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  • : Villiers sur Orge- La Vie en Blog
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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 15:23

Chevrier (Liste « Une autre voix pour Villiers ») vient de s’arroger, dans un tract récent, un bilan qui, s’il était réellement le sien, aurait assuré son élection en 2001.

 

Ce fût un échec: La supérette de Villiers a été créée  avant qu’il ne soit élu conseiller municipal, rouverte après avoir périclité, refermée à nouveau, j’avais ensuite, en tant que maire, proposé l’acquisition des murs par la commune, il a signé l’acte correspondant après ma démission. C’est ainsi que le petit casino a été ouvert.

 

S’il a favorisé l’implantation d’un distributeur de billets et de la salle d’activité située à l’étage, après bien des péripéties, il l’a fait dans un immeuble acquis avant qu’il ne soit devenu maire. Il n’est pour rien dans la création du point Poste.

 

Bien que maire adjoint à la culture avant de me succéder, l’Aura passée de la Fête de la musique doit essentiellement à monsieur Bordarier, conseiller municipal, qui avait de nombreuses relations dans le monde du spectacle.

 

Si mes souvenirs sont exacts, il ne me semble pas qu’il ait poursuivi l’aménagement des annexes du tennis couvert après mon départ.

 

A condition de sous estimer l’ apport de madame Mazet, à l’époque maire adjointe à l’enfance, nous pourrions mettre à son crédit une participation à l’élaboration du projet du centre de l’enfance. Son successeur monsieur Théron reprit le dossier avant qu’il ne lui soit retiré par Simons à la suite d’un renversement d’alliance. Inauguré en 2004 le nombre de places offertes par le « Petit Prince » était déjà insuffisant. Je l’avais souhaité évolutif, sur le site actuel, car nous savions que nous nous approcherions de 5000 habitants sur le moyen terme, aujourd’hui nous les dépasserons rapidement. Une réserve foncière vient d’être inscrite au Plan Local d’Urbanisme pour réaliser une structure supplémentaire à quelques dizaines de mètres.

 

Les tentatives de manipulation de l’opinion, les coups tordus, celui de 1983 qui a bénéficié à la composante socialiste de la gauche plurielle, celui de 2001 par les mêmes qui, en mars 2008, en publiant un tract mensonger ont encore fait élire la droite, les récents tags anonymes sur la façade nord de l’Hôtel de ville, ne sont que des armes de politiciens à qui on ne peut faire confiance. La fin ne peut justifier les moyens.

 

A trop contempler son nombril monsieur Chevrier a perdu le sens des réalités

 

Je ne sais si tous ses colistiers sont clairement à gauche, la vraie, lui ne l’est pas plus que le parti auquel il appartient, le PCF, devenu social libéral comme le PS. Il multiplie les ambiguïtés, un jour suçant les roues de l’actuelle majorité présidentielle pour bénéficier des effets d’entraînement, le lendemain, dénonçant sans vergogne la politique d’ un gouvernement qu’il a contribué à mettre en place et qui nous impose des sacrifices au-delà de ce que la droite avait pu faire même si elle en réclame encore plus aujourd’hui.

 

Critiquer est une chose mais que propose monsieur Chevrier pour mettre fin à la crise ? A ceux et celles qui le poussent dans ses derniers retranchements il répond invariablement « il faut réformer l’Union Européenne ». C’est est interdit par les traités Européens. L’Allemagne veille attentivement à ce qu’ils soient scrupuleusement respectés car son économie en tire de substantiels profits pendant que nos dirigeants nous présentent la facture.

 

Il ne leur en tient pas rigueur.

 

En vue d’une alliance entre les deux tours il tend la main à leurs représentants locaux qui viennent par deux fois, en moins d’un an de refuser, en conseil municipal, de dénoncer l’étranglement financier des collectivités territoriales par le gouvernement Hollande: « Que nos concitoyens nous départagent (Au premier tour- ndlr) en connaissance de cause et nous donnent ainsi l’opportunité de créer les conditions d’un rassemblement majoritaire combatif » Ecrit-il !

 

Pourquoi ? La réponse est évidente, pour gérer l’austérité et ses conséquences dommageables pour les ménages comme pour les collectivités. Qui se ressemble tente de s’assembler, logique…

 

Jack Freychet le 16 mars 2014

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16 mars 2014 7 16 /03 /mars /2014 10:06

LA LUCIDITE LA RIGUEUR OUI - L’AUSTERITE NON

 

Une ALTERNATIVE CITOYENNE , Une feuille de route,  réaliste, à faire vivre par tous ceux et celles qui en ont assez des promesses sans lendemains.

