Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Villiers sur Orge- La Vie en Blog
  • : Economie, social, environnement, éducation, santé, sciences et techniques, vie dans la cité...Et leurs prolongements politiques, tout peut être sujet d'échanges pour le commun des mortels...Un seul objectif, le dépassement du présent.
  • Contact

Recherche

31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 17:35

Cet article ne fait que survoler le sujet, ce n’est pas celui d’un pro, il n’a d’autre objet que de provoquer des questionnements et, au-delà, des recherches sur des sites  spécialisés et documentés sur le Net ou ailleurs, éventuellement des réactions.

 

Des changements climatiques sont annoncés. La calotte glacière fond. La planète se réchauffe dit-on. Quelles en sont les causes ? Influences extra terrestres qui nous échappent ou conséquences d’actions humaines qui génèrent une augmentation régulière  des émissions de gaz à effet de serre? Peut être les deux à la fois. Des avis divergent, d’autres sont plus nuancés, quelques-uns se veulent rassurants.

 

Dans le premier cas, nous n’y pouvons guère, sinon nous préparer à les rendre moins dommageables possibles pour la faune et la flore. Dans le second, par contre nous avons le devoir de stopper puis de réduire ces émissions qui sont consécutives à l’utilisation de combustibles d’origine végétale fossiles jusqu’à les diviser par quatre disent les spécialistes. Ils faudrait alors, et à condition d’agir rapidement, plusieurs siècles pour annuler les dérives passées et toujours actuelles dans de nombreux pays.  

 

Des économies sont possibles. Encore ne faut-il pas verser dans la décroissance comme le proposent les démagogues et les nantis car il  faut permettre aux pays sous développés de se développer, à d’autres de poursuivre leur rattrapage, sans oublier les pauvres des pays riches qui aspirent à mieux vivre.

 

Dans ce domaine nous pouvons citer:

 

L’isolation thermique, l’utilisation de lampe de plus faibles consommations...

Le développement du ferroutage et des transports en communs.

Le rapprochement des emplois des lieux de vie et réciproquement.

Le recentrage les économies de tous les pays pour la satisfaction des besoins intra-muros qui aurait comme corollaire la diminution de la pollution maritime et aérienne et une meilleure sécurité des marins pêcheurs sur le rail d’Ouessant en particulier.

 

Le développement durable passe aussi par l’économie, le non gaspillage des matières premières  par le recyclage qui nécessite de l’énergie qu’il est encore possible d’économiser en substituant le solide aujourd’hui réservé aux riches au jetable destiné aux pauvres et en produisant au plus près possible des consommateurs ce qui éviterait les pollutions induites par les transports.

 

Energies renouvelables, nucléaire? Le débat est engagé, il est nécessaire. Les uns ont déjà tranché. D’autres proposent un référendum. La question est-elle bien posée ? Il est nécessaire de s’informer, d’évaluer les conséquences des décisions que nous pourrions être amenés à prendre avant de rendre la sentence définitive.

 

L’une et l’autre,  l’une ou l’autre ? 

 

L’une et l’autre en ce qu’elles ont de complémentaire, des panneaux solaires pour un chauffage d’appoint ou, associés a une éolienne, éventuellement un groupe thermique pour des secteurs isolés. L’éolien ni le solaires énergies intermittentes ne peuvent constituer une réponse globale car l’électricité ne peut être  stockée autrement qu’en très petite quantité il faudrait donc prévoir une source d’énergie de remplacement à base de gaz, d’hydrocarbure ou de charbon, par conséquent polluante, avec en outre des investissements supplémentaires. pour tenir compte de la variation des vents, les éoliennes ne fonctionnant qu’entre 20 et 80 km heure. Pour obtenir guère plus de   1mw utile en moyenne, il faut 5 mw de puissance installée.

 

L’éolien est par contre une excellente affaire pour les financiers, qui obtiennent un retour sur investissement en quatre ans, y compris impôt, sur le dos des abonnés  EDF.

 

Certains objecteront la biomasse.

 

Pour remplacer ne serait ce que les 50 millions de tonnes d’équivalent pétrole utilisées, en France, dans les transports, il faudrait  l’équivalent du territoire national pour produire l’huile de colza nécessaire, 1,18 fois la même superficie pour le tournesol, 1,2 fois pour l’éthanol de betterave (après consommations intermédiaires, travaux agricoles, engrais,  retraitement des déchet et pollution induite)

 

Ce ne peut être une réponse globale mais à l’intention du monde agricole qui consommant environ 4 millions de TEP par an verrait ses charges allégées.

 

 L’utilisation du  bois dont la combustion génère des gaz à effet de serre nécessite des programmes de replantations pour la « recaptation ».

 

En outre nous tendons vers les limites en matière de site hydrauliques exploitables au fil de l’eau ou par barrages et, les centrales marées motrices, n’ont pas la faveur des environnementistes, pas plus que les pylônes électriques alors que les éoliennes !....

 

Le recours au  géothermique est possible mais pas en tous lieux.

 

Le nucléaire civil, de la fission à la fusion en passant par la surrégénération parait donc inéluctable pour produire de l’électricité, qui plus est bon marché,  à condition que le privé soit écarté, garantir la sécurité de la distribution, avec une production de gaz à effet de serre négligeable  qui est le but recherché.

 

Le nucléaire, même en comptant Tchernobyl a fait moins de ravages que les barrages hydrauliques ou l’industrie chimique sans en référer à Bophal. Generaliser la production d’électricité à partir du nucléaire dans les seuls pays disposant de l’arme atomique permettrait de réduire de 25  % les émissions de gaz à effet de serre. Le volume des déchets rodioactifs sur le long terme est minime, les autres peuvent être retraité avec la surrégénération.

 

 Il est à craindre que ceux qu’y s’y opposent, chez nous, en particulier au développement de l’EPR, ne jouent inconsciemment ou non le jeu de l’industrie des Etats Unis prête à prendre la relève le moment venu.

 

Quant à la pile à combustible, qui à plus de cent ans d’âge, des progrès sont à réaliser,

produire de l’hydrogène qui n’existe par à l’état nature sur la planète nécessite de l’énergie

pour sa production : nucléaire ou hydrocarbures avec gaz à effet de serre ? Il faut choisir, il est

en outre, compte tenu de sa volatilité très coûteux à transporter. Il faut également  des

métaux rares pour la catalyse.

                                                                    Jack Freychet

                                                                              

Pour en savoir plus : www.manicore.com, auquel j’ai emprunté nombre de données, ou  ailleurs...

 

                                                                 

Partager cet article
Repost0

commentaires