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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 13:05

Dossier en 3 parties.

 

Contrairement à ce qu’affirment péremptoirement les européistes l’ Union Européenne, l’euro atlantisme, l’OTAN, ce n’est pas la Paix et le progrès social.

 

  • C’est la  VIOLENCE des ARMES, LA MORT, les destructions un peu partout sur la planète sous les prétextes les plus fallacieux les uns que les autres, y  compris à nos portes,  en  Europe, dans l’ex Yougoslavie pour nourrir des intérêts égoïstes.

 

  • C’est l’exacerbation des nationalismes, les poussées de l’extrême droite jusqu’à la prise de pouvoir des néonazis en Ukraine avec l’aval les dirigeants occidentaux…

 

  • C’est la guerre économique et les délocalisations qui s’ensuivent, le chômage, les jeunes qui galèrent les vieux qui désespèrent ou les deux à la fois, la misère qui s’étale…


Il nous faut sortir  de ce système qui nous écrase pour retrouver notre souveraineté monétaire et relancer notre économie.
 
L'important ce sont les valeurs de la république aujourd’hui bafouées et la défense des acquis sociaux que l'institution européenne entend réduire à néant.

 

Ne livrez pas la France, ses usines, aux apatrides du portefeuille.

 

Le 25 mai, n’élisez pas des candidats européistes qui toujours promettent l’embellie pour plus tard et  cautionnent le pire en permanence,  abstenez  vous, mieux encore  accordez vos suffrages à L’UPR, un mouvement de libération nationale, qui présente des candidats dans toutes les circonscriptions. Il entend rassembler, au-delà des clivages traditionnels, afin de faire sortir juridiquement la France de l'euro, de l'Union européenne, et de l’asservissement aux Etats Unis d’Amérique.

 

 

Ci-dessous quelques extraits de la profession de foi de Union Populaire Républicaine à l’occasion du scrutin de 25 mai.

 

 

« Une vision fidèle aux idéaux républicains, rejetant tout extrémisme et garantissant la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes pour sortir  l’UE !

 

C’est le principe même de « construction européenne » qu’il faut remettre en cause

 

  • Les traités européens nous ont été imposés (référendum de 2005 trahi en 2008) ; les technocrates qui dirigent l ’UE ne sont élus par personne.

 

  • La politique de l’UE est contraire aux attentes des Français ; les programmes électoraux appelant au changement sont incompatibles avec les traités européens.

 

  • Changer l’Europe » est impossible car il faut l’unanimité des 28 États (article 48 du TUE*) ; tout projet d ’« autre Europe » relève de l’illusion, voire de la tromperie.

 

  • Le traité transatlantique, actuellement négocié dans notre dos pour le bénéfice des grands groupes industriels et financiers mondiaux, sera inévitable si nous restons dans l’UE.

 

  • Notre appartenance à l’OTAN nous entraîne dans les guerres illégitimes et illégales voulues par Washington, contre nos intérêts fondamentaux.

 

  • ­ Il est parfaitement possible de sortir de l’UE sereinement et légalement (article 50 du TUE*), ce que seule l’UPR propose vraiment. Tous les autres partis ne proposent que de « renégocier les traités », allez vérifier leurs programmes !

 

Depuis 2007, nous expliquons précisément (analyses détaillées et conférences en ligne sur www.UPR.fr) pourquoi les traités européens et l ’euro sont directement responsables du désastre actuel, et pourquoi

 l’appartenance  à l’ OTAN est néfaste pour la France.

Il est vraiment urgent de mettre provisoirement de côté le clivage  droite, centre, gauche, afin de se rassembler pour sortir de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN. »

 

Les structures de l’Union Européenne :

 

  • La commission Européenne dont les membres ne sont pas élus mais désignés par leurs gouvernements respectifs.
  • Le conseil Européen qui est composé des chefs d’Etats de l’UE (A ne pas confondre avec le Conseil (ou Conseil des ministres ou Conseil de l’Union européenne) qui réunit les ministres de l’UE, ni avec le Conseil de l’Europe qui est une organisation tout à fait distincte de l’Union européenne.

Véritable centre de décision politique le Conseil Européen  donne les impulsions nécessaires au développement de l’Union et en définit les orientations politiques générales et les priorités. (Il n’exerce officiellement  pas de fonction législative njf. mais il tient le manche et maintien le cap)

 

Le président de la Commission européenne est élu à la majorité par le Parlement européen sur proposition du Conseil européen qui désigne son candidat à la majorité qualifiée. Si ce candidat n’est pas élu, le Conseil européen en propose un nouveau dans un délai d’un mois, et selon la même procédure (art. 17 TUE).

 

Les autres commissaires sont désignés par les Etats membres Le président répartit les portefeuilles entre eux. La liste des commissaires est ensuite adoptée par le Conseil à la majorité qualifiée. Le Collège ainsi constitué fait l’objet d’un vote d’approbation au Parlement européen après audition des candidats devant les commissions parlementaires concernées.

 

Après approbation du Parlement, les chefs d’État et de gouvernement (le Conseil européen) nomment officiellement la Commission en statuant à la majorité qualifiée.

 

Enfin il convient de noter que si la grande majorité des lois européennes sont prises selon la procédure législative ordinaire, PLO (art. 294 TFUE) qui confère le même poids au Parlement européen et au Conseil (Avant le traité de Lisbonne c’était la   co-décision) mais cette  procédure prévoit que la Commission a le monopole de l’initiative : Elle seule peut présenter des propositions d’actes. Même si une majorité du parlement le souhaitait elle ne pourrait intervenir qu’à la marge sur des points qui ne remettent pas en cause le système.