 

La date d’une élection n’est qu’un repère dans le temps, l’action populaire qui doit suivre peut être déterminante c’est du moins ce que l’Histoire nous enseigne.

 

En matière de gestion des collectivités territoriales comme partout il n’est pas d’amélioration possible sans avoir décelé la nature du mal.

 

Ne pas disposer des moyens pour y remédier conduit en général ceux qui aspirent à gérer les affaires de la cité à multiplier les promesses qui resteront sans lendemains sauf, lorsqu’ils y sont acculés, à augmenter les impôts locaux et le coûts des prestations servies tout en déclarant « nous n’y sommes pour rien, c’est la crise » alors que depuis des décennies, en élisant et réélisant ceux qui en sont les auteurs, ils en partagent la responsabilité.

 

C’est l’image que nous nous a donné hier la majorité municipale UMP durant le mandat de Sarkozy, celle que nous renvoient les élus PS et Renouveau Solidaire depuis l’élection du président Hollande.

 

Nous savons déjà que faute de le contester ils reproduiront, demain, ce schéma.

 

Oh, certes, ils ne parlent pas d’austérité mais d’économies ce qui revient au même, les aspirants remplaçants trouvant même que la majorité actuelle ne va pas assez loin dans ce domaine depuis deux ans. Au plan national c’est la droite qui trouve que la majorité gouvernementale n’en fait pas assez.

 

Mais comment feront-ils pour ne pas augmenter les impôts locaux alors que les dotations de l’Etat, du Département, de la Région et de la caisse d’allocation familiales baissent régulièrement, que la dette de la commune va doubler, que les transferts de charges sont incessants…

 

Déjà les dépenses de fonctionnement inscrites au budget de 2013 dépassent, et de loin, les recettes prévue de l’exercice. Que restera t-il comme possibilité lorsque les fonds de tiroirs auront été raclés, au plus tard fin 2014 ?

 

Ni les uns ni les autres n’abordent le sujet, pas même les communistes qui, s’il mettent l’austérité en accusation, font le pari stupide d’une possible transformation de l’Union Européenne de l’intérieur mais ne proposent aucune mesure concrète. Nous les mettons au défi de prouver le contraire. Ils sont eux aussi européistes, accompagnent l’abandon de notre souveraineté nationale ce qui nous laisse pieds et poings liés face à la finance et à la concurrence internationales (dumping social). Le déficit n’est pas réduit, la dette augmente…

 

Que faire ?

 

Mieux vaut prévenir que d’avoir à guérir

 

Refusons l’austérité, de droite comme de gauche, qui ajoute aux difficultés des ménages et des collectivités territoriales. Elle n’est en rien une fatalité. Nous affirmons qu’une autre politique, qui n’étrangle pas financièrement les collectivités territoriales et les ménages, qui génère de l’emploi au lieu de le détruire, est possible. Elle doit être mise en oeuvre, c’est une exigence que nous vous proposons de partager avec nous jusqu’à ce quelle devienne majoritaire.

 

D’ici là les candidats à l’élection municipale doivent:

 

  • S’abstenir de toute promesse impossible à tenir si le contexte actuel perdure et par principe refuser tout transfert de charge supplémentaire non accompagné de moyens correspondants. Promettre, comme l’a fait le tandem Simons Fraysse, de ne pas augmenter les impôts locaux est irresponsable il en est de même des promesses de monsieur Chevrier.

 

  • Contribuer à la création du rapport de force qui permette de nous affranchir des traités européens et de retrouver notre souveraineté monétaire afin de regagner en compétitivité. Nous y travaillons déjà au sein de l’association Alternative Citoyenne Pour Villiers sur Orge, non pas apolitique mais indépendante des partis traditionnels et des groupes de pression, les lobbies en franglais, qui nous mènent en bateau depuis des lustres et sont à l’origine du marasme actuel.

 

Ensuite :

 

  • Mettre en œuvre une gestion rigoureuse des services municipaux par une meilleure utilisation des moyens, qui ne conduise pas à pas brader le patrimoine ou à le laisser à l’abandon.

 

  • Enfin, en cas d’absolu nécessité équilibrer les dépenses et les recettes au plus juste y compris par l’augmentation du taux des taxes locales par solidarité intergénérationnelle pour ne pas laisser la hausse du coût des prestations servies par la commune à la charge des seuls bénéficiaires, généralement les parents.

