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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 15:37

La réunion a débuté dans un climat tendu, messieurs Dhont pour une partie de la majorité municipale, Simons  Elan pour Villiers, Fraysse au nom de renouveau Solidaire ont demandé de dissocier l’annulation de l’échange de terrains entre la commune et la famille DUBELLY du point relatif à la modification du Plan Local d’Urbanisme et proposé un nouvel échange, soumis à référendum, entre le terrain Dubelly et une parcelle communale, non viabilisée situé en face la zone d’activité de la pointe à l’Abbé.

 

Madame le maire a rétorqué que l’ordre du jour du conseil municipal avait été élaboré et validé lors de la réunion des président prévue par le règlement du conseil municipal sans la moindre réserve le la part de messieurs Dhont, Fraysse et Illionnet qui représentait Elan pour Villiers et qu’aucune observation ne lui a été transmise ultérieurement dans les délais impartis  dans ces conditions elle n’était pas en mesure de modifier l’ordre du jour prévu.

 

Les trois élus sus nommés ont maintenus leurs exigences j’ai alors fait la déclaration suivante (résumé) :

 

« Tout d’abord   il convient de rappeler que l’ordre du jour de cette séance a été élaboré après la réunion des présidents de groupes prévue par le règlement du conseil municipal ou les impétrants messieurs Dhont, Simons (représenté par monsieur Illionnet) et Fraysse  n’ont pas semble-t-il formulé la moindre objection sur ce point de l’ordre du jour présenté par madame le maire sur la base des conclusions favorables  du commissaire après enquête publique.

 

Ils avaient par la suite la faculté et les délais nécessaires pour   faire valoir leurs objections communes urbi et orbi, ils n’ont pas jugé nécessaire de le faire préférant tenter une épreuve de force pour imposer  leur volonté qui ne repose que sur des convictions personnelles et de ce fait constitue un déni de démocratie.

 

Pour ma part je me refuserai de céder au chantage pour m’en tenir à l’ordre du jour transmis dans les délais réglementaires. La modification proposée par monsieur Dhont n’est pas une modification mineure elle fait fi des nécessaires informations préalable et de l’examen en commission.

 

C’est un ukaze doublé d’un chantage  du genre si vous ne retirez pas ce point nous ralentirons voire rejetterons l’opération des Mollières destinée au rattrapage de notre retard en matière de logements sociaux or même si j’ai quelques réserves sur ce projet qui me parait, pour ne traiter que de ce seul aspect  trop dense, tout au moins beaucoup plus que celui que nous avions présenté il y a quelques années, je l’approuverai sans hésitation car même si le pourcentage des logement sociaux aurait pu être augmenté c’est néanmoins une avancée significative.

 

Si monsieur Dhont et ses amis  souhaitent organiser un référendum, il n’ont pas besoin de la caution du conseil municipal qui ne peut non plus le leur interdire je peux  leur suggérer la question à poser à nos concitoyens : « Etes- vous pour l’expulsion de l’entreprise Dubelly du centre ville », car c’est de cela dont il s’agit. Nous serions ainsi encore un peu  plus une ville dortoir si une telle  proposition se concrétisait.

 

J’ajoute qu’une partie importante du  site sur laquelle l’entreprise est implantée est déjà classée zone naturelle donc frappé d’une servitude comme l’était une partie du plateau d’évolution de l’école Malraux ? Cette dernière a été supprimée en catimini lors du transfert du POS en PLU.

 

Pour terminer du moins provisoirement, il ne faut pas oublier que la famille Dubelly est l’une des plus anciennes implantée sur notre commune, elle montré tout l’intérêt qu’elle portait à cette cité, elle  participé à son développement économique. Ce que propose aujourd’hui une fraction du CM s’apparente à un ôte toi de là que je m’y mette.

