LA LUCIDITE LA RIGUEUR OUI - L’AUSTERITE NON
Une ALTERNATIVE CITOYENNE , Une feuille de route, réaliste, à faire vivre par tous ceux et celles qui en ont assez des promesses sans lendemains.
La date d’une élection n’est qu’un repère dans le temps, l’action populaire qui doit suivre peut être déterminante c’est du moins ce que l’Histoire nous enseigne.
En matière de gestion des collectivités territoriales comme partout il n’est pas d’amélioration possible sans avoir décelé la nature du mal.
Ne pas disposer des moyens pour y remédier conduit en général ceux qui aspirent à gérer les affaires de la cité à multiplier les promesses qui resteront sans lendemains sauf, lorsqu’ils y sont acculés, à augmenter les impôts locaux et le coûts des prestations servies tout en déclarant « nous n’y sommes pour rien, c’est la crise » alors que depuis des décennies, en élisant et réélisant ceux qui en sont les auteurs, ils en partagent la responsabilité.
C’est l’image que nous nous a donné hier la majorité municipale UMP durant le mandat de Sarkozy, celle que nous renvoient les élus PS et Renouveau Solidaire depuis l’élection du président Hollande.
Nous savons déjà que faute de le contester ils reproduiront, demain, ce schéma.
Oh, certes, ils ne parlent pas d’austérité mais d’économies ce qui revient au même, les aspirants remplaçants trouvant même que la majorité actuelle ne va pas assez loin dans ce domaine depuis deux ans. Au plan national c’est la droite qui trouve que la majorité gouvernementale n’en fait pas assez.
Mais comment feront-ils pour ne pas augmenter les impôts locaux alors que les dotations de l’Etat, du Département, de la Région et de la caisse d’allocation familiales baissent régulièrement, que la dette de la commune va doubler, que les transferts de charges sont incessants…
Déjà les dépenses de fonctionnement inscrites au budget de 2013 dépassent, et de loin, les recettes prévue de l’exercice. Que restera t-il comme possibilité lorsque les fonds de tiroirs auront été raclés, au plus tard fin 2014 ?
Ni les uns ni les autres n’abordent le sujet, pas même les communistes qui, s’il mettent l’austérité en accusation, font le pari stupide d’une possible transformation de l’Union Européenne de l’intérieur mais ne proposent aucune mesure concrète. Nous les mettons au défi de prouver le contraire. Ils sont eux aussi européistes, accompagnent l’abandon de notre souveraineté nationale ce qui nous laisse pieds et poings liés face à la finance et à la concurrence internationales (dumping social). Le déficit n’est pas réduit, la dette augmente…
Que faire ?
Mieux vaut prévenir que d’avoir à guérir
Refusons l’austérité, de droite comme de gauche, qui ajoute aux difficultés des ménages et des collectivités territoriales. Elle n’est en rien une fatalité. Nous affirmons qu’une autre politique, qui n’étrangle pas financièrement les collectivités territoriales et les ménages, qui génère de l’emploi au lieu de le détruire, est possible. Elle doit être mise en oeuvre, c’est une exigence que nous vous proposons de partager avec nous jusqu’à ce quelle devienne majoritaire.
D’ici là les candidats à l’élection municipale doivent:
- S’abstenir de toute promesse impossible à tenir si le contexte actuel perdure et par principe refuser tout transfert de charge supplémentaire non accompagné de moyens correspondants. Promettre, comme l’a fait le tandem Simons Fraysse, de ne pas augmenter les impôts locaux est irresponsable il en est de même des promesses de monsieur Chevrier.
- Contribuer à la création du rapport de force qui permette de nous affranchir des traités européens et de retrouver notre souveraineté monétaire afin de regagner en compétitivité. Nous y travaillons déjà au sein de l’association Alternative Citoyenne Pour Villiers sur Orge, non pas apolitique mais indépendante des partis traditionnels et des groupes de pression, les lobbies en franglais, qui nous mènent en bateau depuis des lustres et sont à l’origine du marasme actuel.
