Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Villiers sur Orge- La Vie en Blog
  • : Economie, social, environnement, éducation, santé, sciences et techniques, vie dans la cité...Et leurs prolongements politiques, tout peut être sujet d'échanges pour le commun des mortels...Un seul objectif, le dépassement du présent.
  • Contact

Recherche

24 septembre 2015 4 24 /09 /septembre /2015 16:27

ORDRE DU JOUR

I Approbation du Procès verbal de la séance du Conseil Municipal du 18 juin 2015.

Il Décisions prises par Le Maire en intersession.

lll Points nouveaux soumis au Conseil Municipal :

1. Modification de la désignation des membres des commissions municipales.

2. Modification du représentant au CCAS suite à la démission d'un membre.

3 Modification des désignations des représentants du Conseil Municipal au SIVOA et au CLIC du Val d'Orge.

4 Désignation des représentants suppléants du Conseil Municipal au SIREDOM.

5 Approbation de l'arrêté de périmètre du nouvel Etablissement Public de Coopération Intercommunal.

6 Sollicitation d'une subvention départementale dans le cadre du plan de relance de l'investissement des collectivités essonniennes..

7. Modification des droits de voirie et occupation du domaine public.

8. Mise en vente d'une partie du bien immobilier communal sise 22 impasse Pasteur section AE56.

9. Autorisation donnée au maire de signer une demande de .déclaration préalable de division foncière de la parcelle AE56.

10. Compte-rendu d'activité relatif à l'exercice 2014 de la SORGEM. '

11. Abattements de la taxe d'habitation (part communale).

12. Suppression de l'indemnité de conseil du Trésorier Principal. ' *

13, Convention avec le C.l.G. relative au remboursement des honoraires des médecins de la Commission lnterdépartementale de Réforme.

14 Convention avec le C.l.G. relative à la mise à disposition d'agents de catégorie A pour effectuer des missions de remplacement ou de renfort au sein de la commune. _,

15. Délibération fixant la liste des emplois et les conditions d'occupation des logements de fonction.

16. Revalorisation du tarif de vacation du psychologue du Multi Accueil et augmentation du nombre d'heures au bénéfice de l`ALSH.

IV Points d'information :

  • Signature du PC de la maison médicale.
  • Retrait du recours contre le PLU. ' _
  • Avancement du dossier d'aménagement^de la Coulée Verte.
  • Remise en état des vestiaires foot.
  • Installation du CLAS au sein du RDC du bâtiment Pablo Neruda.
  • Prise de fonction du responsable Régie des services techniques.

VI Questions diverses :

Vous trouverez jointes à la présente convocation et, en application de l'article L.2121-12 du CGCT. les projets de délibération accompagnés des notes de synthèse nécessaires à votre information.

Je compte sur votre participation et vous prie d'agréer, Mesdames, Messieurs, Chers (es) collègues, l'assurance de mes salutations les meilleures.

Signé Le Maire Lamarre Leroux

Commentaires de JF

Il va de soi que les notes de synthèse et, éventuellement les textes de références sont strictement confidentiels et réservés aux seuls élus.

Par ailleurs les procès verbaux n’étant publiés sur le site de la commune que plusieurs mois après la date du conseil, sans qu’aucun élu n’y trouve à redire, alors que les décisions prises sont immédiatement exécutables, il ne reste aux villiéraines et aux villiérains qu’à en honorer les conséquences financières en tant que contribuables ou utilisateurs des prestations servies par la commune, les associations étant contraintes de majorer le montant de leurs cotisations et le coût de leurs prestations pour équilibrer leurs comptes.

A propos de la publicité des séances du conseil municipal, préparation, notes de synthèse, documents de références, convocations, ordre du jour, déroulement, compte rendu, Pv…

(R) Appel au règlement:

Le compte rendu de la séance doit être affiché sous huit jours en application de l'article L. 2121-25 du CGCT. Il appartient au maire de préparer ce compte rendu et il a la responsabilité de faire procéder à son affichage à la porte de la mairie. Ce compte rendu plus succinct que le PV retrace les décisions prises par le conseil municipal sur les affaires inscrites à l'ordre du jour, sans détailler les débats. Les noms des conseillers ayant pris part aux délibérations peuvent être mentionnés, afin de vérifier le respect des dispositions de l'article L. 2131-11 du CGCT visant à interdire la participation aux délibérations des conseillers personnellement intéressés aux l'affaire qui font l'objet. des délibérations…

L’affichage du compte rendu constitue une formalité de publicité, nécessaire au déclenchement des délais de recours contentieux à l'encontre à toute personne en vertu de l'article L. 2121-26 du CGCT.

Par conséquent il semble logique que tous les documents inclus dans le compte rendu, y compris les textes de références, d’un conseil municipal deviennent, dès affichage, dans les délais, librement et gratuitement accessibles, surtout par Internet, ce qui n’augmenterait pas la charge de travail du personnel communal, par toute personne souhaitant soit les consulter soit en obtenir copies.

Partager cet article
Repost0
18 mai 2015 1 18 /05 /mai /2015 16:40

Un autre regard sur l'actualité locale...

Echec et réussite scolaire...

Ou en est la réouverture de la maison des jeunes...

 

La municipalité annonce fièrement avoir fait le choix d’externaliser la conception du bulletin, pour des raisons de coûts, cela va sans dire, si le fond est à l’identique des précédents, du genre tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, sur la  forme c’est encore pire.

 

Madame le maire et ses commensaux donnent toujours dans l’autosatisfaction :

 

A Brossolette l’ensemble des bâtiments rendent la vie des tous petits et grands beaucoup plus agréable. Nous serions très nombreux à apprécier le nouvel espace médiathèque, quid de son contenu culturel et informationnel. La soupe est bonne puisque c’est nous qui l’avons faite.

 

Pour ce qui concerne  la  réforme Peillon, qui ne s’imposait pas, nous apprenons ce que nous savions déjà, c'est-à-dire qu’elle été mise en œuvre sans les mesures d’accompagnements prévues par le gouvernement, du fait des travaux à l’école primaire et de l’absence de moyens financiers correspondants ce qui n’empêche pas  madame le maire de nous assurer de sa volonté de nous offrir, dans tous les domaines   un service à la hauteur de nos attentes. Comment fera-t-elle ? Mais il est vrai que ses compétences se réduisent comme peau de chagrin.

 

Par contre  les embouteillages à l’entée et à la sortie des classes  permettent de réaffirmer que le choix d’agrandir n’était pas  le plus pertinent, mieux aurait valu créer un troisième,  voire un quatrième groupe scolaire. En outre l’utilisation de la rue Guy Môquet par les personnes à mobilité réduite (PMR) n’a pas été facilitée. A partir de la rue Pierre  Sémard jusqu’à la Place de la Libération il faut utiliser alternativement un trottoir puis l’autre du fait des pentes et contre pentes  et de l’absence de remise en état après les travaux annoncés, page 7, comme étant terminés. Il faut croire que la législation PMR ne s’applique pas à la voirie de desserte.

 

Page 4, stop et re stop accompagnés de menaces coercitives, rien sur l’éducation et la prévention alors que, là même ou il y a association de stop et de gendarme couché, le plus souvent l’arrêt n’est pas marqué. Mais les élus dits de proximité ont d’autres préoccupations, à l’égal de nos gouvernants nationaux qui entendent ramener la  vitesse de 90 à 80 km/h sur quelques tronçons de routes secondaires plutôt que de créer des zones de  dépassements sécurisées.  