 

L’optimisation des moyens, des efforts utiles, des élus de terrain

 

Pour satisfaire au mieux les besoins prioritaires des villiéraines et des villiérains, toutes générations confondues, il faut prioritairement rationaliser le fonctionnement des services par l’utilisation de l’outil informatique, en particulier au plan administratif, de la réception et gestion des dossiers et courriers à leur archivage en passant par la télétransmission entre services et administrations et en redéfinissant les responsabilités au sein des services non pas pour supprimer des emplois mais pour les réutiliser là ou il sont en nombres insuffisants, en direction de l’enfance, des ados et des jeunes adultes, des activités sociales en général, la préservation et l’entretien de notre cadre vie …

 

C’est possible sans avoir à recourir aux services d’un cabinet spécialisé, la motivation suffit. Les élus apprendront sur le tas, au contact de leurs concitoyens et seront ainsi à même de proposer les ajustements nécessaires dans les instances municipales : bureau, commissions municipales et extra municipales, groupes de réflexions…

 

Cette démarche nécessitera bien sur l’implication forte de la hiérarchie du haut en bas de l’échelle, mais également de l’ensemble du personnel qui, associé à la réorganisation, n’en sera que plus motivé.

 

Créer une police municipale, serait entériner un nième transfert de charge, qui plus est inutile, il faut exiger de l’Etat qu’il remplisse ses missions régaliennes notamment en matières de police, de justice, d’enseignement et de défense nationale.

 

Les élus peuvent également intervenir en première instance, en tant que médiateurs, pour ce qui concerne les problèmes mineurs de voisinage, les incivilités, ainsi que pour prévenir les comportements xénophobes et racistes qui resurgissent en périodes de crises…Sans pour autant se laisser aller à tolérer l’intolérable, c'est-à-dire la remise en cause des valeurs de la République.

 

L’Ecole :

 

La solidarité, la laïcité, passeport pour vivre ensemble dans la diversité des croyances, le développement de l’esprit critique, la citoyenneté, la souveraineté nationale, la solidarité, les valeurs de la République doivent constituer le socle du Programme Educatif Local refondé en concertation avec les parents, les enseignants ainsi que les personnes qui souhaiteraient s’impliquer dans cette démarche citoyenne.

 

Les travaux en cours

En mars prochain les travaux de réaménagement des écoles primaires et maternelles et de leurs annexes ne seront pas terminés mais, pour l’essentiel, les orientations retenues par la majorité actuelle, approuvées par Elan pour Villiers et Renouveau Solidaire, seront figées. Il ne sera possible que d’apporter quelques modifications mineures ne remettant pas en cause l’équilibre financier de l’opération tout en suivant les travaux jusqu’à leur achèvement puis leur réception et la clôture des marchés.

 

Il reste que l’agrandissement des locaux, l’augmentation de l’effectif scolaire de même que la réforme Peillon, à laquelle nous sommes opposes, ajoutés au triplement de la dette vont générer des dépenses qui vont peser lourdement sur le budget communal, tant en investissement qu’en fonctionnement, dès la fin 2014 jusqu’à le déborder l’année suivante. Ce sera rapidement l’heure de vérité et il faut l’écrire des décisions encore plus douloureuses.

 

Petite enfance, enfance et adolescence.

 

Les activités de loisirs sans hébergement (activités pré, post, péri scolaires), seront adaptées, si possible financièrement, en fonction de la réforme Peillon, si elle est imposée.

 

L’utilisation des places disponibles dans les structures doit être optimisée dans la mesure où il sera possible de dégager après réorganisation des services, les personnels nécessaires, tout en restant dans le cadre des contraintes budgétaires.

 

Il va de soi qu’une augmentation des capacités d’accueil restera en attente du retour des capacités d’investissement de la commune, ce qui est inenvisageable sur le court terme.

 

Par contre en cas de besoin des locaux scolaire pourront être utilisés pendant les vacances et les mercredi dans le cadre d’une convention avec l’éducation nationale.

 

Jeunes adultes.

 

Des locaux sont disponibles en soirée après la fin des activités de la maison des jeunes pour les accueillir. Plutôt qu’une police municipale mieux vaut mettre en place une équipe d’animateurs après avoir recensé leurs aspirations et défini d’un commun accord les réponses que la commune sera en mesure d’y apporter. Ils peuvent se rassembler au sein d’une association. Ils doivent avoir un interlocuteur privilégié.