 

Il y a de toute évidence une autre voie pour régler les problèmes scolaires à Villiers sur Orge, ce dossier doit être remis à plat et je reste pour ma part convaincu que l’adjoint désigné ne me semble pas, pour d’autres raisons aussi, le plus qualifié pour le conduire à son terme. »

 

 

A l’issue des échanges qui ont suivi  madame le maire a clos le débat et proposé de  passer au vote à bulletins secrets -, la demande formulée par monsieur Dhont soutenue par messieurs Simons et Fraysse fut rejetée, l’ordre du jour maintenu- et de poursuivre par l’examen du compte rendu du précédent conseil puis par le résultat de l’enquête publique et la modification du PLU avant de reprendre l’ordre initialement prévu.

 

Le compte rendu du précédent conseil fut adopté à l’unanimité après quelques modifications mineures et l’ajout de précisions.

 

Urbanisme :

Résultat enquête publique et modifications, madame le maire a rappelé le contenu du dossier et exposé les conclusions, favorables, du commissaire enquêteur au vu des observations déposées. Une de mes observations ayant été omise du tableau de synthèse j’ai été conduit à rappeler quel avait été le contenu de l’intervention que j’avais adressée au commissaire enquêteur:

 

« …retour aux dispositions de l’ancien Plan d’Occupation des Sols pour redonner au propriétaire riverain de l’école André Malraux les droits dont il avait été privé par le précédent conseil municipal, décision adoptée à l’époque à la majorité et  sept abstentions, n’est qu’affaire d’équité. Le terrain situé dans le prolongement de l’école, le long de la rue Guy Môquet, qui avait été cédé à la commune pour le franc symbolique par le lotissement SERFI afin qu’elle y réalise un plateau d’évolution pourrait retrouver sa vocation première, la majorité municipale en a décidé tout autrement puisqu’elle  maintien  les droits à construire, quasiment illimités, prévu par le PLU sur cette zone UL, afin d’en porter la capacité d’accueil à 15 ou 16 classes accompagnées des annexes correspondantes (pour info http://www.snuipp.fr/Kisaitou/CHAPITRE_A102.html) et de construire un restaurant scolaire doté d’un office de réchauffage car ce serait la liaison froide qui aurait été retenu avec l’aval des parents d’élèves.

 

Trois objections à cela: 

 

I°) Tous ceux et celles qui ont assisté  à  l’entrée et parfois à la sortie des classes ont pu constater les problèmes de circulation et de stationnement qui en découlent  peuvent imaginer ce qu’il adviendrait avec cent ou 150 élèves supplémentaires car les abords ne sont pas extensible sauf  à raser quelques habitations.

 

2°) La majorité municipale  déduit l’effectif scolaire des opérations d’urbanisme qu’elle entend engager d’ici la fin de ce mandat mais oubli volontairement qu’il restera à minima près de 25 hectares à urbaniser , que Villiers atteindra dans les 10 ans à venir, sur la base des orientations actuelles, 6000 habitants  et devra par conséquent accueillir, après avoir rattrapé son retard en matière de logement sociaux,  470 enfants en primaire soit  18 à 19 classes sur la base de  25 élèves, 285 enfants en maternelle, soit 11 à 12 classes ( voir http://jafreyvil.over-blog.com/article-29101101.html)

 

 

3°) Une partie de la population vieillissante sera renouvelée dans les prochaines années ce qui ne pourra qu’ajouter à la population  scolaire.

 

Ensuite, et sans changement, Villiers sur Orge subira la pression des promoteurs, de l’Etat et de la Région Ile de France pour accueillir les laissés pour compte du « Grand Paris ».

 

La prudence impose dès aujourd’hui de réfléchir à l’implantation,  en d’autres lieux, des équipements qui deviendront nécessaires scolaires ou autres, de prévoir les réserves foncières correspondantes et de protéger le reste du territoire communal contre toute urbanisation excessive. »

 

L’Elan pour Villiers et renouveau Solidaire ont réitéré leurs positions respectives, la modification du PLU a été adoptée à la majorité telle que présentée  par 15 voix pour, 12 contre.