Ensuite :
- Mettre en œuvre une gestion rigoureuse des services municipaux par une meilleure utilisation des moyens, qui ne conduise pas à pas brader le patrimoine ou à le laisser à l’abandon.
- Enfin, en cas d’absolu nécessité équilibrer les dépenses et les recettes au plus juste y compris par l’augmentation du taux des taxes locales par solidarité intergénérationnelle pour ne pas laisser la hausse du coût des prestations servies par la commune à la charge des seuls bénéficiaires, généralement les parents.
L’optimisation des moyens, des efforts utiles, des élus de terrain
Pour satisfaire au mieux les besoins prioritaires des villiéraines et des villiérains, toutes générations confondues, il faut prioritairement rationaliser le fonctionnement des services par l’utilisation de l’outil informatique, en particulier au plan administratif, de la réception et gestion des dossiers et courriers à leur archivage en passant par la télétransmission entre services et administrations et en redéfinissant les responsabilités au sein des services non pas pour supprimer des emplois mais pour les réutiliser là ou il sont en nombres insuffisants, en direction de l’enfance, des ados et des jeunes adultes, des activités sociales en général, la préservation et l’entretien de notre cadre vie …
C’est possible sans avoir à recourir aux services d’un cabinet spécialisé, la motivation suffit. Les élus apprendront sur le tas, au contact de leurs concitoyens et seront ainsi à même de proposer les ajustements nécessaires dans les instances municipales : bureau, commissions municipales et extra municipales, groupes de réflexions…
Cette démarche nécessitera bien sur l’implication forte de la hiérarchie du haut en bas de l’échelle, mais également de l’ensemble du personnel qui, associé à la réorganisation, n’en sera que plus motivé.
Créer une police municipale, serait entériner un nième transfert de charge, qui plus est inutile, il faut exiger de l’Etat qu’il remplisse ses missions régaliennes notamment en matières de police, de justice, d’enseignement et de défense nationale.
Les élus peuvent également intervenir en première instance, en tant que médiateurs, pour ce qui concerne les problèmes mineurs de voisinage, les incivilités, ainsi que pour prévenir les comportements xénophobes et racistes qui resurgissent en périodes de crises…Sans pour autant se laisser aller à tolérer l’intolérable, c'est-à-dire la remise en cause des valeurs de la République.
L’Ecole :
La solidarité, la laïcité, passeport pour vivre ensemble dans la diversité des croyances, le développement de l’esprit critique, la citoyenneté, la souveraineté nationale, la solidarité, les valeurs de la République doivent constituer le socle du Programme Educatif Local refondé en concertation avec les parents, les enseignants ainsi que les personnes qui souhaiteraient s’impliquer dans cette démarche citoyenne.
Les travaux en cours
En mars prochain les travaux de réaménagement des écoles primaires et maternelles et de leurs annexes ne seront pas terminés mais, pour l’essentiel, les orientations retenues par la majorité actuelle, approuvées par Elan pour Villiers et Renouveau Solidaire, seront figées. Il ne sera possible que d’apporter quelques modifications mineures ne remettant pas en cause l’équilibre financier de l’opération tout en suivant les travaux jusqu’à leur achèvement puis leur réception et la clôture des marchés.
Il reste que l’agrandissement des locaux, l’augmentation de l’effectif scolaire de même que la réforme Peillon, à laquelle nous sommes opposes, ajoutés au triplement de la dette vont générer des dépenses qui vont peser lourdement sur le budget communal, tant en investissement qu’en fonctionnement, dès la fin 2014 jusqu’à le déborder l’année suivante. Ce sera rapidement l’heure de vérité et il faut l’écrire des décisions encore plus douloureuses.
Petite enfance, enfance et adolescence.
Les activités de loisirs sans hébergement (activités pré, post, péri scolaires), seront adaptées, si possible financièrement, en fonction de la réforme Peillon, si elle est imposée.