 

Vie associative, sport, culture, loisirs…

 

Les associations sont un des moteurs de la vie locale l’aide qui leur est octroyée doit être maintenu en euros constants, voire augmentée dans l’hypothèse ou elles accepteraient d’accompagner la mise en œuvre de la réforme Peillon, il est cependant prématuré d’affirmer que ce sera possible si l’érosion des ressources de la commune se poursuit. Auquel cas cela pourrait conduire à un recours accru au bénévolat et à l’augmentation des prélèvements sur les ménages. Mais toute décision ne doit intervenir qu’en concertation avec les bénéficiaires et les acteurs concernés, animateurs, usagers, parents et contribuables, y compris pour le définition de nouveaux périmètres destinés à recevoir à terme des équipement collectifs à vocations multiples sportives en particulier.

.

 

Entretien du patrimoine

 

Depuis plusieurs années priorité a été donnée aux investissements mais les crédits destinés à entretien du patrimoine ont été réduits. Il devient urgent de faire un état des lieux et d’établir un échéancier de rénovation ou plutôt de sauvegarde pour éviter des dégradations qui le mettraient en péril.

 

Cela vaut pour, la mairie, le centre Culturel et la Bibliothèque après transfert des activités à l’Espace Colette, également pour les bâtiments anciens des écoles André Malraux et Pierre Brossolette, la voirie, les espaces verts et les réseaux restés de la compétence de la commune. Les dossiers de demandes de subventions devront être constitués rapidement et prendre en compte les économies d’énergie.

 

La chasse aux mauvaises herbes qui fragilisant les revêtements de sols doit redevenir la règle avec l’utilisation de moyens appropriés, sinon ça ne sert à rien, d’une utilisation ciblée et non pas par épandage général de produits polluants. Le recours au privé doit redevenir l’exception.

 

Urbanisme, Développement économique et social, cadre de vie…

 

Pour ceux qui l’on connue il y a une cinquante ou soixante ans Villiers sur orge, malgré sa faible superficie, a préservé des vestiges de son caractère champêtre beaucoup plus que d’autres communes de notre environnement immédiat, néanmoins le plateau a été urbanisé, des quartiers anciens ont été densifiés à l’initiative de monsieur Simons et de ses amis, des maisons d’habitations individuelles sont à touche-touche.

 

Le nombre de logements sociaux dépasse 20 %, grâce surtout à la transformation de la Seigneurie en résidence sociale, la commune n’a plus à verser de pénalités au titre de la Loi SRU qui en exige 5 % de plus. Selon les options retenues cela peut aller jusqu’à la construction de 200 logements supplémentaires sur la commune. Les équipements scolaires actuels, ceux destinés à la petite enfance et à l’adolescence ne permettront pas de faire face à un afflux de population de cette importance. Encore de belles discussions en perspective.

 

Mais Villiers sur Orge est restée pour l’essentiel une ville dortoir dont les commerces de proximité et les services publics sont absents comme dans beaucoup de communes rurales : la librairie a fermé faute de repreneur et de possibilité d’agrandissement, la Supérette étranglée par ses fournisseurs végète malgré l’implantation du point poste, l’extension de la zone d’activité est en panne ce qui prouve que la « crise » pèse sur les collectivités locale la nôtre en particulier pourtant d’un attrait certain au plan économique compte tenu de son implantation.

 

Un plan d’aménagement absent :

 

Pire il n’y a plus de réserves foncières en centre ville. La dernière parcelle a été reclassée en zone urbanisable par la majorité ou elle envisage la réalisation d’un centre de santé en rez-de-chaussée et de quelques logements en étage. Faute de moyens elle a décidé d’en confier la réalisation à un aménageur privé.

 

Une des première tâche du nouveau conseil devrait être de remettre le dossier à plat, de recenser les besoins en matière de médecine générale et spécialisée, d’auxiliaires de médecine, de soins infirmiers, d’aide à la dépendance pour déterminer les surfaces de planchers et de stationnement nécessaires.

 

Il faut également définir les emprises qui permettraient de conforter l’Economie du centre ville, de les situer au Plan Local d’Urbanisme, qui devra être mis en révision, afin d’être en mesure de saisir les opportunités qui pourraient se présenter lors de mises en vente dont la commune est informée via les déclarations d’intention d’aliéner.

 

Il est cependant illusoire d’espérer y parvenir l’absence d’une réforme des circuits de distributions à même de permettre aux petites surfaces commerciales de s’approvisionner à des conditions proches de celles des grandes surfaces afin de trouver sur leurs étals, des produits compétitifs, en particulier les productions maraîchères locales. La distribution alimentaire de proximité est d’intérêt public.