 

Pendant ce temps là notre plus  grand voyageur devant l’Eternel fait repentance sur l’esclavage et la traite des noirs  mais omet soigneusement de parler de cet esclavage plus actuel, qu’il encourage au sein des entreprises, y compris individuelles, qui fait que deux millions de travailleurs sont atteint de burn out ( épuisement professionnel), certains jusqu’au suicide, dont la charge équivaudrait à  près de trois milliards d’euros pour la sécurité sociale pris en charge , mais pas toujours, au titre des accidents ou maladies professionnelles. La législation est inexistante ou reste très floue en ce domaine.

 

Enfin, nous apprenons à la fin du pavé que le nombre de places de stationnements du Clos de Brinvilliers, conçu et  aménagé récemment  par la municipalité sortante réélue est insuffisant, 7 sont en cours d’aménagement.

 

Page 5, nous savions que le Petit Casino avait changé de gérance mais non  pas, ainsi que l’entrefilet le donne à penser, que la commune propriétaire des lieux les avait cédés. Souhaitons beaucoup de réussite aux nouveaux gestionnaires, qui sont de bon accueil, ainsi qu’une fréquentation plus importante , au vu de l’étiquetage somme toute raisonnable compte tenu de leurs conditions d’approvisionnements bien loin de celles des grandes surfaces.

 

Page 6 ou  Projet jeunesse: Ou en en est-il ?

 

Tous ceux et celles qui se sentent concernés par les problèmes d’accompagnement scolaire savaient depuis longtemps que la « maison des jeunes » battait de l’aile et qu’elle devait être refondée. Elle est aujourd’hui fermée, les personnels auraient été réaffectés.

 

Sa réouverture interviendra –t-elle en tant que prolongement de la réforme Peillon, avec des activités de loisirs culturels venant , éventuellement en tant que soutien scolaire complémentaire  qui, il faut le souligner,  n’est pas de la compétence de la commune…, la gestion de la structure sera-t-elle pluraliste, associant prioritairement les parents dont les enfants sont en échec , les premiers concernés par une refonte du système éducatif 

 

Une étude diagnostic - territoire – populations - besoins- aurait été lancée en septembre 2014 par le biais d’un questionnaire élaboré par le personnel communal. Il  aurait été ensuite adapté aux différentes classes d’âges.

Huit mois plus tard les réponses  seraient en cours d’étude alors que le  "programme éducatif local" aurait pu servir de document de référence s’il n’était   vide de sens.

 

Sur quelles bases ce document a-t-il été élaboré, quel est son contenu ? Comme à l’habitude nous le  sauront lorsque les décisions auront été prises et encore ce n’est  pas certain, alors que, parents, tous, pas simplement ceux du système associatif dont l’audience est relativisée par une participation minoritaire, un bon tiers seulement, aux élections annuelles de représentativité, grands parents,  simples citoyens soucieux du devenir d’un  système éducatif qui se délite,  contribuables, nous sommes tous concernés ne serait-ce qu’en termes de solidarités inter générationnelles.

 

A  ne pas nous interroger sur les raisons de l'échec scolaire qui aboutit à la reproduction à identique  des élites dirigeantes à tous les niveaux, administratifs, politiques (1), économiques par ce qu'on dénomme aujourd'hui les  "Young leaders " ou apparentés,  programmés dès leur plus tendre enfance pour  prendre la relève de leurs géniteurs, nous n’apporterons pas les bonnes réponses aux vraies questions pour la bonne et simple raison qu’elles n’auront jamais été posées avec suffisamment de force pour être entendues par le  plus grand nombre à commencer par les parents des élèves en difficultés qui les premiers sont mis sur la touche de la «société de consommation».

 

Ainsi, progressivement, la majorité des générations futures en sera réduite à survivre de petits boulots et d’expédients. Seuls quelques uns réussiront à s’approprier un strapontin à la remorque des nouveaux Seigneurs pour se satisfaire d’aller ovationner les mercenaires à leur solde dans les grands stades, ou les visionner, via  les étranges lucarnes, sur les champs de batailles, en Afrique, au moyen prient, en Asie, en Europe centrale, ou en Amérique  pour tenter d’amener les récalcitrants et les contestataires à résipiscence.

 

Attention au retour du boomerang.

 

Prendre conscience des limites de système éducatif (1) pour y remédier est la condition première du redémarrage de l’ascenseur social en panne depuis des décennies malgré les rodomontades des gouvernements successifs dont les mesurettes  en trompe l’œil n’ont fait, au mieux, que perpétuer les inégalités cultuelles d’origine, voire même les aggraver compte tenu de la masse de connaissances accumulées par l’Humanité dans le même laps de temps.

 

Mais il  serait vain de prétendre permettre à chacun, chacune  d’accéder à l’emploi sans un niveau de culture offrant la possibilité de procéder à des reconversions ultérieures, compte tenu de la nécessité  d’adopter les savoirs faire à la perpétuelle évolution des sciences et des techniques ou de reprendre, si nécessaire, des études  pour sortir de l’impasse.

 

Cette seconde mesure resterait elle-même inopérante si nous n’agissions   pour ouvrir une perspective de plein emploi, avec des revenus  correctement rémunérés, à la mesure des besoins non satisfaits en France,  en matière d’éducation, de santé, de production industrielle et manufacturière et de loisirs. Le raisonnement vaut en tous lieux.

 

Alors que de tous  les pays d’Europe, c’est en France que le temps consacré à l’éducation de la citoyenneté est le plus important du primaire au lycée, on peut douter de l’efficience du système en place.

 

Mais là encore quel contenu, les valeurs de la république du moins ce qu’il en reste, la laïcité, le communautarise qui lui est opposé,  la citoyenneté européenne qui est un mythe, la libre circulation des échanges qui met notre économie à mal,  détruit l’emploi et la protection sociale ? Le champ des mauvaises intentions est vaste…

 

En l’absence de  prise de  conscience des enjeux et de la nature des Bastilles à renverser, ainsi  que du fait de  l’impuissance de  l’individualisme, il n’y aura pas d’issue positive  possible.

 

Page 11 l’article sur le haut débit  nous laisse bien seuls face à Tutor et aux nouveaux opérateurs. Dém… nous pour imaginer la suite…

 

Les édiles mettent l’accent sur la chasse  aux déjections canines, mégots et autres détritus, pour faire bon poids nous pouvons y ajouter  le sophisme,   les scories intellectuelles d’où qu’elles viennent.

 

Honni soit qui  mal y pense, bénis soient les autres.

 

                                                                                                                     Jack Freychet

 

(1) Consulter http://www.education.gouv.fr/cid66583/conditions-de-scolarisation-et-facteurs-de-reussite-scolaire.html y sont abordées toutes les lacunes relevées à Villiers sur Orge, mais ce sont des sujets que Najat Vallaud - Belkacem, Valls, Hollande, n’abordent pas et pour cause, les autres non plus d’ailleurs pour se satisfaire de criailleries dans les hémicycles.

 

Voir en particulier sur le site :

Performances scolaires, orientation et inégalités sociales d’éducation

Évolution en France en quatre décennies par :

 

Mathieu Ichou             CNRS & Sciences Po

Louis- André Vallet    CNRS & Laboratoire de Sociologie quantitative

 

Court extrait : « En quatre décennies, l’inégalité devant l’école a partiellement changé de nature et est devenue apparemment davantage « méritocratique … Avant la réforme, les victimes de la sélection pouvaient en rendre responsable le système, qui ne leur avait pas donné leur chance. En leur donnant apparemment leur chance, sans pour autant combattre efficacement les pesanteurs sociologiques, la réforme des collèges a rendu les élèves responsables de leur échec ou de leur succès. Elle a transformé en mérite ou en incapacité personnelle ce qu’on aurait auparavant imputé aux hasards de la naissance. La charge des inégalités devant l’école n’incombe plus à la société mais aux individus. »

 

Note complémentaire de JF : Mais ce n’est évidemment qu’un des aspects du dossier, car c’est par  la source  des inégalités socioculturelles d'origine, qui s’aggravent, qu’il faut commencer, puis continuer au niveau des écoles maternelles et surtout primaires, le maillon faible. Au collège, c'est plus difficile car, pour l’essentiel, les jeux sont faits. Dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, ce sont ceux qui ont le plus intérêt au changement qui devraient en être le moteur. Les candidats une fois élus ont d’autres  préoccupations.