L’utilisation des places disponibles dans les structures doit être optimisée dans la mesure où il sera possible de dégager après réorganisation des services, les personnels nécessaires, tout en restant dans le cadre des contraintes budgétaires.
Il va de soi qu’une augmentation des capacités d’accueil restera en attente du retour des capacités d’investissement de la commune, ce qui est inenvisageable sur le court terme.
Par contre en cas de besoin des locaux scolaire pourront être utilisés pendant les vacances et les mercredi dans le cadre d’une convention avec l’éducation nationale.
Jeunes adultes.
Des locaux sont disponibles en soirée après la fin des activités de la maison des jeunes pour les accueillir. Plutôt qu’une police municipale mieux vaut mettre en place une équipe d’animateurs après avoir recensé leurs aspirations et défini d’un commun accord les réponses que la commune sera en mesure d’y apporter. Ils peuvent se rassembler au sein d’une association. Ils doivent avoir un interlocuteur privilégié.
Vie associative, sport, culture, loisirs…
Les associations sont un des moteurs de la vie locale l’aide qui leur est octroyée doit être maintenu en euros constants, voire augmentée dans l’hypothèse ou elles accepteraient d’accompagner la mise en œuvre de la réforme Peillon, il est cependant prématuré d’affirmer que ce sera possible si l’érosion des ressources de la commune se poursuit. Auquel cas cela pourrait conduire à un recours accru au bénévolat et à l’augmentation des prélèvements sur les ménages. Mais toute décision ne doit intervenir qu’en concertation avec les bénéficiaires et les acteurs concernés, animateurs, usagers, parents et contribuables, y compris pour le définition de nouveaux périmètres destinés à recevoir à terme des équipement collectifs à vocations multiples sportives en particulier.
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Entretien du patrimoine
Depuis plusieurs années priorité a été donnée aux investissements mais les crédits destinés à entretien du patrimoine ont été réduits. Il devient urgent de faire un état des lieux et d’établir un échéancier de rénovation ou plutôt de sauvegarde pour éviter des dégradations qui le mettraient en péril.
Cela vaut pour, la mairie, le centre Culturel et la Bibliothèque après transfert des activités à l’Espace Colette, également pour les bâtiments anciens des écoles André Malraux et Pierre Brossolette, la voirie, les espaces verts et les réseaux restés de la compétence de la commune. Les dossiers de demandes de subventions devront être constitués rapidement et prendre en compte les économies d’énergie.
La chasse aux mauvaises herbes qui fragilisant les revêtements de sols doit redevenir la règle avec l’utilisation de moyens appropriés, sinon ça ne sert à rien, d’une utilisation ciblée et non pas par épandage général de produits polluants. Le recours au privé doit redevenir l’exception.
Urbanisme, Développement économique et social, cadre de vie…
Pour ceux qui l’on connue il y a une cinquante ou soixante ans Villiers sur orge, malgré sa faible superficie, a préservé des vestiges de son caractère champêtre beaucoup plus que d’autres communes de notre environnement immédiat, néanmoins le plateau a été urbanisé, des quartiers anciens ont été densifiés à l’initiative de monsieur Simons et de ses amis, des maisons d’habitations individuelles sont à touche-touche.
Le nombre de logements sociaux dépasse 20 %, grâce surtout à la transformation de la Seigneurie en résidence sociale, la commune n’a plus à verser de pénalités au titre de la Loi SRU qui en exige 5 % de plus. Selon les options retenues cela peut aller jusqu’à la construction de 200 logements supplémentaires sur la commune. Les équipements scolaires actuels, ceux destinés à la petite enfance et à l’adolescence ne permettront pas de faire face à un afflux de population de cette importance. Encore de belles discussions en perspective.
Mais Villiers sur Orge est restée pour l’essentiel une ville dortoir dont les commerces de proximité et les services publics sont absents comme dans beaucoup de communes rurales : la librairie a fermé faute de repreneur et de possibilité d’agrandissement, la Supérette étranglée par ses fournisseurs végète malgré l’implantation du point poste, l’extension de la zone d’activité est en panne ce qui prouve que la « crise » pèse sur les collectivités locale la nôtre en particulier pourtant d’un attrait certain au plan économique compte tenu de son implantation.
