. Ils ne le feront que dans la mesure où nous serons capables de  créer le rapport de forces correspondant mais ils n’iront pas plus loin que le toilettage si nous ne poussons à la roue et l’opinion avec nous.

 

Certes (sic) voter n’est pas l’alpha et l’oméga de la démocratie qui depuis la Grèce antique jusqu’à nos jours a toujours conduit à l’oppression d’une majorité par une minorité agissante qui  a  décrété l’interdiction du grand soir pour ne l’autoriser que lorsqu’il lui permet d’atteindre ses objectifs,  ensuite  spolier ses auteurs du moins en occident, mais ce n’est pas une raison suffisante pour condamner le suffrage universel alors qu’il suffit d’en dénoncer les insuffisances, les tares, les manipulations et la cécité de ceux et celles qui s’y laissent prendre, ce qui nous ramène au militantisme, là aussi au sens large, et à la formulation d’alternative crédibles, pour le moins des pistes de recherche.   

 

Ce qui pose évidemment la question de l’éducation populaire qui si elle commence au sein des familles se poursuit à l’école qui aujourd’hui semble plus occupée à promouvoir les thèmes chers aux eurocrates plutôt que les valeurs  de la République en ce qu’elles ont d’universel. Mais comment est-il possible de prolonger si nous nous  « enfermons » dans les  seuls problèmes  locaux que se posent les Villiéraines et les Villiérains très majoritairement conservateurs,  englués dans la société de consommation, pour ceux qui le peuvent encore, incités à la résignation par les pouvoirs successifs et la quasi totalité des médias à en devenir nombrilistes, à l’occasion « dames patronnesses » ?

 

Si je n’avais pas quelques connaissances de la réalité, à lire le passage consacré  au budget sans augmentation des taxes locales,  j’aurais pu dire. : Bravo, ils ont réussi là ou beaucoup d’autres ont échoué.

 

Informer ce n’est pas faire doublon, c’est analyser,  faire ressortir les non dits,  questionner publiquement ensuite dénoncer le double langage, et les faux fuyants. La vente de l’immeuble Impasse Pasteur  fragiliserait l’ensemble de la zone dont la commune possède la majeure partie. Elle n’a d’autre objet que  de pallier temporairement les conséquences de l’austérité de droite puis de gauche en attendant la suivante et dégager des moyens  financiers en vue d’une une réélection à l’échéance suivante. C’est, au mieux, de l’opportunisme quelles qu’en soient les conséquences.

 

Les majorité successives ont bradé une partie du patrimoine de la commune, pas seulement la droite, il ne reste plus aucune emprise foncière disponible pour conforter économiquement le centre ville à un point tel qu’il faut recourir à des capitaux privés pour aménager un espace médical, ou plutôt en favoriser l’accessibilité. Un tel projet devrait s’inscrire dans le cadre d’un service public de santé toujours en cours de démantèlement.

 

Faut-il le dire au risque de ne pas être compris ? Le taire serait être, comme les autres, complices par omission. 

 

Occupons nous  des affaires qui sont les nôtres, certainement,  mais en y incluant tous les paramètres qui influent sur notre vie quotidienne, quelle qu’en soient les origines, à partir de notre environnement, planétaire y compris, qui chacun devrait le savoir  commence à la porte d’à côté, c’est tout dire.

 

En outre comment ne pas dénoncer les responsables du  drame qui se joue en méditerranée. Les médias et les gouvernants de l’Union Européenne versent des larmes de crocodiles face à l’anarchie en Libye, le dépeçage de ce pays à l’initiatives des différents courants islamistes obscurantistes et criminels mais ils oublient qu’ils applaudissaient lorsque Kadhafi fut assassiné pour avoir voulu émanciper l’Afrique de la tutelle et du pillage par l’impérialisme occidental. Pour l’heure ils n’en sont,  tels des hypocrites, qu’au sempiternel  y’a qu’à faut qu’on.  Aucun n’a encore fait son autocritique, exprimé le moindre regret, demandé pardon au peuple libyen, aux syriens aux irakiens non plus. Partout ils contribuent à semer la mort et la désolation et sans être anglophone j’affirme à l’intention des générations futures ou qu’elles se trouveront il n’y aura No future pour elles. Seules quelques individualités passeront aux travers des mailles du filet.

 

Contrairement à ce qu’affirment  les bonnes âmes elles  ne rembourseront pas les dettes car, sans emplois, chômeurs, intermittents, précaires, SDF, retraités  avec quelques centaines d’euros pour survivre misérablement, ou la charité,  elles n’en auront tout simplement pas les moyens, ni même pour garantir la solvabilité du marché qui tend vers des limites proche d’une récession globale.

 

Pendant ce temps là Gouvernants et Médias se félicitant de l’inculpation d’un ancien nazi de 93 ans, comptable dans un camp de concentration nazi, soutiennent ses émules  qui assassinent en Ukraine au nom des mêmes principes xénophobes et racistes. Il a peu j’aurais écrit, cherchez la contradiction, aujourd’hui je suis convaincu qu’il n’y en a pas, ce n’est que de la poudre aux yeux et la continuation de la politique des années trente. On connaît la suite.

 

Ils se fichent de nous. Les laisserons-nous faire encore longtemps ?            Jack Freychet

 

PS : Les textes devant  interpeller tous les interlocuteurs potentiels, y compris ACPV, Libres Opinions devrait  être abordable par une invite du même type que Cahier de doléances, sans passer à priori par la case modération qui peut être assimilée à une censure qui n’ose pas dire son nom. C’est ce que j’aurais fait avec ce texte si la possibilité en était offerte. En l’état je suis contraint d’utiliser la case commentaire alors qu’il  pose  des questions de fond et  appelle  des  réponses argumentées qui  doivent  être débattues urbi et orbi.

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