Partager cet article
Repost0
26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 17:43

NON aux fausses solutions, NON à l’austérité, NON à la misère,

Affaire de conviction et de détermination

 

Ainsi que je l’avais annoncé avant l’élection municipale l’heure de vérité approche, de bonnes âmes, en apparence seulement, s’agitent à l’approche du vote des différents budgets de la commune pour 2015.

 

Difficile de discerner qui est à l’origine de l’affiche « NON à la hausse des IMPOTS » et du tract qui a suivi de peu avec, au dos, un mot d’ordre identique pour ce qui concerne la tarification des prestations servies par la commune appliquée depuis le premier janvier (+ 2,5 % en moyenne). Que n’ont-ils engagé la bataille avant la prise de décision lors du Conseil du 9 décembre dernier ! Ils n’ont pas du voir venir, c’est pourtant  un sujet qui fait l’actualité depuis longtemps.

 

De prime abord il pouvait s’agir de l’opposition ou de ses satellites, éventuellement de laissés pour compte. Bien des indices conduisent à penser que le majorité y avait tout autant intérêt pour préparer le terrain avant le vote du budget pour 2015. Madame le maire ne vient-elle pas d’annoncer, lors de son allocution des vœux, qu’elle serait contrainte de réduire les dépenses de fonctionnement de 10 %, c'est-à-dire et sans entrer dans les détails que la commune devra absorber les hausses décidées par l’Etat au 1° janvier, financer l’augmentation de la charge de la dette par rapport à 2014 pour 190 000 euros tout en réduisant ses dépenses d’environ 420 000 euros sur d’autres chapitres soit au total autour de 610 000 euros et faire face aux besoins générés par la croissance démographique ainsi que par la réforme Peillon sur trois trimestres au lieu d’un seul. Evidemment tout est possible mais les conséquences en seront désastreuses pour les villiéraines et les villiérains.

 

Quelques rappels :

 

Qu’en est-il du budget de fonctionnement?

 

Un budget communal doit être adopté en équilibre, les recettes égalant les dépenses, à défaut le préfet peut le contester, le soumettre à la Chambre Régionale des Comptes, puis en fonction du rapport qui lui est transmis le renvoyer au conseil municipal pour ajustement, à défaut il le règle lui-même après avoir fait des coupes sombres dans les dépenses et (ou) augmenté les recettes en ponctionnant les ménages qui ne sont gagnant ni dans un cas ni dans l’autre.

 

Ou tailler dans la masse ?

 

La charge de la dette est une dépense obligatoire impossible d’y toucher. Les autres dépenses comprennent les crédits destinés à l’entretien courant du patrimoine, l’acquisition des fluides, eau, eau, gaz, électricité, fuel, essence, peintures…, la restauration, les activités para et péri scolaires, l’accueil de la petite enfance, les frais de personnel, les subventions à la vie associative et le financement du CCAS compétent en matière d’aide sociale : Elles progressent d’année en année mais c’est là qu’il faudra cisailler.

 

Les recettes proviennent des dotations de l’Etat, des subventions de la Région, du département, de la caisse d’allocations familiales qui sont en régression constante elles ne représentent qu’à peine un quart des recettes globales de la commune, l’essentiel, plus de 75 %, provient de l’impôt sur les ménages et du produit des prestations servies par la commune seule marge de manœuvre dont disposent les élus pour équilibrer la section de fonctionnement du budget, il va sans dire en augmentant les prélèvements sur les ménages.

 

Nous pouvons déjà mesurer chaque jour les conséquences de l’asphyxie progressive des finances communales par le pouvoir central au niveau de l’entretien des espaces verts, de la voirie restée de sa compétence, du patrimoine immobilier, du ménage des locaux, déjà fortement négligés, de l’érosion progressive des services rendus aux familles dans le cadre des activités para et péri scolaire, de l’accueil des jeunes enfants alors que déjà la réforme Peillon a été mise en œuvre au rabais. L’aide sociale et les subventions à la vie associative ne sont pas épargnées. La réorganisation programmée des services municipaux n’a d’autre objet que la réduction de la masse salariale avec comme corollaire la dégradation des conditions de travail. La liste n’est pas exhaustive…Les capacités d’auto financement des investissement ont déjà disparu alors que les besoins augmentent.

 

Les auteurs de l’affiche et du tract proposent la même thérapie pour la communauté d’Agglomération du Val D’orge dont les dotations pour 2015 ont été réduites  de plus de 4 millions d’euros. Les communes subiront les conséquences de ces mesures qui accélèreront l’érosion des prestations et inciterons les familles à rechercher des alternatives à caractère privé qui n’auront d’autre solution que d’accroître librement leurs recettes pour équilibrer les dépenses ou à défaut disparaître. Un gisement d’emplois selon un candidat aux élections cantonales, mais un mauvais palliatif qui reprend des forces au rythme de la casse des acquis sociaux. A ceux qui ne pourront payer il ne restera que le bénévolat déjà fortement sollicité par les associations, ou les yeux pour pleurer.

 

Bloquer l’augmentation des impôts locaux comme du coût des prestations, pourquoi pas, encore faudrait-il se donner les moyens de maintenir les services rendus à niveau, voire de les améliorer, mais cela passe inévitablement par la remise en cause des politiques d’austérités qui se succèdent, donnent des résultats calamiteux en matière de croissance, d’emploi et de pouvoir d’achat, creusent les déficits qui appellent de nouveaux tours de vis.

 

Les élus, ceux qui aspirent à les remplacer, tous se prétendent apolitiques, pour tromper l’opinion, mais subjugués par la crise dont-ils portent une part de responsabilité, ils n’imaginent pas qu’ils soit possible d’en sortir alors qu’elle n’est que construction humaine et non pas la résultante de l’invisible loi du marché, ce qu’ont fait les uns d’autres peuvent le défaire mais ils sont incapables de s’émanciper du chant des sirènes qui nous incitent à la résignation.

 

Ne nous laissons pas mener plus longtemps en bateau. Réagissons collectivement

 

La France est encore un pays riche avec un PIB par habitants parmi les plus élevé da la planète, d’autres font aussi bien, sinon mieux, avec beaucoup moins. Il suffirait de s’émanciper de Bruxelles, de partager plus équitablement, de mettre en œuvre quelques mesures de la plus élémentaire logique comme le contrôle des capitaux et le rétablissement des droits de douane sur la base du vieux principe « je t‘achète si tu m’achètes » pour rééquilibrer nos échanges internationaux, regagner aussi en compétitivité et retrouver le chemin de la croissance économique et par conséquent sociale tout en évitant à notre économie le piège mortel représenté par le Grand Marché Transatlantique en cours de gestation qui prévoit de nous rendre impuissants face aux investisseurs étrangers, contre lesquels les Etats n’auraient aucune possibilité de recours.

 

La fuite en avant dans la soumission, l’antithèse de la solidarité envers ceux qui souffrent le plus, n’est pas la solution.

 

NB: ce texte n'a pas pour prétention d'épuiser le sujet, surtout en matière de fiscalité. Les  commentaires sont ouverts.

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 09:56

Jack Freychet                                                                                     le 03 octobre 2014

Ancien maire de Villiers sur Orge

                                                                                         

          Lettre ouverte à Madame le Maire restée sans réponse ce 13 octobre 2014

                                                                                              

 

Suite vraisemblablement à un malaise (jusqu’à preuve du contraire), un employé communal en service commandé a perdu le contrôle du véhicule qu’il conduisait qui a heurté violemment une clôture rue Guy Môquet le 02 octobre 2014 vers 16 h 00.