 

La gestion de l’eau l’est aussi, il ne faut pas la livrer aux appétits de gestionnaires privés. Une régie publique doit être créée par la communauté d’agglomération du Val d’orge dès l’expiration des contrats encours c'est-à-dire en mai 2017. Par la suite cette régie devra s’insérer dans un grand service public national de l’eau allant du captage au retraitement. Les gesticulations actuelles, à la veille des élections municipales, ne peuvent masquer l’absence de volonté politique des élus comme des candidats qui quels qu’ils soient buteront toujours les dispositions de l’accord multilatéral sur l’investissement (AMI), le Grand Marché Transatlantique (GMT) qui visent eux aussi à supprimer tout obstacle à la concurrences dite libre et non faussée imposés à la libre implantation d’entreprises transnationales privées.

 

Nous devons agir collectivement pour que cela se concrétise, retrouver notre souveraineté monétaire en particulier. Ne pas le faire serait nous résigner au statu quo.

 

La défense et la promotion des services publics doivent être la priorité pour commencer à faire reculer le « pouvoir du capital » aujourd’hui sans partage.

 

Enfin il convient de noter, celles et ceux, trop peu nombreux, qui assistent aux réunions en sont convaincus, que la salle du conseil municipal, exiguë, permet tout juste d’accueillir les conseillers lorsqu’ils sont au complet (27 bientôt 29 au-delà de 5000 habitants). Les séances sont pourtant publiques mais de moins en moins accessibles aux auditeurs.

 

Une solution doit être recherchée à moins que la commune de Villiers sur orge ne soit condamnée à disparaître, la communauté d’agglomération avec elle dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales pour aller vers la constitution de métropoles sur le modèle des Länder Allemands

 

 

Le Centre Communal d’Action Sociale :

 

Héritier de l'ancien bureau de bienfaisance des communes devenu ensuite bureau d'action sociale (BAS), le CCAS est un établissement public communal qui, aux termes du Code de l'action sociale et des familles exerce dans chaque commune des compétences sociales obligatoires ou définies par son Conseil d'administration.

 

Il a obligation de participer à l'instruction des demandes d'aide sociale légale, notamment celles déposées par les personnes résidant dans la commune ou qui y ont élu domicile. Il doit ainsi effectuer les enquêtes nécessaires pour établir ou compléter les dossiers d'admission et transmettre ceux-ci, quelle que soit son appréciation sur le bien-fondé de la demande, à l'autorité publique chargée de se prononcer.

 

Le CCAS tient à jour un fichier des personnes bénéficiaires d'une prestation de l'aide sociale dont les informations sont protégées par le secret professionnel…

 

Par ailleurs, le CCAS peut exercer les compétences éventuellement déléguées à la commune par le département. Enfin, il est l’opérateur des communes dans le domaine social. Les textes lui confient une « action générale de prévention et de développement social » et une mission d'analyse des besoins sociaux de leur population. Sur cette base, le CCAS mène des actions variées, en fonction des ressources dont il dispose : versement de prestations en nature ou d'aides financières, éventuellement création et gestion d'établissements ou de services sociaux ou médico-sociaux …

 

Comme tout établissement public, le CCAS a une personnalité juridique distincte de celle de la commune dont il relève Ils est géré par un Conseil d'administration qui définit les actions menées…Il dispose d'un budget propre, avec des ressources qui peuvent provenir de subventions ou de participations à des actions partenariales (organismes de sécurité sociale, départements), de la participation des usagers et, pour une partie essentielle, du financement accordé par la commune de rattachement.

 

Il est un des acteurs de toute première proximité dans la lutte contre la pauvreté, un des partenaires actifs du département et de l'Etat pour l'aide aux exclus et aux personnes âgées ou handicapées …La population s'adresse en effet souvent à eux en cas d'urgence sociale, alors même que les communes n'ont pas, en ce domaine, d'obligations précisément définies…

 

Il est vain d’espérer pouvoir réduire la subvention communale au CCAS dans une période ou le pouvoir d’achat des salaires, retraites et pensions est réduit où le chômage et la précarité augmentent.

 

L’écoute, la disponibilité n’ont pas de prix d’autant que le maquis administratif n’est pas d’un accès aisé. Si la situation perdure, les aides de la commune au CCAS devront être renforcées, à tout le moins pour tenir compte de la croissance démographique et de la dépendance suite au vieillissement de la population.

 

L’intercommunalité :

 

La commune adhère à de nombreux organismes intercommunaux, dont l’agglomération du val d’Orge, le SIVOA, le Syndicat de l’électricité, le CIG de la grande couronne etc.., auxquels pour certains elle a délégué partie de ses compétences, elle en utilise d’autres comme supports. Ces organismes sont mal connus de la population voire de certains élus. Quels que soient les modes de transmissions, outil informatique ou support papier quand il y en a, leurs comptes rendus annuels sont rédigés dans un langage ésotérique qui s’inscrit dans le cadre de la pensée unique dominante, ils ont surtout pour objet de faire valoir ceux qui les dirigent, ils sont d’interprétation difficile pour les non initiés.