 

Que reste-il aux parlementaires s’il leur prenait l’envie de ruer dans les brancards, ce qu’ils n’ont pas osé faire depuis des décennies, sinon se démettre ? Mais la place est trop bonne. Ils y tiennent.

 

Au lendemain du 25 mai les gouvernements resteront ce qu’ils étaient la veille et conserveront les mêmes critères pour désigner les commissaires européens.

 

Même en imaginant par l’absurde un changement de majorité au sein du parlement Européen, ainsi que l’écrit   le parti socialiste dans un tract récent,  qui permettrait d’élire  Martin Schulz (PSE) à la présidence du parlement ça n’en ferait pas pour autant un homme du changement car il sort du même tonneau que les Hollande, Ayrault, Fabius et Valls qui nous tondent la laine sur le dos encore plus ras que ne l’avait fait Sarkozy dont les  rodomontades actuelles ne changeront rien car c’est la Chancelière allemande qui décide.

 

L’UMP quant à elle lui a abandonné son héritage gaulliste, d’autres proposent ce qui équivaut à un cautère sur une jambe de bois ou remettent à plus tard, lorsque nous mangerons les pissenlits par la racine, ce qui s’impose aujourd’hui.

 

Quelques têtes tomberons peut être au sein des instances européennes, elles seront recasées, mais la politique mise en œuvre ne fera qu’aggraver nos conditions de vie, de survie pour un nombre grandissant, jusqu’à ce que nous nous affranchissions nationalement de ce carcan.

 

C’est dans cette perspective que j’apporte, cette année, et sans renier aucune de mes convictions, mon soutien à L’UPR de François Asselineau, comme je l’aurais apporté au général de Gaulle, lors de la seconde Guerre mondiale si j’avais été en âge de le faire. Avec l’appui de la résistance intérieure, ou le Parti Communiste Français avait joué un rôle prépondérant,  il  avait évité que la France soit mise sous protectorat des Etats-Unis, au travers de l’Amgot, un plan qui visait à imposer un gouvernement militaire pour ensuite y installer un gouvernement  à leur dévotion.

 

Aujourd’hui ça n’a pas changé la pratique s’est simplement étendue à l’ensemble de la planète.

                                                                                                   Jack Freychet

 

Photo reprise sur comité Valmy

 

 

 

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 09:15

Un triste sort attend désormais les citoyens grecs qui ne sont pas d'accord avec les structures, les institutions, les représentants, les mesures ou les instruments de l’Union européenne.

Depuis le jeudi 24 Octobre, le Code pénal hellène a introduit l'article 458, qui est une mesure relative à la "violation du droit communautaire", dans lequel il est prévu un emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans pour les citoyens qui agissent contre les structures européennes, mais aussi, pour ceux qui protestent ou expriment un désaccord comme l’opposition aux sanctions. Deux ans de prisons aussi pour ceux qui vont à l’encontre des gouvernements et des représentants de l'UE.

Vous l‘aurez compris, toute personne qui entrave la politique de l'UE risque la prison !

Après les 2 millions d’euros dépensés par le Parlement européen pour bloquer les blogs, sites web et autres affiches eurosceptiques, aujourd’hui, en Grèce, pour pouvoir s’exprimer librement, il faut ne pas avoir peur de passer derrière les barreaux.

La liberté d’expression est donc morte, et avec… la démocratie, puisque avec cet article, c'est l'ensemble des grecs qui est visé, et pas seulement les opposants politiques.

C’est confirmé, l’UE est une dictature…

Aux citoyens des autres pays d’Europe, préparez-vous, parce que l’Union Européenne n’existe pas pour vous, elle vous combat, dans un unique but financier.

Alexander Doyle pour WikiStrike

http://aggiornare1.altervista.org/2013/10/28/reato-penale-di-opinione-anti-ue-in-grecia/#

Via Comité Valmy

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 10:19


 

Ils voteront FRONT DE GAUCHE

 

 

Le 7 juin nous serons appelés à élire nos députés européens.

 

Cette consultation est d'une importance primordiale pour l'avenir de l'Europe et de ses populations

Elle se déroulera dans un contexte de casse des acquis sociaux et  d'une  crise économique, financière et sociale qualifiée d'historique  qui est  la conséquence de déréglementations généralisées, menées par la droite et la social démocratie sous la pression des financiers et des firmes multinationales, qui ont  placé la rentabilité financière des capitaux et la concurrence au dessus de toute considération humaine. 

L'Union européenne s'est totalement engagée dans ce modèle néolibéral capitaliste au fil des vingt dernières années. Une exigence émerge de cette expérience: Il faut réorienter sa construction pour harmoniser les protections sociale par le haut, retrouver le plein emploi, dire non à l'euro de la vie chère, au chômage généré par la concurrence libre et non faussée qui conduit aux délocalisations et rééquilibrer de manière concertée nos échanges avec nos partenaires.

Cette exigence ne cesse de grandir en France, en  Europe mais également à travers les continents. Aujourd'hui des millions d'hommes et de femmes se mobilisent pour faire entendre leur soif de justice,  de changement, plus de solidarité. 

Les forces  progressistes sont ainsi confrontées à un triple défi : celui de se montrer utiles aux peuples dans une situation qui s'annonce comme devant être de plus en plus dramatique, celui d'être capables de gagner la bataille des idées sur les choix politiques et économiques  à proposer pour s'attaquer aux racines de la crise, celui de réussir à rassembler, autour de ces choix, suffisamment de femmes et d'hommes pour ouvrir une perspective de changement dans le cadre d'un développement durable. 