 

Il n’y avait pas de trace de freinage au sol, la rue était déserte, il n’y a donc pas eu de victime collatérale. Imaginons quelles auraient pu être les conséquences en d’autres circonstances, à l’entrée ou à la sortie des écoles par exemple.

 

Compte tenu des antécédents de santé de la personne concernée, que vous n’ignorez pas, un accident de cette nature avait de fortes probabilités de se produire, son dossier médical a-t-il été transmis à la médecine du travail qui  aurait du formuler, à minima,  des réserves pour ce qui concerne la conduite des véhicules automobiles et des machines outils? 

 

Son médecin traitant vous avait-il alerté ?

 

J’ajoute que la « rumeur »,  j’utilise ce terme entre guillemets car il appartient à ceux qui la font courir d’infirmer ou de confirmer cette assertion. La rumeur, qui n’est pas sans fondements, fait état de pressions subies par l'intéressé dans l’exercice de ses fonctions qui ont conforté de toute évidence un mal être psychologique consécutif aux stigmates de sa pathologie originelle.

 

Cette déplorable affaire, qui aurait pu être encore plus dramatique, intervient apparemment dans le cadre du climat délétère qui s’est instauré insidieusement entre les élus, la hiérarchie, et le personnel communal qui n’a pas su, collectivement,  agir pour qu’il soit remédié à cette situation.

 

Citons par exemple la sanction que vous avez infligée à la responsable de la maison des jeunes pour une erreur d’appréciation, une vétille justiciable d’un simple rappel au règlement. Aujourd’hui vous avez fermé cette structure au motif d’un encadrement défaillant et de la baisse de fréquentation mais vous n’empêcherez nul de penser qu’il s’agit plutôt d’une amorce en vue de redéployer les moyens en personnel pour tenter de faire face à l’asphyxie financière des collectivités locale par le pouvoir central.  Il serait préférable de l’énoncer ouvertement. 

 

En tant que Maire, il vous devez prendre conscience du fait que vous portez la responsabilité politique de cette situation et qu’il vous appartient de nouer un véritable dialogue avec le personnel communal dont les membres doivent également admettre qu’en ce domaine l’individualisme n’est pas la solution.

 

Madame le Maire veuillez ne trouver dans cette missive que l’intérêt que je porte à la commune que j’ai dirigée durant 16 années ainsi mes sincères salutations.                                                              

                                                                           

                                                                                                            

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 13:45

Déclaration, commentaires, analyse sur quelques points de l'ordre du jour.

 

I Très haut débit – RTT – ERDF – RTE - SIGEIF

 

Madame le Maire

 

Tout vient à point pour qui sait attendre :

 

Interviewée  par le magazine  de l’agglo n° 70, à la question :

 

Pourquoi l’agglo n’a-t-elle pas attendu que les opérateurs privés installent leurs réseaux ?

 

Vous répondez fort justement:

 

« Les opérateurs allant là ou les investissements sont les plus rentables, si nous avions laissé le main aux initiatives privées, les premières zones desservies auraient été celles ou les connexions sont déjà satisfaisantes, laissant pour compte les zones les moins denses qui auraient du attendre jusqu’en 2020 pour avoir un service équivalent. »

 

Mais si l’appréciation est juste et montre bien la supériorité d’un service public sur des sociétés dont le seul souci est le profit le plus important dans le laps de temps le plus court il serait prématuré de conclure que, sur l’agglomération du val d’orge, le réseau fibre restera  public,

 

Pour au moins deux raisons car : 

 

D’une part s’il est  co- financé  par des fonds publics via l’agglo il l’est aussi par des capitaux privés qui ne laisseront pas leur part aux chiens,

 

D’autre part tous les fournisseurs d’accès privés devront y avoir accès conformément aux directives européennes qui interdisent tout obstacle à la concurrence dite libre et non faussée.

 

Ainsi nous nous retrouverons  dans la situation actuelle ou le réseau filaire cuivre est accessible à tous après avoir été bradé au privé. Ce sera toujours la foire d'empoigne.

 

Il en est  d’ailleurs de même des réseaux de transport - RTE-  et de distribution - ERDF- de l’énergie électrique comme de Réseau Ferré de France  -RFF-. Après le " plombier"  voici le " cheminot polonais" qui s’avance  en attendant l’Ukrainien et les autres. C’est dans la logique du pouvoir socialiste après celle de la Droite qui demande encore plus d’austérité.

 

Ces réseaux servent et serviront de faire valoir à la concurrence transfrontière pour générer des profits supplémentaires en abaissant les coûts salariaux sans que les concédants en particulier  les collectivités territoriales ne disent mot.

 

Pire encore beaucoup, dont Villiers sur Orge à l’unanimité des élus municipaux, se sont inscrites dans le cadre de la dérégulation de la distribution de l’énergie en adhérent au SIGEIF qui vient de confier leur approvisionnement en gaz à des entreprises privées :

 

  • Direct Energie de Louis Dreyfus (Le patron de l’Olympique de Marseille) qui a racheté POWEO, 

 

  • Antargaz filiale de l’entreprise américaine UGI Corporation,

 

  • EGF SUEZ engagé dans la course à l’internationalisation, dont l’Etat ne contrôle plus que 35,7 % du capital et les investisseurs institutionnels, les « fameux » zinzins plus de 52 %.

 

Or le Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France ne fédère semble-t-il que 176 communes, soit 4,9 millions d’habitants pour la compétence service public de la distribution qui, répartie en trois appels d'offres ne peut garantir un coût d’approvisionnement du  même niveau qu’un appel d’offre de niveau national  même diversifié à l’international.

 

 

Il s’agit par conséquent d’une prime, octroyée au privé, de même nature que celle du système bancaire qui prélève sa dîme après s’être approvisionné à la Banque centrale Européenne ce qui représente un surcoût pour les collectivités comme pour l’Etat qui pouvait auparavant emprunter à la Banque de France à des taux dérisoires voire nuls. C’est une  interprétation de la loi du marché toujours en faveur des nantis.

 

II La réforme Peillon

 

De l’avis quasi général  cette réforme se traduit par une fatigue accrue pour les élèves que dénoncent aussi bien les enseignants que les parents.

 

Les contribuables locaux ne pourront se satisfaire d’avoir à honorer la facture lorsque la majorité locale sera contrainte d’augmenter les taxes locales pendant  que l’ opposition s’abstiendra, comme à son  habitude, au motif qu’il y aurait encore des économies à réaliser sur d’autres chapitres budgétaires.

 

Améliorer la qualité de l’enseignement passe par toute une série de réformes sur lesquelles il serait trop long de revenir en aparté, disons que cela nécessite que l’Etat dégage  les moyens nécessaires, sinon nous irons de plus en plus vers une école à deux vitesses et l’échec scolaire ne fera que s’accentuer.

 

Les communes n’ont  pas à palier les carences de l’Etat en matière d’enseignement.

 

Tous les points sont d’importance et ne doivent pas être traité en catimini mais au grand jour, c’est  l’affaire de tous et non pas de quelques-uns fussent-ils élus aussi il est nécessaire  de faire appel à toute les bonnes volontés au travers de commissions extra municipales et ou de groupes de travail et non pas seulement  de réunion publiques, comme pour la fibre, qui n’apportent que des réponses parcellaires, le plus souvent toujours les mêmes, à défaut d’avoir au préalable recensé les vraies questions.

 

Il est nécessaire  que les différents groupes d’élus, la majorité comme l’opposition affichée se positionnent sur le sujet.