 

Les élus de Renouveau Solidaire ont ensuite eu l’outrecuidance, pour ne pas écrire l’indécence, à plusieurs reprises, sans le souci du ridicule de la situation, de me reprocher  d’avoir mêlé ma voix à celles d’une partie de la droite alors qu’ils n’ont pas hésité à mélanger les leurs à celles de l’autre  fraction de la droite monsieur Dhont et de ses amis, celle aussi de monsieur Simons qui chaque fois qu’une opportunité se présente  fait l’essuie glace, de gauche à droite,  sur l’échiquier politique pour parvenir à ses fins. Comprenne qui pourra.

 

Convention PUP : Le Projet Urbain Partenarial ou PUP, créé par l’article 43 de la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009, est une nouvelle forme de participation au financement des équipements publics qui est substitué à la TLE (Taxe Locale d’Equipement). Il est transcrit aux articles L. 332-11-3 et L. 332-11-4 du code de l’urbanisme.

Les montants négociés par la municipalité 500 000 euros pour la première tranche du plateau des Mollières, 300 000 pour la seconde, sont sans commune mesure avec ce qu’aurait pu rapporter la TLE, 127 000 euros une fois les logements sociaux exonérés, environ 200 000 dans le cas contraire et militent en faveur d’une convention PUP. Reste à savoir si l’aménageur a consenti l’effort maximum qui de toute manière sera supportée par les acquéreurs. Difficile de trancher monsieur Simons a prétendu que non mais à part de vagues comparaisons n’a pas été en mesure d’étayer son argumentation.

La participation versées dans ce cadre à la commune est exclusivement destinée au financement d’équipements rendus nécessaires par l’arrivée de nouveaux habitants, j’ai demandé de vérifier que ce sera bien le cas, à contrario la commune pourrait être, en cas de recours contentieux, conduite à rembourser le trop perçu madame le maire a dit qu’elle procéderait aux vérification nécessaire et se rapprocherait, du conseil juridique de la commune pour avis.

A cette, réserve près j’ai émis un avis favorable, Elan pour Villiers a voté contre Renouveau solidaire s’est abstenu.

 

Pass foncier   

Le Pass foncier est un mécanisme de portage financier sur 25 ans maximum de la charge foncière d’une acquisition immobilière neuve réalisée par des ménages primo accédants ou sauf exceptions les ménages n’ayant pas été propriétaires de leur logement au cours des deux années précédant l’octroi du Pass foncier dont les revenus sont inférieurs aux plafonds PSLA, ils doivent être bénéficiaires d’une subvention ou d’un prêt sans intérêt octroyé par une ou plusieurs collectivités locales. Pour en savoir plus consulter en particulier : http://www.hlm.coop/spip.php?article570

 

Avis favorable à l’unanimité pour la construction de vingt logements de ce type sur le plateau des Mollières.

Madame le Maire est ensuite revenu au chapitre A de l’OdJ :

 

Points divers et dossiers  informations (non traités) sans vote :

Un « organigramme nominatif » a été remis à l’ensemble des élus, l’effectif communal comprend 77 personnes, quelques-unes à temps partiel.

Les travaux d’aménagement de la voie des prés entre la rue des Rios et la rue de l’Orge commenceront mi juin après la fête de Villiers, en réponse à mon questionnement madame le maire a déclaré quelle engagerait rapidement les négociations avec les propriétaires de Maison Rouge afin de régler le problème du terrain d’assiette de la rue de l’Orge (cas du 8ème lot attribué à la commune lors du lotissement du Parc maison rouge, cession confirmée par le   TGI d’Evry  mais dont la transcription n’a pas été effectuée au cadastre). Affaire à suivre.

Le contentieux FIFA (société attributaire du gros œuvre salle des fêtes) est en voie de règlement  les travaux de reprises qui ont été effectués, à sa charge par l’entreprise qui lui a été substituée donnent satisfaction.