Nous soutenons cette démarche unitaire mais elle ne peut  aboutir qu'avec votre contribution active. 

Voter Front de Gauche le 7 juin ce sera:

- Dire non à la politique rétrograde conduite par Nicolas Sarkozy et l'UMP, voulue par le MEDEF, sous l'égide de l'Union Européenne et  faire de ce vote l'expression d'un NON au traité de Lisbonne, réincarnation du projet de traité  constitutionnel, que le Président de la République a fait ratifier  par la Chambre des députés et le sénat  après que la constitution ait été modifiée au Congrès de Versailles par les parlementaires de droite (UMP et Modem) avec hélas la complicité de la majorité des parlementaires socialistes, verts et radicaux de gauche au mépris du référendum de mai 2005...

 - Donner un coup d'arrêt au déclin social, en élisant des députés qui se feront le relais des luttes sociales auprès de l'instance Européen et  proposent   de redonner la parole aux peuples pour redéfinir un projet européen et les nouvelles institutions qui l'accompagneront. Ils exigeront en outre la mise au point d'un véritable plan de relance qui profite aux salariés et non aux banques et  soit autre chose que de la poudre aux yeux...

- Manifester votre  soutien à cette gauche, fidèle à ses valeurs fondamentales, qui nous propose de construire, dans la diversité des sensibilités, un rassemblement à la hauteur de l'enjeu, c'est-à-dire la remise en cause du libéralisme dont nous mesurons chaque jour les effets dévastateurs.

Ce sont là les bases, nécessaires,  d'une véritable politique de changement au service des familles et de leurs enfants, du monde du travail, des retraités et pensionnés,  de tous ceux qui souffrent,  avec  d'avantage de moyens pour les services publics, la santé pour ne pas avoir à payer plus pour se soigner moins, l'école aussi pour interdire la disparition programmée des petites sections maternelles et la remise en cause de la laïcité...

 

        Marc DESJOURS                                                                                Sarah MULLER 

        VILLEMOISSON                                                                                 LONGJUMEAU


       JacK FREYCHET                                                                                 Idir CHABANE  

       VILLIERS SUR ORGE                                                                          EPINAY SUR ORGE 

 

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 09:20

  Les élections Européennes du 7 Juin 2009 revêtent, pour tous les Gaullistes, une importance essentielle. Conformément à ce que De Gaulle a toujours affirmé, une Europe indépendante et réellement Européenne, fondée sur le respect des Etats et des peuples qui la composent, constituera un jour une grande force dans le monde,

Nous refusons par conséquent toute approche strictement nationaliste. Nous estimons que la France doit conserver et même retrouver le rôle essentiel conforme à sa vocation sur la scène internationale. Nous refusons la pseudo Europe fédéraliste, ultra libérale, atlantiste et antidémocratique que des institutions dépassées régissent et que le Traité de Lisbonne prolonge.

L'Assemblée Européenne est l'un des lieux où peuvent et doivent s'ouvrir et se poursuivre les débats nécessaires à la naissance de la véritable Europe telle que la souhaitait le Général De Gaulle. C'est pourquoi la participation de tous les Gaullistes au choix des membres de cette Assemblée est nécessaire, l'abstention, le vote blanc ou nul laissent le champ libre aux adversaires d'un projet Républicain.

Nous ne pouvons pas accepter que la défense des Nations de l'Europe dépende d'une puissance hégémonique extérieure et notamment de l'OTAN qui en est le bras armé, organisation qui n'a plus de raison d'être et dont nous exigeons la dissolution.

Nous ne pouvons accepter que l'Europe serve de caisse de résonance à des individus, même chefs d'Etat, qui s'auto glorifient de résultats pourtant très mitigés et qui se gardent bien d'associer les peuples aux décisions qui les concernent en s'abstenant de toute consultation démocratique.

Nous ne pouvons pas accepter que le débat européen nous entraîne vers un détestable et très dangereux choc des civilisations.

Nous pensons en revanche qu'il faut que l'Europe se dote des moyens de protéger son économie des effets désastreux des mouvements aujourd'hui mondialisés des capitaux flottants.

Nous pensons que les règles sociales et salariales doivent être harmonisées en Europe et progressivement alignées sur les normes les plus protectrices et non sur la loi du profit maximum au bénéfice d une oligarchie toute puissante qui ignore l'intérêt général.

Ces principes nous semblent être largement respectés, dans le cadre du débat actuel, par les listes du FRONT DE GAUCHE, même si, et c'est inévitable, des divergences peuvent exister. C'est la raison pour laquelle, le 7 Juin, nous appelons à voter massivement pour ces listes car la souveraineté du peuple s'exerce principalement dans les urnes. Le CNGG  26 mai 2009

Pour tout contact Gilles Bachelier, Etienne Tarride, Paul Violet.

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28 mai 2009 4 28 /05 /mai /2009 08:07

Après l'échec de la ratification du Traité Constitutionnel Européen suite aux résultats des référendum hollandais et français, un certain nombre de dirigeants européens, Sarkozy en tête, ont inventé un subterfuge pour contourner le vote populaire : Un mini traité modifiant les traités antérieurs, mais  qui ne serait plus constitutionnel, qu'on éviterait donc autant que possible de soumettre au verdict des peuples : Le traité de Lisbonne, adopté par les chefs d'état en octobre 2007 et destiné à l'origine à être adopté par tous les états avant les élection s de 2009.