 

Si le projet de règlement avait fait l’objet d’études préalables entre les différents groupes le maigre  auditoire aurait fait l’économie de près d’une heure d’échanges fastidieux pour n’aboutir à aucun résultat tangible. Il ne faut pas chercher ailleurs l’origine de la désaffection des Villiéraines et de Villiérains à l’égard des réunions du conseil municipal qui se déroulent le plus souvent dans un langage ésotériques.

 

Pour ce qui concerne la réforme Peillon    la commune avait, lors de la séance précédente, demandé son report à la rentrée 2015, c’était une  juste décision, par contre les débat du 24 juin laisse subodorer sa mise en œuvre dès la rentrée de septembre ¹. Le temps dégagé par la réduction des horaires d’enseignement serait transformé en garderie récréative. Le projet aurait reçu l’aval de l’inspection académique. La restauration scolaire serait assurée le mercredi en complément de celle du centre de loisirs sans hébergement. Les coûts pour la commune seraient ainsi minimisés sans que pour autant madame le maire soit en mesure de donner les chiffres exacts faute d’avoir recensés  l’effectif concerné.

 

Monsieur Chevrier s’est étonné de  cette mise en œuvre au rabais tout en soulignant timidement les insuffisances  de l’Etat en la matière. Les représentants de Elan  Solidaire n’ont pas jugé utile, comme à l’habitude,  de dénoncer la politique d’austérité et de transferts de charges de l’actuel  gouvernement Valls - Hollande.

 

Les représentants des parents d’élèves étaient absents.

 

¹ Il se confirme que la mise en œuvre de la réforme des horaires scolaires sera mise en œuvre au rabais dès la rentrée de septembre 2014. Obtempérez  a dit le ministre, il n’y  pas à discuter. L’école à deux vitesses est sur les rails.

 

Partager cet article
Repost0
22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 17:30

 

Hôtel de Ville  - Salle du Conseil le 24 juin 2014

 

AFFAIRES GENERALES

 

Approbation du Compte Administratif  de la commune exercice 2013,

 

Approbation du Compte de Gestion du Trésorier Principal exercice 2013,

 

Approbation des résultats reportés du compte de gestion 2013 : budget Caisse des Ecoles,

 

Affectation du résultat de l'exercice 2013 dans le cadre du budget communal,

 

Décision Modificative n°1 au Budget Primitif de la Commune de l'année 2014 : équilibre budgétaire,

 

Approbation du Compte-rendu Annuel à la Collectivité Locale (CRACL) de la SORGEM - Opération «

Clos de la Vigne››, pour l'exercice 2013,

 

Bilan des acquisitions et cessions foncières 2013,

 

Taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE) : Actualisation,

 

Adhésion au groupement de commandes pour l'achat de gaz naturel du Sigeif ¹,

 

Approbation du règlement intérieur du Conseil Municipal,

 

Formation des élus,

 

Désignation des membres de la Commissio d’appel d’offre (CAO),

 

Désignation des représentants du Conseil Municipal au sein d'organismes extérieurs,

 

Commission Communale Impôts Directs - Proposition de membres à la DGFIP,

 

Composition du Comite Technique

 

POINTS D'INFORMA TION

 

Les rythmes scolaires,

 

L'avancement des travaux : Ecoles Malraux et  Brossolette- Salle de danse - le Clos de la Vigne-  Médiathèque.

 

Résidence la Seigneurie

 

QUESTIONS DIVERSES

 

 

Consulter à la suite pour SIGEIF:

 

http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=CE6A8188CC965A4DCA9BAAF53B5E1718.tpdjo11v_1?cidTexte=JORFTEXT000028738036&dateTexte=29990101

http://www.lagazettedescommunes.com/227816/une-nouvelle-success-story-gaziere-pour-le-sigeif/

Partager cet article
Repost0
27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:36

 27 mai 2014 - 19 h 30 en Mairie

 

Ordre du jour

 

Moratoire pour l’application des rythmes scolaires au 1° septembre 2015

 

Modification du règlement intérieur du multi accueil.

 

Commentaires, de ma part,  volontairement provocateurs:

 

En clair la majorité municipale propose de reporter la mise en œuvre locale de la refondation Peillon d’un an supplémentaire. C’est déjà ça en attendant mieux ! Il serait préférable de la refuser.

 

Notons que cette mesure concerne :

 

Les parents,

 

Les enseignants.

 

L’ensemble des contribuables locaux

 

Car n’étant  accompagnée d’aucun financement pérenne de la part de l’Etat, la réforme si elle se concrétise  se traduira, par  conséquent, par  des charges supplémentaires pour la commune alors que déjà Madame le Maire a laissé entendre lors du vote du budget pour 2014, le 28 avril dernier, qu’il serait l’année prochaine difficile d’équilibrer dépenses et recettes en l’absence d’augmentation des impôts locaux.

 

Cela fait beaucoup de personnes  qui pourraient souhaiter assister à cette réunion, à condition d’être informées de l’enjeu et de pouvoir accéder à la salle du conseil municipal qui ne peut accueillir qu’un auditoire d’une dizaine de personnes.

 

De cela aucun des groupes d’élus ne s’en est apparemment préoccupé subodorant, sans doute, que les contribuables locaux allaient encore une fois se comporter en vaches à fric dociles.

 

S’il est responsable,

 

  • Qu’une majorité municipale se préoccupe du financement des équipements nécessaires à la satisfaction des besoins des familles qu’elle a contribué à faire venir sur sa commune,

 

  • Qu’elle palie en cas de force majeure, la réduction des aides l’Etat, de la Région, du département de la Caisse d’allocations Familiale  décidées unilatéralement et sans concertation au mépris d’engagements antérieurs, sans quoi les chantiers resteraient en rade.

 

Il est proprement scandaleux que l’Etat tente de surcroît de lui faire supporter les conséquences de la réforme Peillon qui ne se traduira par aucune retombée positive au plan pédagogique pour les élèves comme pour les enseignants de Villiers sur Orge. Il suffit de lire et d’analyser le texte pour en être convaincu.

 

Qui connaît le dossier, qui est disposé à en débattre réellement ?

 

L’Ecole, au sens large, n’a que faire de mesurettes:

 

Des apprentissages fondamentaux jusqu’à une  formation professionnelle permettant l’accès à l’emploi, mais là d’autres conditions sont à remplir, tout est à revoir :

 

La formation des enseignants, la pédagogie, les programmes mais il faudrait commencer par le diagnostic qui ne doit pas être seulement le fait de quelques « spécialistes » mais également de ceux  qui souhaitent un système éducatif à même de contribuer à réduire les inégalités d’origine socio culturelles qu’il reproduit, aujourd’hui, toujours  fidèlement.

 

A défaut « Egalité des chances » restera un slogan vide de sens.

 

Les contribuables locaux n’ont pas à supporter les conséquences de l’impéritie et de l’ignorance de l’immense  majorité des élus à quelque niveau que ce soit qui, pour la plupart, ont démissionné face au diktat, du laisser faire également des  parents et de leurs associations.

 

A l’Etat ses compétences régaliennes en matière d’enseignement, aux communes les leurs, mais seulement les leurs. Dans cette période d’austérité c’est aux parents de supporter les conséquences de mesures qu’ils ont avalisées après, pour certains, les avoir sollicitées.

 

Que chacun assume les conséquences financières de ses actes Après tout, à Villiers sur Orge l’accueil péri et post scolaire n’était-il pas affaire privée avant mars 1977 date ou il fut pris en charge par une municipalité à direction communiste.

 

Les services publics avaient encore le vent en poupe, aujourd’hui ils sont progressivement démantelés sans que nul, ou très peu, n’y trouve à redire, dans le respect des directives européennes traduite en droit français par le  parlement.

 

Jusqu’où irons-nous si nous ne ruons pas dans les brancards ?  

 

Pour faire et valoir ce que de droit ce 26 mai en l’An de grâce 2014.

