Freychet Jack le 26 décembre 2012
Conseiller municipal.
Objet : Votre courrier du 13 décembre 2012.
Ref : BC/AG/2012/ASS.377
Monsieur le Président
Communauté d’agglomération
du Val d’Orge
Sainte-Geneviève-des-Bois
Monsieur le président
Permettez moi tout d’abord de vous faire part de ma stupéfaction en constatant que malgré les moyens déployés vous ne soyez pas en mesure d’énoncer quelle est l’origine de l’encombrement de l’exutoire EP rue Anne Frank par du laitier de ciment qu’il était possible de suivre à la trace par caméra interposée jusqu’à la source du mal. Ensuite que vous imputiez les débordement successifs d’eau usées rue Guy Môquet à quelques lingettes dont il était évident qu’elles ne pouvaient s’être déposées qu’au niveau de la chute accompagnée, à l’intersection des rues Guy Môquet et Pierre Sémard, qui a plus de 30 ans d’âge, visible et accessible en outre par un regard. En d’autres temps un seau d’eau aurait vraisemblablement réglé le problème en gestation depuis plusieurs mois, cf. les incidents qui ont précédés.
A cet effet vous trouverez ci-joint un courrier du propriétaire du pavillon concerné, construit depuis un siècle environ, raccordé depuis plus de 50 ans sur une première canalisation abaissée ensuite lors de la réalisation de l’ensemble immobilier SERFI sans qu’un sinistre de cette nature ne se soit produit. Le règlement d’assainissement auquel vous renvoyez prévoit certes que l’exutoire intérieur à la maison soit au même niveau que la route, ce qui semble bien le cas, j’ajoute simplement qu’un clapet anti-retour eut reporté les désordres plus en amont auquel cas ce sont tous les branchements ou presque qu’il faudrait équiper de tels dispositifs.
Vous écrivez que vos bases de données internes ont été établies à partir des plans de l’ancien délégataire, la lyonnaise et que le statut de la canalisation rue Anne Frank était référencé privé or, celui-ci, La Lyonnaise, a suivi les travaux de réhabilitation qui ont précédé à la procédure d’intégration des VRD dans le domaine public après avis favorable du commissaire enquêteur en date du 20 mai 1998, document enregistré en mairie le 25 mai sous le numéro 2977. Le conseil municipal a délibéré favorablement, les pièces nécessaires à la rétrocession ont été transmises au notaire de la commune sis à Longjumeau qui en accusa réception par courrier enregistré en mairie le 22 juillet 1998 sous le numéro 4498.
J’avais depuis plusieurs mois annoncé que je remettrais mon mandat à disposition courant novembre 1998, quatre maire se sont ensuite succédés, ce qu’il advint par la suite je n’en ai plus trace mais en toute logique les documents doivent être archivés en mairie, Il suffisait de les consulter. J’ajoute simplement que, réseaux publics ou privés, les taxes d’assainissement ne subissent aucun abattement, le prix de l’eau non plus.
Quels enseignements tirer de ce qui précède ?
Tout d’abord que les transferts de compétences de la commune vers l’agglo n’ont pas été, ou mal, assimilés par les administrés, le fait qu’il y ait une seule facture, même détaillée, pour un service concédé et un autre en régie ajoute à la confusion, pourquoi faudrait-il s’adresser à la CAVO, plutôt qu’à la lyonnaise ?, et montre une fois de plus l’exigence d’un seul interlocuteur par la création d’un grand service public de l’eau du captage au traitement. Par ailleurs les logos présents sur les véhicules des intervenants sur le terrain n’aident pas à clarifier la situation.
Secondement les représentants de la commune qui se sont déchargés de la baignoire avec l’eau sale ont tendance lorsqu’ils sont sollicités à répondre : ce n’est plus de notre compétence, c’est celle de la CAVO, ce qui est du ponce pilatisme. Ils scient ainsi la branche qui est leur raison d’être. Je ne sais ce qu’il en est des autres communes mais il y a, à minima, des informations à réitérer pour faire évoluer les comportements.
Tertio permettez de vous rappeler que vos services ne m’ont toujours pas contacté afin de faire le point sur les déversement d’eau usées, dont j’ai encore constaté une manifestation le 21-12, dans la Boële située dans le prolongement de l’axe de la rue Guy Môquet et je vous signale l’obstruction de l’exutoire eaux de pluies du camping, en traversée souterraine de l’Orge, qui n’est plus curée depuis des temps immémoriaux (sauf à mon échelle). En l’absence d’intervention il faudra à minima une pluie cinquantennale et une inondation du camping avec une montée jusqu’à la pression nécessaire pour faire sauter le bouchon.
En outre le 23 décembre j’ai constaté un débordement d’eaux usées, au niveau d’un regard de visite situé à mi-chemin entre l’Orge et la Boële, sur le Ø35 qui descend la rue Guy Môquet pour être ensuite raccordé sur l’intercommunal Ø 1200 : Il s’agissait soit d’une obstruction partielle du Ø35 soit d’une montée en charge de l’intercommunal à la suite des pluies des jours précédents qui n’avaient cependant rien d’exceptionnelles. J’ai signalé à votre service d’astreinte qui s’est apparemment rendu sur place et pourra vous confirmer, d’ailleurs le site en porte encore les stigmates.
Il ne s’agit là que de quelques témoignages de l’intérêt que j’attache à la satisfaction des besoins de mes concitoyens dans le cadre d’un service public salubre et de qualité.
Certain de votre compréhension et avec mes remerciements anticipés pour vos interventions à venir, celles de vos services, et dans cette attente,
Veuillez agréer, monsieur le Président mes sincères salutations ainsi que mes meilleurs vœux pour vous et vos équipes à la veille d’une nouvelle année bien que les développements récents, aux plans politique, économique et financier, n’incitent guère à l’optimisme social.
Nota: une première rencontre avec un technicien de la CAVO a déjà eu lieu. Rendez vous est pris avec le responsable du service eau et assainissement pour vendredi 11 Janvier. Affaire à suivre. L'objectif est bien entendu de traiter les problèmes techniques, d'améliorer les services rendus aux usagers mais également d'avancer vers la création d'un grand service public de l'eau indépendant des puissances d'argent. D'autres y sont parvenus pourquoi pas les habitants de l'agglo du Val d'Orge.