 

D'abord, il s'agit d'un texte  volontairement embrouillé : il y a deux parties, mais les propositions de lois et les règles du jeu constitutionnelles sont éparpillées dans les deux parties ;  on ajoute des articles à des articles ; on fractionne les thèmes, on insère des protocoles additionnels. Comme le dit un expert, Giscard d'Estaing, on a camouflé la plupart des innovations du Traité Constitutionnel  en les faisant éclater en plusieurs textes. Mais c'est la même chose que le TCE


Ce traité  a fait l'objet en France d'un déni de démocratie, puisque Sarkozy l'a fait passer en force, en refusant la procédure référendaire et en le faisant adopter au Parlement réuni en Congrès, grâce au vote positif et à l'abstention bienveillante de parlementaires socialistes, verts, et radicaux de gauche. Heureusement, le seul peuple à avoir été consulté par référendum, L'Irlande, à répondu par la négative. Il reste encore la république Tchèque  et la signature de la Pologne que son Président lie à l'accord de l'Irlande. On s'apprète donc à faire revoter les irlandais en ajoutant un protocole additionnel leur faisant un certain nombre de concessions. Mais, l'approbation du traité ne pourra intervenir avant les élections de Juin 2009. D'où l'importance du résultat de ces élections comme signal apporté aux dirigeants européens. A noter que le Manifeste du PSE et que les Verts préconisent la ratification rapide et la mise en œuvre du traité de Lisbonne, et que le PS le considère comme « une donnée » !

 

L'analyse politique


Quelques améliorations en trompe l'oeil sont bien apportées à la situation actuelle. Mais d'une part, un examen détaillé des textes montre que ces améliorations peuvent être aisément niées ou détournées par la Commission, et par-dessus tout, le traité ne modifie en rien la doctrine de l'actuelle Union Européenne qui privilégie la concurrence plutôt que la solidarité et la coopération ; les peuples sont toujours écartés de la construction européenne et du fonctionnement des institutions, la recherche d'harmonisations sociales et fiscales par le haut est toujours impossible, l'orthodoxie monétaire et budgétaire est renforcée, la laïcité est mise à mal,... ; l'Europe reste avant tout un grand marché au service des entreprises multinationales, avec quelques hochets pour annihiler toute contestation.

 

Le traité de Lisbonne, s'il était adopté, parce qu'il persiste à privilégier la promotion de la concurrence empêcherait de répondre correctement à la crise économique et financière

Il ajoute aux compétences de l'UE  l'union douanière, la politique monétaire pour les Etats membres dont la monnaie est l'euro et la concurrence : « L'Union dispose d'une compétence exclusive dans [...] l'établissement des règles de concurrence nécessaires au fonctionnement du marché intérieur ». Ces pouvoirs élargis peuvent permettre à l'UE de s'opposer à des politiques résolument sociales et  anti- licenciements et de nationalisations  qui seraient menées en France.

 

Il n'apporte aucun élément d'encouragement à la solidarité européenne, et naturellement ne revient pas sur les points les plus controversés des récentes politiques sectorielles européennes comme par exemple la « directive de la honte »

 

La position du Front de Gauche

Elle consiste évidemment à s'opposer à ce traité qui ne fait que consolider les pratiques les plus néfastes de l'Union Européenne. Nous proposons avant tout un autre logiciel pour la construction européenne qui reposera sur les principes suivants :

 

- La recherche de normes communes conduisant l'Europe à rechercher une convergence par le haut, permettant un renforcement des protections juridiques accordées aux travailleurs, et non pas à s'aligner sur le plus petit dénominateur commun aux législations nationales.

- Le principe de non-régression doit le garantir : aucune mesure européenne ne pourra remettre en cause les droits sociaux et fondamentaux reconnus par telle ou telle législation nationale.

- La coopération, la solidarité et la définition démocratique des besoins et des droits sociaux doivent, seules, être des objectifs et des normes supérieures de l'Union. Ni la concurrence, ni le libre-échange, n'occuperont cette place prépondérante

 

Nous sommes pour une Europe levier pour changer le monde! Pas plus que nous ne pouvons accepter le traité de Lisbonne, nous ne pouvons nous contenter des traités actuels. C'est pourquoi dès leur élection au parlement, les députés du Front, au sein du groupe de la Gauche Unitaire Européenne,  qui sera un groupe de référence pour les progressistes de l'Europe et du monde, proposeront de redonner la parole aux peuples pour redéfinir un projet européen et les nouvelles institutions qui l'accompagnent. Ils demanderont de plus l'appui de toutes les organisations de progrès pour exiger la mise au point d'un véritable plan de relance européen qui profite aux salariés et non aux banques et qui soit autre chose que de la poudre aux yeux pour tenter de sauver le capitalisme destructeur

 

http://www.frontdegauche.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=160:sopposer-a-la-ratification-du-traite-de-lisbonne&catid=83:notes-de-campagne&Itemid=120

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 15:01

Le Front populaire est né le 14 juillet 1935 lors d'un rassemblement antifasciste de communistes, socialistes, radicaux, socialistes indépendants, syndicalistes de la CGT et de la CGTU, membres d'une association d'anciens combattants, du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes, du Mouvement contre la guerre et le fascisme, de la Ligue des droits de l'Homme. Puis, un « comité national pour le rassemblement populaire » élabora un programme commun et des accords de désistement dans la perspective des élections du printemps 1936. Les législatives des 26 avril et 3 mai donnaient la victoire au Front populaire...