 

Les représentants des communes au sein de ces organismes devront exiger qu’ils soient rédigés en clair afin que chacun puisse apprécier leurs bilans respectifs, c’est l’A...B...C... d’une démocratie non bafouée (le pouvoir que le peuple ne doit pas déléguer mais reconquérir) dont la commune doit être la cellule de base au plan de l’administration homogène et sans partition du territoire national et non pas inféodée l’Union Européenne dont l’Allemagne est tutrice.

 

Les élus, y compris ceux de l’opposition, devront bénéficier d’un accès à tous les documents numérisés non confidentiels au travers d’une cellule informatique dans un premier temps partagée, ensuite d’une dotation leur permettant d’en acquérir ou d’être indemnisés, s’ils en disposent, pour les frais occasionnés par l’utilisation des consommables.

 

Développement durable, la tarte à la crème…

 

D’abord la coexistence pacifique car ceux qui meurent n’ont pas de lendemain

 

Pour cela il faut:

 

Régler les conflits d’intérêt apparents ou réels par la concertation et non la violence ce qui permettrait d’éliminer les armes de destructions massive qui mettent l’Humanité en Péril.

 

Interdire le recours aux milices privées par les états et les transnationales

 

Reconnaître aux peuples le droit de disposer d’eux-mêmes en dehors d’ingérences dites à vocations humanitaires mais servent de prétextes au rétablissement de rapports coloniaux pour l’accaparement des richesses naturelles de la planète.

 

Sortir la flore et la faune du champ de la loi du profit le plus grand dans le laps de temps le plus court.

 

Revoir les conditions d’élevage, d’engraissement et d’abattage des animaux destinés à la consommation égorgés aujourd’hui sans être anesthésiés (assommés) préalablement.

 

Laisser des espaces libres dans l’hexagone pour le maintien d’espèces naturelles.

 

Le principe de précaution doit être la règle intangible en matière de manipulations génétiques.

 

Economiser l’énergie :

 

Produire durable non seulement pour les plus riches mais pour tous au lieu de gadgets jetés avant d’en avoir utilisé toutes les potentialités.

 

Isoler thermiquement les constructions contre les variations climatiques, extérieures, à la hausse ou à la baisse.

 

Développer les transports en commun à partir de l’électricité. Raccourcir les trajets du domicile au lieu de travail. Répartir les emplois sur le territoire national ce qui éviterait d’avoir à réhabiliter là ou il y a densité de population trop importante, là ou il y a désertification.

 

Faire le point des connaissances scientifiques, faire litière du catastrophisme relayé par les politiques pour nous faire accepter de payer plus ou de nous chauffer moins :

 

Les énergie renouvelables le deviendront peut être mais dans des temps indéterminés. Aujourd’hui elle ne sont pas la solution : la production d’agro carburants a provoqué les émeutes de la faim, les algues doivent subir des manipulations génétiques pour être plus productives, imaginons le risques encouru si par inadvertance le contenu d’une éprouvette était déversée dans l’océan. Ne jouons pas aux apprentis sorciers.

 

La production d’électricité d’origine éolienne ou photovoltaïque est aléatoire et hors de prix en outre l’électricité ne peut être stockée autrement qu’en de très petites quantités.

 

Que reste-t-il? Pour l’essentiel l’hydraulique et le nucléaire ou il faut aller rapidement de la troisième à la quatrième génération de réacteurs au thorium qui ne produisent pas de plutonium. La fermeture prématurée de Fessenheim est un non sens économique, une faute à ne pas commettre.

 

Si, sur 24 heures la consommation d’énergie passe par des pics, l’énergie électrique produite par les centrales nucléaires est étale, sauf manœuvre longues et complexes permanente, elle doit donc être utilisée dans les heures creuses, et à moindre coût pour remonter l’eau de l’aval vers les bassins en amont afin la réutiliser le lendemain s’il n’a pas plu. Il est également possible de développer le chauffage par accumulation pour stocker temporairement les thermies.

 

Il y a par ailleurs un paradoxe qui consiste à prétendre que la production d’énergie d’origine carbonée serait responsable d’un réchauffement climatique inexistant depuis 20 ans, ce qu’indiquent les mesures sur le terrain, par ballons sondes et satellites et remplacer le nucléaire par des centrales au charbon, au lignite ou au gaz, voire au bois qui truffent l’atmosphère de particules…

 

LA VERITE OUI - LE MENSONGE, NE SERAIT - CE QUE PAR OMISSION, NON

 

Demain, nul ne pourra raser gratis à Villiers sur Orge, c’est encore mieux en l’écrivant car les promesses s’envolent et n’engagent que ceux qui y croient.

