Dossier en 3 parties.
Contrairement à ce qu’affirment péremptoirement les européistes l’ Union Européenne, l’euro atlantisme, l’OTAN, ce n’est pas la Paix et le progrès social.
- C’est la VIOLENCE des ARMES, LA MORT, les destructions un peu partout sur la planète sous les prétextes les plus fallacieux les uns que les autres, y compris à nos portes, en Europe, dans l’ex Yougoslavie pour nourrir des intérêts égoïstes.
- C’est l’exacerbation des nationalismes, les poussées de l’extrême droite jusqu’à la prise de pouvoir des néonazis en Ukraine avec l’aval les dirigeants occidentaux…
- C’est la guerre économique et les délocalisations qui s’ensuivent, le chômage, les jeunes qui galèrent les vieux qui désespèrent ou les deux à la fois, la misère qui s’étale…
Il nous faut sortir de ce système qui nous écrase pour retrouver notre souveraineté monétaire et relancer notre économie.
L'important ce sont les valeurs de la république aujourd’hui bafouées et la défense des acquis sociaux que l'institution européenne entend réduire à néant.
Ne livrez pas la France, ses usines, aux apatrides du portefeuille.
Le 25 mai, n’élisez pas des candidats européistes qui toujours promettent l’embellie pour plus tard et cautionnent le pire en permanence, abstenez vous, mieux encore accordez vos suffrages à L’UPR, un mouvement de libération nationale, qui présente des candidats dans toutes les circonscriptions. Il entend rassembler, au-delà des clivages traditionnels, afin de faire sortir juridiquement la France de l'euro, de l'Union européenne, et de l’asservissement aux Etats Unis d’Amérique.
Ci-dessous quelques extraits de la profession de foi de Union Populaire Républicaine à l’occasion du scrutin de 25 mai.
« Une vision fidèle aux idéaux républicains, rejetant tout extrémisme et garantissant la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes pour sortir l’UE !
C’est le principe même de « construction européenne » qu’il faut remettre en cause
- Les traités européens nous ont été imposés (référendum de 2005 trahi en 2008) ; les technocrates qui dirigent l ’UE ne sont élus par personne.
- La politique de l’UE est contraire aux attentes des Français ; les programmes électoraux appelant au changement sont incompatibles avec les traités européens.
- Changer l’Europe » est impossible car il faut l’unanimité des 28 États (article 48 du TUE*) ; tout projet d ’« autre Europe » relève de l’illusion, voire de la tromperie.
- Le traité transatlantique, actuellement négocié dans notre dos pour le bénéfice des grands groupes industriels et financiers mondiaux, sera inévitable si nous restons dans l’UE.
- Notre appartenance à l’OTAN nous entraîne dans les guerres illégitimes et illégales voulues par Washington, contre nos intérêts fondamentaux.
- Il est parfaitement possible de sortir de l’UE sereinement et légalement (article 50 du TUE*), ce que seule l’UPR propose vraiment. Tous les autres partis ne proposent que de « renégocier les traités », allez vérifier leurs programmes !
Depuis 2007, nous expliquons précisément (analyses détaillées et conférences en ligne sur www.UPR.fr) pourquoi les traités européens et l ’euro sont directement responsables du désastre actuel, et pourquoi
l’appartenance à l’ OTAN est néfaste pour la France.
Il est vraiment urgent de mettre provisoirement de côté le clivage droite, centre, gauche, afin de se rassembler pour sortir de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN. »
Les structures de l’Union Européenne :
- La commission Européenne dont les membres ne sont pas élus mais désignés par leurs gouvernements respectifs.
- Le conseil Européen qui est composé des chefs d’Etats de l’UE (A ne pas confondre avec le Conseil (ou Conseil des ministres ou Conseil de l’Union européenne) qui réunit les ministres de l’UE, ni avec le Conseil de l’Europe qui est une organisation tout à fait distincte de l’Union européenne.
Véritable centre de décision politique le Conseil Européen donne les impulsions nécessaires au développement de l’Union et en définit les orientations politiques générales et les priorités. (Il n’exerce officiellement pas de fonction législative njf. mais il tient le manche et maintien le cap)
Le président de la Commission européenne est élu à la majorité par le Parlement européen sur proposition du Conseil européen qui désigne son candidat à la majorité qualifiée. Si ce candidat n’est pas élu, le Conseil européen en propose un nouveau dans un délai d’un mois, et selon la même procédure (art. 17 TUE).
Les autres commissaires sont désignés par les Etats membres Le président répartit les portefeuilles entre eux. La liste des commissaires est ensuite adoptée par le Conseil à la majorité qualifiée. Le Collège ainsi constitué fait l’objet d’un vote d’approbation au Parlement européen après audition des candidats devant les commissions parlementaires concernées.
Après approbation du Parlement, les chefs d’État et de gouvernement (le Conseil européen) nomment officiellement la Commission en statuant à la majorité qualifiée.
Enfin il convient de noter que si la grande majorité des lois européennes sont prises selon la procédure législative ordinaire, PLO (art. 294 TFUE) qui confère le même poids au Parlement européen et au Conseil (Avant le traité de Lisbonne c’était la co-décision) mais cette procédure prévoit que la Commission a le monopole de l’initiative : Elle seule peut présenter des propositions d’actes. Même si une majorité du parlement le souhaitait elle ne pourrait intervenir qu’à la marge sur des points qui ne remettent pas en cause le système.
Que reste-il aux parlementaires s’il leur prenait l’envie de ruer dans les brancards, ce qu’ils n’ont pas osé faire depuis des décennies, sinon se démettre ? Mais la place est trop bonne. Ils y tiennent.
Au lendemain du 25 mai les gouvernements resteront ce qu’ils étaient la veille et conserveront les mêmes critères pour désigner les commissaires européens.
Même en imaginant par l’absurde un changement de majorité au sein du parlement Européen, ainsi que l’écrit le parti socialiste dans un tract récent, qui permettrait d’élire Martin Schulz (PSE) à la présidence du parlement ça n’en ferait pas pour autant un homme du changement car il sort du même tonneau que les Hollande, Ayrault, Fabius et Valls qui nous tondent la laine sur le dos encore plus ras que ne l’avait fait Sarkozy dont les rodomontades actuelles ne changeront rien car c’est la Chancelière allemande qui décide.
L’UMP quant à elle lui a abandonné son héritage gaulliste, d’autres proposent ce qui équivaut à un cautère sur une jambe de bois ou remettent à plus tard, lorsque nous mangerons les pissenlits par la racine, ce qui s’impose aujourd’hui.
Quelques têtes tomberons peut être au sein des instances européennes, elles seront recasées, mais la politique mise en œuvre ne fera qu’aggraver nos conditions de vie, de survie pour un nombre grandissant, jusqu’à ce que nous nous affranchissions nationalement de ce carcan.
C’est dans cette perspective que j’apporte, cette année, et sans renier aucune de mes convictions, mon soutien à L’UPR de François Asselineau, comme je l’aurais apporté au général de Gaulle, lors de la seconde Guerre mondiale si j’avais été en âge de le faire. Avec l’appui de la résistance intérieure, ou le Parti Communiste Français avait joué un rôle prépondérant, il avait évité que la France soit mise sous protectorat des Etats-Unis, au travers de l’Amgot, un plan qui visait à imposer un gouvernement militaire pour ensuite y installer un gouvernement à leur dévotion.
Aujourd’hui ça n’a pas changé la pratique s’est simplement étendue à l’ensemble de la planète.
Jack Freychet
Photo reprise sur comité Valmy