Le Front de Gauche, lui aussi, a vocation à s'inscrire dans l'Histoire. Il est loin d'avoir révélé tout son potentiel. Pour y parvenir, trois objectifs sont à atteindre dans des délais très brefs : offrir un débouché politique aux luttes sociales, réduire les votes de diversion et endiguer l'abstention.

OFFRIR UN DÉBOUCHÉ POLITIQUE

L'élection européenne peut être un référendum anti-Sarkozy si nous lui donnons le souffle d'un renouveau politique en créant l'union à la base : celui qui lie mouvement social unitaire dans la rue et combat dans les urnes. Les citoyens veulent une vraie gauche, anticapitaliste, fière, qui transmet son histoire et regarde vers l'avenir. Une gauche qui mène un combat acharné pour l'égalité, internationaliste, qui ne renonce ni à la souveraineté populaire et nationale, ni à la laïcité. Une gauche qui protège et inscrit les droits au cœur de ses objectifs : santé, retraite, logement, emploi et même plein emploi...

RÉDUIRE LES VOTES DE DIVERSION

Pourtant près d'un tiers des électeurs ayant voté NON en 2005 s'apprêteraient à voter pour le PS et les Verts. Mais voter pour les listes de l'UMP, du PS, du MoDem et des Verts, revient à voter OUI au Traité de Lisbonne. Existe-t-il une seule raison pouvant expliquer ce revirement ? Non. Le Traité de Lisbonne est la copie du Traité constitutionnel européen. Il est incompatible avec une politique de gauche, au niveau européen et au niveau de chaque nation. Il est même fait pour rendre incontournables les politiques libérales.
Opter pour le NPA, le parti chouchou des grands médias, qui ne fait que du « y a qu'à », refuse de gouverner et dont la religion consiste à faire des génuflexions devant Platon - pour citer Michel Onfray - est le deuxième vote de diversion qu'il faut combattre.

ENDIGUER L'ABSTENTION

Les raisons de l'abstention (qui progresse, en France, de 39,3 % en 1979 à 57,2 % en 2004) sont connues : les citoyens rejettent les politiques néolibérales et le fonctionnement antidémocratique de l'Union européenne (UE), et ne croient pas que le Parlement européen (PE) puisse s'y opposer.
Certes, il est inexact de prétendre que le PE ne dispose d'aucun pouvoir. La « codécision » a mis sur un pied d'égalité le Conseil et le Parlement dans certains domaines. En cas de désaccord sur un texte, il n'est pas adopté. Le meilleur exemple est celui du projet de directive de libéralisation des services portuaires rejeté par le PE.
Cependant, comparé aux autres institutions (Conseil, Commission, Cour de Justice, Banque centrale), le PE est celle qui a le moins de pouvoir. Ecarté des domaines essentiels (politiques monétaire, économique, commerciale, étrangère et de sécurité commune), le PE est un rouage du système surplombé par les traités libéraux : il ne peut pas changer les traités et seule la Commission est habilitée à proposer des projets de règlement ou de directive.

Certains craignent que le rappel de ces vérités démoralise les électeurs, qu'il faudrait donc laisser croire que le PE peut changer l'Europe. C'est l'inverse qui est attendu ! Les électeurs veulent un discours de vérité.
En réalité, il faut oser dire qu'un gouvernement de gauche devra refuser de transposer en droit français les directives européennes de libéralisation. Et qu'il fera ainsi de la « désobéissance européenne » par respect du peuple qui l'aura élu !

POLITISER LES ÉLECTIONS

Outre l'affaiblissement des partisans du Traité de Lisbonne, l'élection du 7 juin doit constituer une étape dans la reconstruction de la gauche en France. Des députés du Front de gauche seront indispensables pour freiner l'eurolibéralisme, diffuser les informations utiles aux luttes sociales, former un groupe indépendant et créer des liens internationaux.

Telles sont les conditions à réunir pour donner au Front de Gauche dynamisme, ouverture, enthousiasme et sens politique et créer ainsi les conditions d'une véritable union à la base : celle qui résiste et coopère à la construction d'alternatives politiques.

Michèle Dessenne et Jacques Nikonoff, porte-parole du Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP) anciens secrétaire générale et président d'Attac.

 

Article chargé sur le site du FRONT de GAUCHE

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 15:25


Par le Mouvement politique d'éducation populaire (M'PEP)

Le 12 mai 2009.

Le M'PEP poursuit  les explications concernant les raisons de son appel à voter pour le Front de Gauche le 7 juin.

1.- Pour s'engager en politique

« Si tu ne t'occupes pas de politique, la politique s'occupe de toi ». Certains peuvent avoir tous les griefs de la terre contre les partis politiques ou contre la politique elle-même, mais s'ils restent à pester dans leur coin cela ne sert à rien, les choses n'avancent pas pour autant. Voter pour les listes du Front de Gauche n'exige pas un accord sur tous les sujets. La preuve : le M'PEP a de nombreuses différences avec le Front de Gauche, mais aussi des points d'accords qui justifient son soutien ! Dans un « front », il faut de la diversité ! Ceux qui considèrent que le Front de Gauche va dans le bon sens doivent donc s'y engager. Par exemple, ne serait-il pas cohérent que le mouvement alter mondialiste appelle à ne pas voter pour les partisans du traité de Lisbonne (UMP, PS, Modem, liste Europe écologie), sans pour autant appeler à voter ?