La commune a usé de son droit de préemption pour acquérir une parcelle mise en vente Bois de la Seigneurie (45 000 Euros pour 1694 m²)

Affaire Lortholary, il s’agit d’un pavillon d’habitation implanté en zone  non constructible, la commune avait engagé un recours, la partie adverse contre attaque affaire assez complexe à suivre de près.

Affaires Financières :

Une subvention exceptionnelle de 500 euros a été votée à l’unanimité à l’intention des victimes de Xynthia j’ai proposé que nous fassions un geste en direction de Wallis et Futuna mais les crédits étaient épuisés. A revoir.

Une subvention de 0,50 euros par habitant de la commune a été octroyée dans les mêmes conditions au CLIC du Val d’Orge ( Centre Local d’Information et de coordination à l’intention des retraités, personnes âgées et intervenants ).

Le conseil municipal a également autorisé madame le maire de signer une convention tarifaire chaque fois qu’un spectacle sera organisé à l’espace Colette en fonction de la nature de la manifestation.
 
Personnel : modification du régime indemnitaire : prime de service et de rendement en fonction des textes suivants :

 

 - Décret n° 2009-1558 du 15 décembre 2009 relatif à la prime de service et de rendement allouée à certains fonctionnaires relevant du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat (JO du 16/12/2009),

 

  -Arrêté du 15 décembre 2009 fixant les montants des primes de service et de rendement allouées à certains fonctionnaires relevant du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat (JO du 16/12/2009).

 

la décision a été adoptée à l’unanimité.

 

Il est à noter que les crédits sont ouverts en fonction du nombre d’agent par grade, une sur prime octroyée à l’un ou plusieurs d’entre eux  aurait comme conséquence inéluctable la réduction de celles attribuées aux autres.

 

Cette disposition n’aura pas de conséquence à Villiers car il n’y a qu’un seul agent dans le grade de technicien supérieur.

 

Travaux :

Les autorisations nécessaires pour le dépôt d’une déclaration préalable à la modification de façade du bâtiment point Poste  et une demande de subvention pour l’équipement de l’Espace Colette ont été accordées à l’unanimité.

 

Jeunesse : 15 jeunes de Villiers séjournerons à Montalivet en Gironde du 19 au 29 juillet prochain, les participations seront calculées en fonction du quotient familial, la municipalité a présenté un avenant au contrat enfance jeunesse conclu avec la Caisse d’Allocations Familiales afin élargir le champs des activités proposées, ces deux dossiers ont été adopté à l’unanimité j’ai toutefois observé que les aides de la CAF étaient chaque année en réduction.

 

Formation prévention et secours pour les classes se 4ème du collège : Initiée par les parents d’élèves FCPE au sein du collège, cette formation ne bénéficiera qu’aux élèves inscrits (une centaine sur 140 de la classe d’âge). J’ai alors fait  remarquer   que tous étaient  concernés (à la fois comme victimes et agents de prévention et de premiers  secours potentiels), il m’a été répondu qu’elle aurait lieu sur la base du volontariat j’ai donc émis un avis défavorable. Le versement d’une subvention au prorata du nombre de bénéficiaires Villiérains a été décidé à la majorité.

 

Pour terminer madame le maire a fait le point sur la réflexion engagée en ce qui concerne l’accès à l’Internet haut débit. Plusieurs scénarii sont envisagés , les travaux seraient financés à l’aide du grand emprunt et de subventions des collectivités territoriales, en fait supportés par l’impôt, que ce soit au titre de l’IRP, des taxes locales et territoriales , de la TVA …

Ainsi les opérateurs (ndlr) n’auront plus qu’à encaisser les profits  dans le cadre de la concurrence  dite libre et non faussée.