 

                                                                                                               Jack Freychet

Partager cet article
Repost0
26 avril 2014 6 26 /04 /avril /2014 10:08

A 19 h 30 Hôtel de Ville

 

Ordre du jour

 

I /  Approbation du procès verbal de la séance du conseil du 5 avril 2014

 

II /  Approbation du procès verbal de le séance du conseil  du 11 avril 2014

 

III /  Décisions prises par le maire pour la période allant du 11 au 27 avril

 

IV / Points nouveaux soumis au CM

 

1 Election des représentants du conseil municipal au CCAS,

2 Désignation des représentants du CM au sein des instances communuataires,

3 Désignation des représentants du CM à la SORGEM,

4 Vote des taux d'imposition 2014,

5 Approbation du budget primitif 2014,

6 Indemnité de conseil au Trésorier Principal de savigny sur Orge,

7 Attribution d'une   subvention municipale au COV pour  2014,

8 Attribution d'une subvention municipale à Loisirs et Culture pour 2014,

9 Attribution d'une subvention municipale au comité des Fêtes pour 2014,

10 Fixation de la cotisation pour 2014.

 

V / Points d'information:

  • Les rythmes scolaires

VI / Questions diverses

 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 17:41

Par Thierry Meyssan

Réseau Voltaire

 

L’opinion publique française a accueilli avec scepticisme la nomination d’un nouveau gouvernement après la défaite électorale des socialistes aux élections municipales. Elle accepte avec résignation les réformes annoncées dans l’intérêt économique général. En réalité, observe Thierry Meyssan, le changement de gouvernement n’a rien à voir ni avec l’échec économique, ni avec l’occasion présentée par cette défaite électorale, mais reproduit un exemple historique permettant au président Hollande de révéler progressivement ses choix politiques personnels. De même la réforme territoriale, telle qu’envisagée, n’a rien à voir avec des économies budgétaires, mais avec le projet de liquidation de la République française.

 

D’anciens ministres de Jean-Marc Ayrault forment le nouveau gouvernement de Manuel Valls. Seuls deux sont remplacés.

Présenté comme une réponse à la défaite socialiste aux élections municipales des 23 et 30 mars 2014, le nouveau gouvernement de Manuel Valls acte en réalité le virage opéré par François Hollande lors de sa conférence de presse du 14 janvier. Le président, élu comme ancien Premier secrétaire du Parti socialiste, ne réfute pas le modèle du colonisateur Jules Ferry dont il s’est inspiré jusqu’ici, mais veut en plus y ajouter le modèle des relations avec les grandes entreprises du chancelier allemand Gerhard Schröder.

 

Lors de son intronisation, le président Hollande plaça son quinquennat sous les auspices de Jules Ferry (1832-1893) qui défendit les intérêts du grand capital français en développant le colonialisme [1]. L’auguste socialiste rendit aussi l’école laïque gratuite et obligatoire pour que les « hussards noirs » (c’est-à-dire les instituteurs et non pas les sergents recruteurs) y forment les jeunes Français afin qu’ils deviennent les soldats de l’expansion coloniale et de la Première Guerre mondiale. Simultanément, Jules Ferry enclencha une lutte contre l’Église catholique, détournant ainsi la colère des classes opprimées de la haute bourgeoisie vers le clergé.

 

La première partie du mandat de François Hollande fut donc marquée par la relance de la guerre en Syrie —dont Nicolas Sarkozy s’était retiré après la chute de l’Émirat islamique de Baba Amr— [2], l’intervention au Mali à la demande du président mis en place par la France [3], puis l’intervention en République centrafricaine [4]. Toutes ces aventures furent coordonnées depuis l’Élysée, souvent contre l’avis de l’état-major interarmes et du ministre de la Défense, par le chef de cabinet militaire, le général traditionaliste Benoît Puga [5].

 

En outre, le président Hollande réalisa une réforme de la législation sur le mariage pour l’ouvrir aux personnes de même sexe, non que cette loi soit une demande des homosexuels, mais parce qu’elle divisa son opposition politique et assimila la droite à une forme d’obscurantisme. Il s’apprêtait à imposer également la théorie du genre de Judith Butler, mais semble avoir reculé niant même l’existence des travaux de la féministe.

 

La seconde partie du quinquennat, annoncée le 14 janvier, soit deux mois et demi avant les élections municipales, se veut « sociale-démocrate », au sens de l’Agenda 2010 du chancelier allemand Gerhard Schröder : il s’agit de redresser la production en facilitant le travail des grandes entreprises. Menée il y a une décennie, cette politique allégea l’État fédéral, rendit les entreprises exportatrices plus compétitives, mais augmenta considérablement les disparités sociales et la pauvreté. François Hollande reçut même à l’Élysée Peter Hartz, l’ancien conseiller du chancelier Schröder, mais nia vouloir en faire son propre collaborateur : l’ancien directeur du personnel de Volkswagen avait été condamné à deux ans de prison pour avoir corrompu les syndicalistes de son entreprise en leur payant pour 2,6 millions d’euros de prostituées et de voyages exotiques. Il n’a pas été précisé si le président Hollande souhaite suivre l’exemple de Peter Hartz jusqu’à sa quatrième réforme qui limite à trois mois la durée des assurances chômage.

 

Le président annonça également son intention de clore l’épisode du « mariage pour tous » qui commençait à menacer l’unité de sa propre majorité parlementaire.

 

Les élections municipales

Jamais dans l’histoire de France des élections municipales ne débouchèrent sur un changement de gouvernement. Il semblait en effet impossible de tirer des conclusions nationales de scrutins exclusivement locaux. Pourtant, si l’on considère les 788 communes de plus de 50 000 habitants (correspondant à 23 % de la population), on observe une abstention record, principalement parmi les électeurs ayant voté deux ans plus tôt pour François Hollande. L’ampleur du désaveu fut telle que de nombreuses mairies traditionnellement ancrées à gauche passèrent à droite, au profit de l’UMP.

 

Transformant cette défaite en occasion pour réaliser sa mue, le président Hollande annonça la nomination d’un nouveau Premier ministre, Manuel Valls, et le chargea de former un nouveau gouvernement « resserré, cohérent et soudé » afin de mettre en œuvre ses annonces du 14 janvier. Le président pense ainsi suivre les pas de François Mitterrand qui, en juillet 1984, congédia son Premier ministre ouvriériste Pierre Mauroy, abandonna ses 101 propositions, et désigna un grand bourgeois, Laurent Fabius, pour conduire une politique plus « réaliste ».

 

De même que les communistes refusèrent de participer au gouvernement Fabius chargé de brader les promesses sociales de l’élection présidentielle, de même les Verts se retirèrent du gouvernement Valls, refusant de partager son échec prévisible. De même que François Mitterrand avait choisi un Premier ministre juif et sioniste pour apaiser l’hostilité d’Israël, de même François Hollande a t-il choisi une des personnalités les plus engagées en faveur de la colonisation de la Palestine. De même que Laurent Fabius était un Premier ministre trop jeune et inexpérimenté pour s’imposer auprès du florentin François Mitterrand, de même Manuel Valls n’a pas eu la capacité de former lui-même son gouvernement et a dû s’accommoder des suggestions présidentielles.

 

Cependant, si François Mitterrand avait opéré un vrai changement de politique et d’hommes en 1984, François Hollande entend poursuivre la politique qu’il a progressivement fait émerger durant sa première année et demie de mandat. Aussi le nouveau gouvernement comprend-il les mêmes hommes que le précédant, à deux exceptions près, la mère de ses enfants, Ségolène Royal, et son vieil ami, François Rebsamen. Nous pouvons en conclure que son objectif n’est pas d’abandonner le sillage de Jules Ferry, mais d’y ajouter l’exemple des relations avec le Grand capital de Gerhard Schröder.