2.- Pour affaiblir électoralement les partis pro système

Le 7 juin 2009, voter pour les listes de l'UMP, du PS, du Modem et des Verts, ce sera du pareil au même. Tous ces partis étaient hier favorables au Traité constitutionnel européen, tous sont aujourd'hui des adeptes du Traité de Lisbonne qui en est la copie conforme. Il faut faire barrage aux listes des partis    pro systèmes en ne votant pas pour elles aux élections européennes.

3.- Pour mettre un grain de sable dans le système européen

L'élection de beaucoup de députés du Front de Gauche ne permettra évidemment pas de changer d'Europe. Mais ces élus seront les relais et les vigies des luttes sociales qui s'opposeront aux directives libérales élaborées par la Commission européenne.

4.- Pour ne pas disperser ses voix

Pour être efficaces, encore faut-il que les électeurs de gauche concentrent leurs voix sur les listes qui présentent la perspective politique ayant le maximum de potentiel, en écartant les listes de division qui conduisent à l'impasse comme celles du NPA et de LO.

5.- Pour soutenir les analyses et propositions du Front de Gauche

Le Front de Gauche appelle à « Changer d'Europe ». Il s'agit d'un appel à refonder toute la construction européenne, sa conception même, et non plus simplement de tenter de la faire bouger en s'inscrivant dans son cadre actuel. Pour le M'PEP, cette question est centrale, car se sont bien les fondements de la « construction » européenne qui doivent être revus, et non simplement ses politiques.

6.- Pour encourager la seule initiative unitaire

Ce dont a besoin la gauche de gauche, avant tout, c'est d'unité. La gauche de gauche doit faire preuve d'intelligence politique et admettre qu'elle ne parviendra pas à surmonter ses divergences d'un coup de baguette magique ; alors, en attendant, il faut s'unir sur des bases acceptables par tous afin de faire face à la droite. C'est ce que semblent avoir compris les partis fondateurs du Front de Gauche, et ils sont les seuls à avoir lancé une démarche unitaire à la gauche du Parti socialiste.

7.- Pour progresser dans la reconstruction de la gauche

Après le désastre de l'élection présidentielle de 2007, l'heure est à la reconstruction de la gauche. Cette reconstruction doit porter sur deux aspects : rétablir des repères idéologiques solides ; réorganiser les alliances. L'élection européenne est une étape importante dans cette perspective.

VOTEZ ET FAITES VOTER
POUR LE FRONT DE GAUCHE !

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 13:47

A surfer sur le web il est aisé de constater que la  gauche qui se veut plus radicale, éclatée en autant de tendances que de groupuscules, étale son impuissance face au MEDEF et à l'UMP qui pourtant se fissure.

 

La direction du PCF accrochée aux basques du PS pour tenter de préserver un peu de son influence électorale tente aujourd'hui de s'en affranchir de concert avec le parti de gauche de jean Pierre Mélanchon pour constituer un nouveau pôle de rassemblement.

 

Les uns et les autres souhaitaient y accueillir les alternatifs et autre rénovateurs ainsi que l'ex LCR Besancenot,  qui boosté par les médias joue aujourd'hui face au Front de gauche, peut- être à son corps défendant,  le rôle naguère dévolu à Le Pen et au FN face à la droite républicaine pour tenter de l'affaiblir.  

 

Il est vain de penser que nous puissions gommer, d'un coup, jusqu'à les  taire, nos différences et divergences d'appréciations, d'ailleurs ce ne serait ni souhaitable ni sérieux, car elles sont le terreau sur lequel notre futur doit s'enraciner lorsque nous serons parvenu à dépasser, les unes après les autres, nos propres contradictions. Il y faudra du temps, autant que pour tendre vers  l'utopie, mais l'Humanité vient de loin...

 

 En attendant nous devrons gérer les affaires courantes, lutter encore et encore pour résister à la casse des acquis sociaux, contre attaquer pour reconquérir ce que nous avons perdu et risquons de perdre si nous restons l'arme au pied car nous n'avons pas touché le fond. Faute de prolongements politiques les luttes ne sont pas encore à la hauteur des enjeux, la solidarité avec les palestiniens et nos compatriotes des DOM TOM ne l'ont pas été.

 

Plus encore que la bataille des idées perdue pour ne pas avoir été conduite à mettre à son débit, la gauche, encartée ou non, qui se veut révolutionnaire, s'en remet au mouvement social, assiste à l'implosion du parti communiste dont les dirigeants ne sont plus en phase avec la réalité de l'opinion, ne serait ce que pour mieux l'appréhender et trébuchent  sur la cohérence des réformes à  engager pour retrouver le chemin du progrès social.

 

Même si beaucoup à gauche l'ont oublié, la lutte des classes ne date pas d'hier, le cordon sanitaire autour de l'Union soviétique, dont les réminiscences actuelles au moyen Orient et en Asie devraient faire réfléchir, non plus. Face à l'obsolescence du système capitaliste nous vivons une période qui nécessite, non pas un grand chambardement, (que mettrions-nous à la place ? Et serions-nous entendu ?), mais de revenir aux fondamentaux pour de profondes transformations. Nous sommes dans uns situation prérévolutionnaire mais sans en avoir  conscience.

 

Mais avant d'en arriver à la thérapie encore faut-il effectuer le bon diagnostic sinon nous pourrions nous retrouver avec un cautère sur une jambe de bois avec ou sans la gauche plurielle avec le retour en pleine figure (cf. 2002) d'une droite encore plus dure sinon extrême.

 

Après l'essor des trente glorieuses sur la base des orientations du Conseil National de la Résistance, le capital,  dans les années soixante dix, face  à la baisse dite tendancielle du taux de profit, a redéployé des moyens dans les pays en voie de développement, ou sous développés,  en fait partout ou le taux de change était plus favorable, la protection sociale plus faible voire inexistante  pour retrouver des marges qui n'étaient plus assurées dans les pays développés.