 

Le local n’est pas déconnecté du national et le national de l’international, encore faut-il préconiser et mettre en œuvre les bonnes réformes et non pas se satisfaire d’incantations pour endormir l’opinion comme le font les représentants des partis traditionnels de gauche comme de droite.

 

Pour faire plus court

Déclaration de georges Moustaki

 extrait de l'album  sorti en 1973 :

Tendres Années  Label : ULM

                                                       Je déclare l'état de bonheur permanent
                                                       Et le droit de chacun à tous les privilèges.
                                                       Je dis que la souffrance est chose sacrilège
                                                       Quand il y a pour tous des roses et du pain blanc.
                                                       Je conteste la légitimité des guerres,
                                                       La justice qui tue et la mort qui punit,
                                                       Les consciences qui dorment au fond de leur lit,
                                                       La civilisation au bras des mercenaires.
                                                       Je regarde mourir ce siècle vieillissant.
                                                      Un monde différent renaîtra de ses cendres
                                                      Mais il ne suffit plus simplement de l'attendre:
                                                      Je l'ai trop attendu. Je le veux à présent…

 

 

 

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 16:44

Il vient de sortir un tract intitulé : Bas les masques!

 

Que n’enlève-t-il le bandeau qu’il a sur les yeux et les bouchons de cire qui obstruent ses conduits auditifs pour se rendre à l’évidence?

 

Il apprendrait que tous ceux qui ont abandonné la gauche radicale, devenue un ectoplasme, ont renié leurs convictions pour rejoindre ceux qui n’y ont jamais appartenu, des verts au PS jusqu’à la droite via le centre, il s’en trouve parmi ses amis.

 

D’autres encombrent les allées du Front National qui surfe lui aussi sur le sentiment d’insécurité qui se développe à Villiers sur orge, qui n’est pas un coupe gorge, et occupe la une des médias : Pendant ce temps là, on ne va pas à l’essentiel.

 

A l’appui de sa « brillante » démonstration deux document datant de 2008. Ils sentent le réchauffé:

 

Le premier de renouveau solidaire, à l’effigie de Gilles Fraysse. Je m’y étais fait piéger, j’ai donné publiquement les raisons qui m’ont incité à quitter groupe de ses élus qui très rapidement s’est apparenté au social libéralisme dont nous subissons les ravages. Elles ont été publiées dans le bulletin municipal, reprises dans le compte rendu d’une séance du conseil, je les tiens à la disposition de quiconque en demanderait communication. j.freychet@wanadoo.fr

 

Le second est la copie de la dernière page du programme de 2008 des candidats PS et apparentés, dont monsieur Simons était tête de liste. A l’époque il pourfendait l’austérité version Sarkozy, aujourd’hui il soutient, sans vergogne, avec Fraysse, celle de Hollande qui est encore pire. Au plan national, la social démocratie n’est jamais si bonne que dans l’opposition, qu’elle y retourne. A Villiers sur orge, ses représentants ne se sont démarqués de la majorité de droite (très peu) que pour avoir un alibi en prévision des élections suivantes.

 

A utiliser un tel argumentaire la tête de liste -Villiers 2014- doit se sentir aux abois.

 

Mais non monsieur Dhondt, les gens que vous stigmatisez ne sont pas des rouges, le couteau entre les dents qui tenteraient de vous faire de l’ombre, mais tout simplement vos pareils.

                                                                                                Jack Freychet

                                                                                                Conseiller municipal

 

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 11:07

A ce jour quatre têtes de listes  se sont déclarées

 

Elles ne le disent pas quelles sont leurs affiliations politiques.

 

Comme on les comprend.

 

Dans un souci de clarification faisons-le pour elles

 

Madame Leroux, sortante représente l’UMP. Elle a toujours refusé de se démarquer de la politique de l’ex Président Sarkozy qui asphyxiait les finances communales. Elle n’a pas osé dénoncer celle se son successeur qui pousse le bouchon encore plus loin et pourtant elle dispose, encore, d’une majorité pour cela.

 

Monsieur Dhondt lui aussi de droite, élu au sein de l’actuelle majorité municipale, est plus difficile à cerner. Il aurait, paraît-il, plusieurs cartes en poche et tente de surfer sur le sentiment sécuritaire en proposant la création d’une police municipale, il ne chiffre pas l’ensemble de ses propositions.