Un plan d’aménagement absent :
Pire il n’y a plus de réserves foncières en centre ville. La dernière parcelle a été reclassée en zone urbanisable par la majorité ou elle envisage la réalisation d’un centre de santé en rez-de-chaussée et de quelques logements en étage. Faute de moyens elle a décidé d’en confier la réalisation à un aménageur privé.
Une des première tâche du nouveau conseil devrait être de remettre le dossier à plat, de recenser les besoins en matière de médecine générale et spécialisée, d’auxiliaires de médecine, de soins infirmiers, d’aide à la dépendance pour déterminer les surfaces de planchers et de stationnement nécessaires.
Il faut également définir les emprises qui permettraient de conforter l’Economie du centre ville, de les situer au Plan Local d’Urbanisme, qui devra être mis en révision, afin d’être en mesure de saisir les opportunités qui pourraient se présenter lors de mises en vente dont la commune est informée via les déclarations d’intention d’aliéner.
Il est cependant illusoire d’espérer y parvenir l’absence d’une réforme des circuits de distributions à même de permettre aux petites surfaces commerciales de s’approvisionner à des conditions proches de celles des grandes surfaces afin de trouver sur leurs étals, des produits compétitifs, en particulier les productions maraîchères locales. La distribution alimentaire de proximité est d’intérêt public.
La gestion de l’eau l’est aussi, il ne faut pas la livrer aux appétits de gestionnaires privés. Une régie publique doit être créée par la communauté d’agglomération du Val d’orge dès l’expiration des contrats encours c'est-à-dire en mai 2017. Par la suite cette régie devra s’insérer dans un grand service public national de l’eau allant du captage au retraitement. Les gesticulations actuelles, à la veille des élections municipales, ne peuvent masquer l’absence de volonté politique des élus comme des candidats qui quels qu’ils soient buteront toujours les dispositions de l’accord multilatéral sur l’investissement (AMI), le Grand Marché Transatlantique (GMT) qui visent eux aussi à supprimer tout obstacle à la concurrences dite libre et non faussée imposés à la libre implantation d’entreprises transnationales privées.
Nous devons agir collectivement pour que cela se concrétise, retrouver notre souveraineté monétaire en particulier. Ne pas le faire serait nous résigner au statu quo.
La défense et la promotion des services publics doivent être la priorité pour commencer à faire reculer le « pouvoir du capital » aujourd’hui sans partage.
Enfin il convient de noter, celles et ceux, trop peu nombreux, qui assistent aux réunions en sont convaincus, que la salle du conseil municipal, exiguë, permet tout juste d’accueillir les conseillers lorsqu’ils sont au complet (27 bientôt 29 au-delà de 5000 habitants). Les séances sont pourtant publiques mais de moins en moins accessibles aux auditeurs.
Une solution doit être recherchée à moins que la commune de Villiers sur orge ne soit condamnée à disparaître, la communauté d’agglomération avec elle dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales pour aller vers la constitution de métropoles sur le modèle des Länder Allemands
Le Centre Communal d’Action Sociale :
Héritier de l'ancien bureau de bienfaisance des communes devenu ensuite bureau d'action sociale (BAS), le CCAS est un établissement public communal qui, aux termes du Code de l'action sociale et des familles exerce dans chaque commune des compétences sociales obligatoires ou définies par son Conseil d'administration.
Il a obligation de participer à l'instruction des demandes d'aide sociale légale, notamment celles déposées par les personnes résidant dans la commune ou qui y ont élu domicile. Il doit ainsi effectuer les enquêtes nécessaires pour établir ou compléter les dossiers d'admission et transmettre ceux-ci, quelle que soit son appréciation sur le bien-fondé de la demande, à l'autorité publique chargée de se prononcer.