 

Pour cela il fallait abolir tout ce qui s'opposait à  circulation des capitaux qui, une fois libérés ont également nourrit l'effervescence  du capitalisme financier, et réduire de manière drastique les droits de douanes pour favoriser l'entrée dans les pays développés des produits manufacturés  extra muros tout en autorisant cependant les exportations dans les PSD en particulier dans le domaine agroalimentaire pour une concurrence nuisible aux  cultures vivrières locales pour le plus grand profit des transnationales.

 

C'est ainsi que progressivement, les travailleurs, les ouvriers en particulier, des pays riches ont vu leurs conditions de vie se dégrader, le chômage croître et les riches des pays pauvres s'enrichir, que la mal vie s'est étendue pendant que la bulle financière enflait jusqu'à éclater pour ne nous laisser que la facture à honorer.

 

Le diagnostic à lui seul incite à ne pas poursuivre dans cette voie c'est pourtant ce que préconisent  sans barguigner les gens qui nous gouvernent et ont fait pression, avec la droite européenne sur le peuple irlandais pour qu'il valide enfin le traité de Lisbonne dont le congrès de Versailles avait permis l'adoption au mépris du suffrage universel. Ainsi après avoir rejeté  le traité constitutionnel lors du Référendum de mai 2005 nous y serions à nouveau confronté ainsi que le prévoit la version consolidée sur le traité de fonctionnement de l'Union Européenne :

 

Article 56

(Ex-article 49 TCE)

Dans le cadre des dispositions ci-après, les restrictions à la libre prestation des services à l'intérieur de l'Union sont interdites à l'égard des ressortissants des États membres établis dans un État membre autre que celui du destinataire de la prestation.


Article 63

(Ex-article 56 TCE)

1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.

2. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux paiements entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.

 

N'est-ce pas là le retour en force de la concurrence libre et non faussée ? Avec en outre  en prime de nouveaux abandons de souveraineté programmés. Les quelques miettes accordées au parlement n'y changeront rien face aux prérogatives de la commission.

 

La droite milite en ce sens, c'est sa nature, il en est de même pour la social démocratie qui n'est jamais si bonne que dans l'opposition mais gère loyalement les affaires du capital quand elle est au pouvoir.

 

A  quelques semaines de l'élection européenne le « Front de Gauche »  préoccupé par la constitution d'un contre poids à l'hégémonie du PS   propose de réorienter l'UE de l'intérieur ce qui  est proprement irréaliste, du moins pour plusieurs décennies, alors que l'urgence est extrême car les chants les plus désespérés ne sont pas toujours les plus beaux.

 

Ni les uns ni les autres ne veulent entendre parler de protectionnisme, ce qui est compréhensible de la part de la droite et des financiers; certes le terme   peut paraître excessif à tous ceux et celles que leur  l'œcuménisme exacerbé empêche  de voir qu'il est à la base de l'essor de la xénophobie et que le chômage sans réponse adaptée remplit les charters en retour.

 

Mais le protectionnisme n'est pas l'autarcie, et peut consister essentiellement au rééquilibrage concerté de nos échanges avec l'Europe en général, l'Allemagne en particulier, avec la Chine ainsi qu'à la réduction de la facture énergétique par le recours au nucléaire, aux énergies renouvelables et à l'isolation thermique:

 

 Selon la note de conjoncture de l'INSEE de mars 2008 sur les échanges extérieurs : En 2007, le solde commercial en valeur s'est dégradé de près de 10,5 milliards d'euros, pour atteindre le niveau record de -39,2 milliards d'euros (FAB-FAB). Le déficit des produits manufacturés est à l'origine de cette dégradation : il s'est accru de 13,4 milliards d'euros, atteignant plus de 18 milliards en 2007. D'une part, l'excédent commercial dans l'automobile a presque disparu, tombant à 0,8 milliard d'euros, après 5,6 milliards en 2006. D'autre part, le déficit des échanges de biens intermédiaires s'est accru de 5,1 milliards d'euros en 2007, pour atteindre 13,0 milliards sur l'année. En revanche, la facture énergétique de la France s'est légèrement réduite en 2007, à 45,5 milliards d'euros, après avoir culminé à 46,3 milliards en 2006.
Vis-à-vis des pays européens, le déficit s'est nettement amplifié, passant de 19,3 milliards d'euros en 2006 à 27,8 milliards en 2007. La dégradation est particulièrement marquée vis-à-vis de l'Allemagne, premier partenaire commercial de la France. Le déficit avec ce pays atteint 18,1 milliards d'euros en 2007 après 13,8 milliards en 2006. Le déficit des échanges avec les pays asiatiques s'est de nouveau creusé en 2007, d'un montant similaire à celui constaté en moyenne depuis 2003 (2,0 milliards d'euros). Le déficit atteint 25,7 milliards d'euros en 2007, dont 17,7 milliards en considérant uniquement les échanges avec la Chine.

 

Nota pers : En 2008 le déficit est de 55,568 milliards d'euros, une paille, il est vrai que le pétrole est aussi passé par là mais l'industrie, automobile en particulier, a pris une nouvelle claque et ne s'en relèvera pas malgré les milliards de Sarkozy car tous les pays importateur tendent à développer leurs productions intra-muros.