 

Le gouvernement de manuel Valls

Lors de son discours d’investiture à l’Assemblée nationale, le 8 avril, Manuel Valls a repris consciencieusement les directives du président Hollande : « pacte de responsabilité » avec le Medef (syndicat patronal), « transition énergétique » pour les Verts, et « pacte social » pour les classes populaires [6]. C’est-à-dire des choix ciblés pour satisfaire des catégories d’électeurs et non pas un ensemble politique cohérent.

 

Or les besoins de la France sont faciles à établir : depuis de nombreuses années l’État renonce à ses moyens d’intervention, en abandonnant sa monnaie par exemple, tout en multipliant ses strates administratives, ses lois et ses règlements. Au final, le pouvoir est empêtré par sa bureaucratie et a perdu toute efficacité.

 

Si quelques responsables politiques mettent en cause ce processus, très rares sont ceux qui proposent de le changer. En effet, cette direction a été prise sous l’impulsion du suzerain états-unien et un changement de cap supposerait une crise politique internationale majeure, comme celle ouverte en 1966 par Charles De Gaulle lorsqu’il expulsa soudainement l’Otan hors de France.

 

Il n’est donc pas inutile de relever l’annonce par Manuel Valls d’une réforme majeure qui n’avait pas été évoquée auparavant. Après avoir souligné son attachement à la construction européenne et au couple franco-allemand, tout en contestant les options de la Banque centrale européenne, le Premier ministre déclara vouloir réformer en profondeur le « millefeuille territorial ». Au cours des années, aux communes et aux départements se sont ajoutés des communautés de communes, des pays et des régions. Il a proposé de diviser par deux le nombre de régions, de supprimer les départements avec leurs Conseils généraux, et de favoriser les regroupements de communes probablement en vue de la suppression des plus petites. Si tout le monde s’accorde à considérer que ce « millefeuille » était indigeste et coûteux, le choix des strates supprimées ne correspond pas à l’histoire politique française, mais au projet de transition des États-nations à l’Union européenne. Ce projet, instillé par les États-Unis lors du Plan Marshall, substituerait de grandes régions aux États-nations et transférerait les pouvoirs régaliens à une entité bureaucratique, la Commission européenne. Il s’oppose clairement au projet de régionalisation gaulliste de 1969.

 

Il est pour le moins étonnant de voir cette réforme traitée par le Premier ministre comme une simple variable d’ajustement économique alors que sa finalité ultime est la disparition de l’État français, donc de la République française, au profit de la bureaucratie bruxelloise (Union européenne et Otan).

 

Pourtant, Manuel Valls termina son discours par une ode à la République. Il déclara étrangement que « La France, oui, c’est l’arrogance de croire que ce que l’on fait ici vaut pour le reste du monde. Cette fameuse "arrogance française" que nos voisins nous prêtent souvent, c’est en fait l’immense générosité d’un pays qui souhaite se dépasser lui-même ». Deux phrases ambigües qui peuvent signifier une volonté d’exemplarité, mais aussi au contraire rappeler le « devoir de civilisation » invoqué par Jules Ferry pour attaquer la Tunisie et la Chine.

 

Ou va la France ?

Le changement de gouvernement ne répond pas au vote des Français aux élections municipales, mais correspond à la stratégie personnelle de François Hollande qui révèle progressivement ses véritables objectifs politiques : reprise de la colonisation et défense des intérêts du Medef. Ce dernier ne représentant que le Grand capital (seul le cinquième le plus riche des entreprises est affilié à ce syndicat patronal). Nous sommes loin de la République, c’est-à-dire de la recherche de l’intérêt général.

 

Cette politique a sa logique : en temps de crise, il est impossible d’accroître l’exploitation de la classe ouvrière, il faut aller chercher les super profits à l’étranger, chez des peuples qui n’ont pas les moyens de se défendre. Le sang va encore couler en Syrie et en Afrique, tandis que la misère va continuer à s’étendre en France.

Source Al-Watan (Syrie)

Partager cet article
Repost0
3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 17:16

Pourquoi Hollande s’est-il senti conforté dans ses orientations

 

Claque, gifle, dès la publication des résultats les commentateurs  n’ont pas été avares de superlatifs pour qualifier l’ampleur du désaveu,  on peut même subodorer que s’ils n’ont pas usé de la terminologie coup de pied au c…  ils l’ont si fortement pensé que beaucoup ont cru l’entendre y compris Hollande qui, plagiant médiocrement un homme  politique de renom a cru devoir tenter de nous faire comprendre qu’il avait compris l’avertissement.

 

C’était un leurre. Il a maintenu le cap et choisi pour l’accompagner Emmanuel Valls,  dont la posture droitière n’a rien à envier à celle de Sarkozy et Copée. C’est l’homme le plus à droite du PS ; il est  plébiscité  par l’UMP et tout ce que la France compte de plus réactionnaire. Quoi  qu’il arrive, y compris  une fronde au sein du PS, ce gouvernement disposera d’une large majorité  pour sabrer le pouvoir d’achat, poursuivre la casse de la protection sociale.

 

Treize des ministres retenus appartenaient à l’équipe précédente. Les mesures annoncées restent les mêmes, seule  l’appellation  change avec un  objectif faire croître les profits : Sans le moindre contrôle sur les mouvements  spéculatifs ils se tourneront immanquablement vers les paradis fiscaux et les pays à plus bas coûts.

 

Le pacte de responsabilité est renommé  réduction des cotisations sociales patronales qui sont accompagnées, pour la forme et surtout  l’alibi, d’une légère  baisse de celles appliquées aux  salaires soit quelques euros en plus pour ceux qui ont encore un emploi, qui verront leurs impôts s’envoler pour tenter de combler les trous, encore moins pour les précaires et les intermittents, rien pour les chômeurs, ne parlons pas des exclus réduits à la soupe populaire…

 

Le MEDEF qui disait déjà "il faut   une amélioration des marges des entreprises, donc une baisse massive du coût du travail et de la fiscalité (Sous entendu sur les entreprises) "  doit être satisfait.

 

Comment sera financée la protection sociale,  santé, maladie, accidents du travail et maladies professionnelles, famille, retraite, sans même parler de la dépendance ? La réponse est en blanc mais nous savons déjà que, si nous ne nous en mêlons pas, nous devrons supporter des sacrifices supplémentaires.

 

Suspendu le temps de la campagne électorale le train de hausse est reparti  avec effet rétroactif en particulier pour l’électricité. Avec la fin des trente cinq heures c’est l’accélération  du chômage assurée. Il  n’avait pourtant pas besoin de ça pour progresser. 

 

Les gens qui nous gouvernent devraient savoir que la baisse du pouvoir d’achat réduit les débouchés sur le marché et par conséquent les  recettes fiscales, les déficits se creusent la dette augmente et en avant pour un nouveau tour de vis.  Soit ils ignorent les fondamentaux en matière économique soit ils nous prennent pour des imbéciles.

 

A moins qu’ils ne s’agissent d’autre chose.

 

Certes on peut interpréter le résultat du scrutin, des abstentionnistes aux suffrages  exprimés, comme un désaveu cinglant de l’action du gouvernement Ayrault et de la gauche auto proclamée en général. Mais était-ce un scrutin pour un changement d’orientation politique ou pour remplacer le présentoir ?

 

Sans contestation possible c’est le second terme de l’alternative qui l’emporte. En accordant leurs suffrages à la droite les électrices et les électeurs ont validé la seconde hypothèse. Une large majorité des candidats estampillés socialistes ou alliés avec eux ont toujours refusé de dénoncer la politique mise en œuvre depuis 2012. Ils resteront égaux à eux mêmes

 

 Dans ces conditions Hollande assisté cette fois de Valls avait toute latitude afin de  poursuivre dans la même voie. Il ne s’en est pas privé. Les verts ont effectué un replis stratégique en nous enfumant avec un réchauffement climatique qui piétine depuis près de vingt ans malgré l’augmentation des émission de carbone. Le PCF a pratiqué les alliances à la carte, ici dans la majorité présidentielle là dans une opposition  bridée par un européisme sans perspective. 