Le CCAS tient à jour un fichier des personnes bénéficiaires d'une prestation de l'aide sociale dont les informations sont protégées par le secret professionnel…
Par ailleurs, le CCAS peut exercer les compétences éventuellement déléguées à la commune par le département. Enfin, il est l’opérateur des communes dans le domaine social. Les textes lui confient une « action générale de prévention et de développement social » et une mission d'analyse des besoins sociaux de leur population. Sur cette base, le CCAS mène des actions variées, en fonction des ressources dont il dispose : versement de prestations en nature ou d'aides financières, éventuellement création et gestion d'établissements ou de services sociaux ou médico-sociaux …
Comme tout établissement public, le CCAS a une personnalité juridique distincte de celle de la commune dont il relève Ils est géré par un Conseil d'administration qui définit les actions menées…Il dispose d'un budget propre, avec des ressources qui peuvent provenir de subventions ou de participations à des actions partenariales (organismes de sécurité sociale, départements), de la participation des usagers et, pour une partie essentielle, du financement accordé par la commune de rattachement.
Il est un des acteurs de toute première proximité dans la lutte contre la pauvreté, un des partenaires actifs du département et de l'Etat pour l'aide aux exclus et aux personnes âgées ou handicapées …La population s'adresse en effet souvent à eux en cas d'urgence sociale, alors même que les communes n'ont pas, en ce domaine, d'obligations précisément définies…
Il est vain d’espérer pouvoir réduire la subvention communale au CCAS dans une période ou le pouvoir d’achat des salaires, retraites et pensions est réduit où le chômage et la précarité augmentent.
L’écoute, la disponibilité n’ont pas de prix d’autant que le maquis administratif n’est pas d’un accès aisé. Si la situation perdure, les aides de la commune au CCAS devront être renforcées, à tout le moins pour tenir compte de la croissance démographique et de la dépendance suite au vieillissement de la population.
L’intercommunalité :
La commune adhère à de nombreux organismes intercommunaux, dont l’agglomération du val d’Orge, le SIVOA, le Syndicat de l’électricité, le CIG de la grande couronne etc.., auxquels pour certains elle a délégué partie de ses compétences, elle en utilise d’autres comme supports. Ces organismes sont mal connus de la population voire de certains élus. Quels que soient les modes de transmissions, outil informatique ou support papier quand il y en a, leurs comptes rendus annuels sont rédigés dans un langage ésotérique qui s’inscrit dans le cadre de la pensée unique dominante, ils ont surtout pour objet de faire valoir ceux qui les dirigent, ils sont d’interprétation difficile pour les non initiés.
Les représentants des communes au sein de ces organismes devront exiger qu’ils soient rédigés en clair afin que chacun puisse apprécier leurs bilans respectifs, c’est l’A...B...C... d’une démocratie non bafouée (le pouvoir que le peuple ne doit pas déléguer mais reconquérir) dont la commune doit être la cellule de base au plan de l’administration homogène et sans partition du territoire national et non pas inféodée l’Union Européenne dont l’Allemagne est tutrice.
Les élus, y compris ceux de l’opposition, devront bénéficier d’un accès à tous les documents numérisés non confidentiels au travers d’une cellule informatique dans un premier temps partagée, ensuite d’une dotation leur permettant d’en acquérir ou d’être indemnisés, s’ils en disposent, pour les frais occasionnés par l’utilisation des consommables.
Développement durable, la tarte à la crème…
D’abord la coexistence pacifique car ceux qui meurent n’ont pas de lendemain
Pour cela il faut:
Régler les conflits d’intérêt apparents ou réels par la concertation et non la violence ce qui permettrait d’éliminer les armes de destructions massive qui mettent l’Humanité en Péril.
Interdire le recours aux milices privées par les états et les transnationales
Reconnaître aux peuples le droit de disposer d’eux-mêmes en dehors d’ingérences dites à vocations humanitaires mais servent de prétextes au rétablissement de rapports coloniaux pour l’accaparement des richesses naturelles de la planète.
Sortir la flore et la faune du champ de la loi du profit le plus grand dans le laps de temps le plus court.