 

Nous devrions dans les années à venir assister à un recentrage local des appareils productifs, il pourrait se faire sans nous ; il  aurait pour mérite en désengorgeant les rails d'Ouessant, et d'ailleurs, des portes conteneurs et en diminuant le nombre d'avions cargo de protéger tout à la fois les océans et l'air ambiant des pollutions induites à moins, bien entendu que l'occident n'engage une nième « guerre de l'opium, du pétrole de l'eau et des matières premières » pour faire valoir ses intérêts auquel cas nous serions tous responsables pour ne pas avoir fait ce qu'il fallait faire quand il le fallait.

 

Aujourd'hui être en phase avec l'opinion c'est prendre en compte l'intensité du raz le bol à l'égard de l'euro de la vie chère et de cette Europe qui aggrave tout, l'ignorer c'est laisser le champ libre à la droite et à la social-démocratie, au libéralisme, et démultiplier le nombre des abstentionnistes en juin prochain : toutes celles et ceux qui n'attendent rien de l'UE au plan social, les ouvriers qui craignent pour leur emploi quand ils en ont encore un, qui attendent qu'on leur propose une liste dotée d'un programme alternatif à la soumission au libéralisme.

 

J'ai peut être une vision simpliste mais si Alexandre (celui de Macédoine) n'avait pas été capable de trancher le nœud Gordion il ne serait jamais arrivé en Asie. Quand il y a urgence il faut savoir parfois prendre des raccourcis. Qui osera le faire ?

 

Il n'est  peut être pas  trop tard pour définir en quelques phrases le dénominateur commun à tous ceux et celles qui aspirent au progrès économique et social durable qui permettrait au forces qui aspirent réellement au changement de se compter au soir du scrutin du 7 Juin ou à défaut d'infléchir les orientation du Front de Gauche qui selon les sondages actuels ramasserait une gamelle.

 

Il serait alors possible de franchir une nouvelle étape...

 

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 09:36

Le 7 juin prochain, lors de l' élection des députés au parlement Européen il s'agira d'abord de dire NON:


Et même de dire 3 fois NON :

  • NON au Traité de Lisbonne !
  • NON aux listes et aux partis pro système qui vont se présenter à cette élection !
  • NON au caractère antidémocratique, dictatorial, tyrannique de l'Union européenne !
  • Il faut même ajouter un quatrième NON : NON à Sarkozy !

L'enjeu de cette élection européenne sera aussi de dire OUI

Un triple OUI :

  • OUI à une véritable union construite entre tous les peuples et nations du continent européen.
  • OUI à l'Union de la gauche de gauche - ou à la « vraie » gauche - à l'échelle européenne !
  • OUI à l'union de la gauche de gauche - de la « vraie » gauche -, en France !

Pour en savoir plus vous trouverez l'argumentaire à l'adresse suivante :

http://www.m-pep.org/spip.php?article1123


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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 15:36

Il est prévu que les élections au parlement européen se déroulent du 4 au 7 juin dans les 27 pays qui forment la communauté, autant dire demain.


Il faut dès à présent engager le débat qui permettra de dégager les options qui  «  permettront de libérer les peuples de l'emprise de l'union Européenne link » qui n'est jamais qu'un avatar de la mondialisation capitaliste avec  tout ce qu'elle induit. Les quelques mois qui nous séparent de l'élection  nous en offrent l'occasion.


La direction du PCF pense qu'il est possible de la réorienter dans un sens plus social, ce qui est  utopique sur les cours et moyens terme et le restera encore longtemps, car il faudrait en modifier les statuts : Un seul pays peut aujourd'hui bloquer toute évolution. Faire sauter le verrou pour aller vers un scrutin européen majoritaire implique des abandons de souveraineté supplémentaires ce qui est à exclure. En outre une telle démarche ne pourrait satisfaire que celles et ceux qui peuvent encore se permettre d'attendre des jours meilleurs. Leur nombre se réduit, le temps presse, les chants désespérés peuvent mener à toutes les aventures.


 D'autres proposent d'en sortir  pour retrouver des marges de manœuvre mais s'il est vrai que si dans l'opinion  le sentiment de rejet, qui tend à devenir majoritaire, à l'égard de l'union Européenne et de l'euros  peut aboutir à un vote sanction il reste que des motivations sont encore floues ; un vote en ce sens générerait inévitablement des  interprétations du même type que celles qui ont suivi les 55% de NON, bien vite oubliés, au traité constitutionnel : xénophobie, nationalisme etc...


L'important, dans la conjoncture, est que le PCF retrouve de influence. Il peut y parvenir,  non pas en tentant de faire passer des orientations déjà négligées  par l'opinion mais en collant aux  préoccupations comme aux aspirations des gens qui en ont  assez qu'on leur serine  en permanence, de droite et de gauche, les bienfaits à venir, d'une Europe  en cours de  mondialisation qui génère un déclin économique et social dont ils ne veulent pas, mais en leur redonnant la main, pour exprimer leurs choix à partir de questions simples.


Il est évident que s'il était possible de réorienter l'Europe sur le court terme ce qui précède n'aurait pas de sens dans le cas contraire ne pas proposer d'en sortir serait une erreur doublée d'un suicide politique.


Pour ma part à la question : « faudrait-il sortir de l'union européenne dans l'hypothèse ou il s'avérerait qu'il soit impossible de la réformer sur le court terme, pour aller vers le plein emploi et une harmonisation par le haut des protections sociales »,  je répondrais OUI sans hésitation. A défaut d'une démarche de cette nature, je m'abstiendrai et retournerai, retraité, dans la rue pour soutenir les bonnes causes qui seraient à défendre ou à promouvoir.

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