 

Villiers sur Orge n’échappe pas à la règle, la droite qui a toujours refusé de dénoncer la politique de Sarkozy conforte encore ses positions au second tour. Son  score associé   à celui de Villiers 2014 culmine à près de 62 %; Pire encore croyant  voter à gauche des électrices et des électeurs  ont accordé leurs suffrages  à des gens (messieurs Fraysse et Simons) qui eux aussi ont refusé obstinément de condamner la politique du tandem Ayrault Hollande, ce qui représente au total. 92  % (¹) des suffrages exprimés.

 

Un véritable plébiscite, un blanc seing que le président de la République s’est empressé d’utiliser sur le champ.

 

Seuls les abstentionnistes protestataires et une fraction de l’électorat résiduel de monsieur Chevrier, un européiste convaincu qui a part des mots « pieux » n’a proposée aucune alternative crédible ,  peuvent conserver  le bénéfice du doute mais c’est bien maigre.

 

Allons, le changement par les urnes n’est pas pour demain. A suivre...

 

¹ Résultats Municipales 2014 Villiers sur Orge

Partager cet article
Repost0
2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 16:14

Par    Jacques Sapir

31 mars 2014

 

Au lendemain de ce qu’il faut bien appeler l’une des pires défaites subies par la « gauche de gouvernement » dans des élections locales, une défaite qui vit des villes gagnées par les socialistes il y a plus de 100 ans passer à droite (comme Limoges), le Président s’est décidé à remercier le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault et à nommer à sa place Manuel Valls. Le discours dans lequel cette décision importante fut annoncée fut pénible à entendre et encore plus à regarder. Un homme fatigué, au visage inexpressif, récitait ces banalités que savent trouver les politiques en ces moments-là, tel un oncle de province venu à un enterrement d’un vague cousin et qui récite sans trop y croire des condoléances. On a eu droit à « gouvernement de combat », et « équipe resserrée », des mots qui n’ont strictement aucun sens et qui sont usés d’avoir trop servi. La voix était mal posée et le Président buta à deux reprises sur les mots, comme si la décision lui coûtait. Et il est vrai que pour un homme d’habitudes, dont il est dit qu’il n’aime pas trancher, c’était tailler dans le vif que d’annoncer une telle nomination. Pourtant, cette décision pourrait s’avérer une redoutable erreur, et l’obliger à faire sous peu des choix qui seront autrement plus dramatiques.

 

Une erreur de casting

 

C’est une erreur d’abord car Manuel Valls ne répond pas à l’attente des Français, que ce soit sur le chômage ou le pouvoir d’achat. Non que l’homme soit sans qualités. Simplement, ces dernières ne sont pas la réponse à la question posée par le corps électoral, qu’il se soit manifesté ou qu’il se soit maintenu. Il n’est tout simplement pas en adéquation avec la situation du pays. Même dans la demande de « sécurité », qui est réelle, on mélange la sécurité des biens et des personnes, la sécurité sociale et surtout la sécurité de l’emploi. Or, Manuel Valls n’a pas de réponses aux questions posées. Et ce n’est pas la feuille de route laborieusement balbutiée par le Président qui peut lui en fournir. Il n’est pas possible de conserver le cap défini depuis maintenant plusieurs mois et de lutter contre le chômage. Les chiffres de ces 22 derniers mois le montrent de manière incontestable. Or, aujourd’hui, le chômage est bien la première des préoccupations des Français. La Président n’a pas évoqué sa malencontreuse promesse d’inversion de la courbe, et pour cause. Cette dernière ne cesse de monter. Mais, en plus, cette politique ne réussit même pas à réduire les déficits. Les chiffres publiés par l’INSEE en font foi. En dépit des hausses d’impôts, le déficit pour 2013 atteint 4,3%. Car, à chaque nouvelle ponction fiscale le PIB se réduit, ce qui réduit à son tour et mécaniquement les recettes fiscales. Notons que sans ce déficit, pourtant important, l’économie française serait plongée dans une profonde récession. Mais, c’est bien cher payer la résilience de la croissance, qui aura été de 0,3% en 2013. Si la France avait effectivement réduit son déficit à 3,7%, comme annoncé à Bruxelles en début d’année 2013, il y a gros à parier que nous serions en dessous de 0%. Le pacte de solidarité qui a été annoncé comme un « équivalent » au pacte de responsabilité mal ficelé, bricolé et rejeté par les partenaires sociaux, risque fort de donner lieu à son tour à un nouveau bricolage.

 

Une erreur de politique

Mais il y a erreur derrière l’erreur. En fait, François Hollande cherche à jeter du lest (un peu…) mais il reste persuadé que sa politique est la bonne. Ce en quoi il se trompe lourdement. La France souffre d’une problème de compétitivité, non seulement à l’export, mais aussi sur son marché intérieur. Le « pacte de responsabilité » ne va jouer qu’à la marge. Non seulement l’écart de compétitivité accumulé depuis 2000 du fait de la différence d’inflation structurelle avec l’Allemagne est trop grand, mais la hausse constante de l’Euro (justement dénoncée par Arnault Montebourg) creuse cet écart dans notre commerce avec les pays « hors-zone Euro ».

Graphique 1

 

Source : Bloomberg

Les experts du Ministère des finances ont calculé qu’une dépréciation de 10% par rapport au Dollar aurait un effet sur la croissance globale de 1,5%. Si l’on extrapole avec une dépréciation tant avec les pays « hors-zone » qu’avec les pays de la zone Euro, on aboutit à un potentiel de 5% de croissance avec une dépréciation de -20%. Mais, pour cela il faudrait quitter le zone Euro. Cela, notre Président s’y refuse, tout en sachant pertinemment que c’est la solution à la fois la plus simple et la plus efficace pour que l’industrie française retrouve sa compétitivité. Il ne peut concevoir que la monnaie unique soit un échec quand tout son intellect ne cesse de le répéter. Il y a quelque chose de tragique dans l’obstination d’une volonté contre l’intelligence. Et cette tension aussi était perceptible dans la courte allocution télévisée du Président. Il a même évoqué la possibilité d’une « renégociation » avec l’Europe des conditions économiques faites à la France. Mais ici, on n’est plus dans le domaine de l’erreur mais dans celui du mensonge. Car, ces conditions que François Hollande prétend « renégocier », il les a fait voter par le Parlement. On ne voit pas, dans ces conditions, ce que nos partenaires pourraient bien accepter de « renégocier ». La vérité, et l’on peut penser que François Hollande en est désormais conscient, c’est que l’Euro est un piège qui condamne la croissance et nous contraint à une austérité suicidaire. Mais, cette conscience est étouffée immédiatement par l’illusion que l’Euro est politiquement indispensable à l’Union européenne, alors même qu’il la détruit de manière implacable.

Dès lors, se refusant à prendre le choix logique d’une sortie de l’Euro, il ne reste plus à François Hollande qu’une politique faite d’expédients. Le dernier est la nomination de Manuel Valls à Matignon. Les effets positifs ne se feront sentir que quelques semaines, et le Président se retrouvera, après les élections européennes, dans une situation encore pire que celle qu’il affronte maintenant. Peut-être est-il dans son caractère de ne pouvoir se décider à prendre la mesure qui s’impose. Mais alors, il ne fallait pas briguer la fonction qu’il occupe. Présider, sous la Vème République, c’est gouverner. Et gouverner, c’est choisir.

Partager cet article
Repost0