Revoir les conditions d’élevage, d’engraissement et d’abattage des animaux destinés à la consommation égorgés aujourd’hui sans être anesthésiés (assommés) préalablement.
Laisser des espaces libres dans l’hexagone pour le maintien d’espèces naturelles.
Le principe de précaution doit être la règle intangible en matière de manipulations génétiques.
Economiser l’énergie :
Produire durable non seulement pour les plus riches mais pour tous au lieu de gadgets jetés avant d’en avoir utilisé toutes les potentialités.
Isoler thermiquement les constructions contre les variations climatiques, extérieures, à la hausse ou à la baisse.
Développer les transports en commun à partir de l’électricité. Raccourcir les trajets du domicile au lieu de travail. Répartir les emplois sur le territoire national ce qui éviterait d’avoir à réhabiliter là ou il y a densité de population trop importante, là ou il y a désertification.
Faire le point des connaissances scientifiques, faire litière du catastrophisme relayé par les politiques pour nous faire accepter de payer plus ou de nous chauffer moins :
Les énergie renouvelables le deviendront peut être mais dans des temps indéterminés. Aujourd’hui elle ne sont pas la solution : la production d’agro carburants a provoqué les émeutes de la faim, les algues doivent subir des manipulations génétiques pour être plus productives, imaginons le risques encouru si par inadvertance le contenu d’une éprouvette était déversée dans l’océan. Ne jouons pas aux apprentis sorciers.
La production d’électricité d’origine éolienne ou photovoltaïque est aléatoire et hors de prix en outre l’électricité ne peut être stockée autrement qu’en de très petites quantités.
Que reste-t-il? Pour l’essentiel l’hydraulique et le nucléaire ou il faut aller rapidement de la troisième à la quatrième génération de réacteurs au thorium qui ne produisent pas de plutonium. La fermeture prématurée de Fessenheim est un non sens économique, une faute à ne pas commettre.
Si, sur 24 heures la consommation d’énergie passe par des pics, l’énergie électrique produite par les centrales nucléaires est étale, sauf manœuvre longues et complexes permanente, elle doit donc être utilisée dans les heures creuses, et à moindre coût pour remonter l’eau de l’aval vers les bassins en amont afin la réutiliser le lendemain s’il n’a pas plu. Il est également possible de développer le chauffage par accumulation pour stocker temporairement les thermies.
Il y a par ailleurs un paradoxe qui consiste à prétendre que la production d’énergie d’origine carbonée serait responsable d’un réchauffement climatique inexistant depuis 20 ans, ce qu’indiquent les mesures sur le terrain, par ballons sondes et satellites et remplacer le nucléaire par des centrales au charbon, au lignite ou au gaz, voire au bois qui truffent l’atmosphère de particules…
LA VERITE OUI - LE MENSONGE, NE SERAIT - CE QUE PAR OMISSION, NON
Demain, nul ne pourra raser gratis à Villiers sur Orge, c’est encore mieux en l’écrivant car les promesses s’envolent et n’engagent que ceux qui y croient.
Le local n’est pas déconnecté du national et le national de l’international, encore faut-il préconiser et mettre en œuvre les bonnes réformes et non pas se satisfaire d’incantations pour endormir l’opinion comme le font les représentants des partis traditionnels de gauche comme de droite.
Pour faire plus court
Déclaration de georges Moustaki
extrait de l'album sorti en 1973 :
Tendres Années Label : ULM
Je déclare l'état de bonheur permanent
Et le droit de chacun à tous les privilèges.
Je dis que la souffrance est chose sacrilège
Quand il y a pour tous des roses et du pain blanc.
Je conteste la légitimité des guerres,
La justice qui tue et la mort qui punit,
Les consciences qui dorment au fond de leur lit,
La civilisation au bras des mercenaires.
Je regarde mourir ce siècle vieillissant.
Un monde différent renaîtra de ses cendres
Mais il ne suffit plus simplement de l'attendre:
Je l'ai trop attendu. Je le veux à présent…