 

Messieurs Fraysse et Simons ont fusionné, l’un est proche du parti socialiste, du moins aux dernières nouvelles, l’autre en est membre. Ils trouvent que l’actuelle majorité municipale ne réduit pas assez les dépenses de fonctionnement et pourtant !...

 

Monsieur Chevrier, communiste encarté, avance lui aussi masqué. Il est membre d’un parti qui découvre soudain la dérive droitière de la majorité gouvernementale dont il s’est longtemps réclamé, qui multiplie les alliances à la carte, avec l’une ou l’autre des composantes du Front de Gauche et, à Paris avec le PS, pour récupérer quelques stapontins

Hier, il dénonçait l’austérité pour ensuite affirmer dans le foulé qu’une gestion locale n’avait que faire de son environnement politique et économique. Il appelle aujourd’hui au rassemblement contre l’austérité sans proposer la moindre mesure de nature à y remédier. Il fait le pari stupide d’une transformation possible de l’Union Européenne.

 

Il dit vouloir défendre des causes justes et les intérêts communs, lever les obstacles au plan local, alors que les leviers sont ailleurs. Son préposé aux finances prétend que la commune est riche. Ce n’est pas sérieux !

 

Contrairement à ce qu’il tente de faire croire, il s’apprête, comme les autres, à gérer la pénurie. Autant nous proposer de nous résigner face à la libre circulation des capitaux et au dumping social dont nous subissons déjà les ravages, et subirons aussi longtemps que nous resterons assujettis par les traités européens. En outre il faut nous attendre à pire avec le grand marché transatlantique en cours d’élaboration, dans la plus grande discrétion, par des organismes non élus, la commission européenne et des groupes de pression économiques et financiers privés.

 

Ainsi la protection sociale va encore régresser, le chômage augmenter, celui des jeunes, en particulier, condamnés à pointer à l’ANPE jusqu’à 70 ans, pour une retraite de misère, après une carrière professionnelle en pointillés : C’est la loi du marché transcontinental dont nous n’avons actuellement qu’un faible aperçu!

 

En l’état il n’y a pas de divergence fondamentale entre les candidats des deux listes de droite qui ont soutenu la politique du président Sarkozy et leurs concurrents de la droite de gauche et de la gauche de droite, qui cautionnent celle du gouvernement socialiste. Ils sont interchangeables. Les contribuables locaux en feront les frais, les autres aussi.

 

Quand elles ne sont pas accompagnées de mesures adaptées, les paroles s’envolent. Ainsi le « travaillez plus pour gagner plus » de Sarkozy s’est traduit par son contraire : La croissance du chômage, la baisse du pouvoir d’achat et l’érosion de la protection sociale.

 

Le « changement c’est maintenant » de son successeur se situe dans la continuité. Il dit déjà, pour qui sait décoder, la main sur le cœur, « Cinq ans c’est trop court, accordez moi un autre mandat ! », tout en continuant à cirer les bottes de la Chancelière Merkel. Lors de ses vœux pour 2014, traduits en clair, il nous a incités à accepter des sacrifices supplémentaires : le MEDEF en a sauté de joie car il a compris que le deal consiste à faire travailler plus pour gagner moins.

 

Mr. Chevrier Il n’a ni le sens du réel, ni la mémoire de l’Histoire il suit les directives venues d’en haut, omet de dire qu’il partage, pour l’essentiel, les thèses de l’actuelle majorité présidentielle au plan national, y compris sur la réforme Peillon. Il est européiste, comme les autres, aucun des partis auxquels ils adhèrent n’a condamné les dérives néocoloniales en Afrique et au moyen Orient.

 

Trois années en tant que maire, suivies d’un échec électoral, n’en ont pas fait un gestionnaire d’expérience. Il affirme, ne démontre rien, fuit le débat. C’est un sophiste qui ne veut rien savoir des contraintes financières d’une collectivité locale comme la nôtre.

 

De l’UMP au PCF, via le centre, le PS, et les verts promesses, promesses…, mais aucun chiffrage. Les moyens ne suivront pas sauf à augmenter les impôts locaux, et le coût des prestations communales et laisser le patrimoine à l’abandon.

 

De la poudre aux yeux. Autant tirer à la courte paille.

 

Il leur suffirait pourtant d’organiser un débat public, contradictoire, pour faire apparaître leurs différences. J’ y participerais volontiers.

 

Ils n’oseront pas car il n’y en a pas.

                                                                                                   Jack Freychet

                                                                                                   Conseiller municipal

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