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23 mars 2008 7 23 /03 /mars /2008 18:07

Etre Doyen peut être le pire et la meilleure des choses, j’en retiendrai le meilleur.

Evidemment, l’âge aidant, l’horizon se rétrécit  mais je ne commencerai pas, ce matin, comme don Diègue, celui du Cid, clamant « Oh, rage, Oh désespoir, Oh vieillesse ennemie » car je ne sens pas encore, du moins intellectuellement, du poids des ans l’irréparable outrage.

J ’apprécie, pour sur, à sa juste mesure le privilège que m’offrent les textes officiels de présider  cette partie de séance consacrée à l’élection du maire en l’occurrence une dame, il faut le souligner, qui a su attendre son heure pour empocher la mise, avec son équipe, après avoir souffert elle aussi du  reniement des engagements pris et de  basses manipulations qui déshonorent leurs auteurs.

 De tels agissements sont hélas monnaie courante à Villiers sur Orge depuis près de trente années, toujours de la part des mêmes ou de leurs clones.

Mes amis et moi en avions été victimes  lors des municipales de  1983 comme nous le sommes en permanence des pires outrances : Calomnions, calomnions il en reste toujours quelque chose.

Il en a été ainsi d’un des derniers tracts de campagne avec la relation, bien loin de la réalité des faits , d’une péripétie de gestion  pour faire accroire  que nous avions, la liste renouveau solidaire à gauche, un prévaricateur dans nos rang. C’est  un mensonge éhonté que dis-je, une infamie, dont nous aurions dû faire litière.

Cet ancien Maire n’a commis d’autre crime, après avoir très largement consulté la concurrence,  que de retenir l’entreprise la moins disante, c’est à dire la moins chère pour la réalisation des travaux de réhabilitation de l’ex futur point Poste, rue Jean Jaurès, alors qu’il aurait dû relancer une procédure conduisant inéluctablement  à la surenchère.

Comparé aux gaspillages du mandat qui s’achève ça méritait une réélection, brillante, ainsi que fut celle du Maire de Bordeaux après qu’il eut purgé sa peine. 

Mordant la ligne jaune, il avait enfreint la loi ? Il a été jugé responsable d’un vice de forme et sanctionné comme tel

Il n’en a tiré aucun bénéfice, son parti non plus. D’ailleurs si tel avait été le cas gageons que l’affaire aurait eu la Une de la presse. Une si belle occasion de se farcir le parti communiste après l’UMP ou ses prédécesseurs et le Parti Socialiste pensez donc. Par contre le recours engagé contre lui à l’initiative de messieurs Simons et Théron, ce sont là des termes génériques,  a grevé les finances de la commune.

N’en déplaise au code des marchés publics,  Claude Chevrier a fait réaliser des économies à sa commune. L’affaire ayant été jugée si peu importante qu’il est resté éligible, il n’y a pas d’inscription sur son casier judiciaire.

Son erreur, celle de ses conseillers fut de ne pas en avoir fait état publiquement. Il a été traîné dans la boue sans raison la veille du second tour, nous aussi par conséquent, ça demanderait réparation sur le pré ; nous nous contentons d’un tour de table.

Je mets au défi quiconque, pièces en mains y compris monsieur Simons, qui est un éminent sophiste, de démontrer le contraire. 

Il  existe une locution populaire qui en donne une définition   précise du sophiste. Je  pourrai vous la donner en aparté.

Nous avions traité ce texte par le mépris, nombreux sont celles et ceux, de tous bords qui ont fait de même, 642 électrices et électeurs nous ont conservé leur confiance Qu’ils en soient remerciés. 

Les auteurs ont été durement sanctionnés par le suffrage universel. Une partie de notre électorat,   déstabilisé, s’est abstenu.

J’ajoute que les mêmes se sont permis d’affirmer que le tennis couvert était truffé de malfaçons. En admettant que cette assertion soit avérée pourquoi n’ont-t-il pas fait jouer la garantie décennale qui est aujourd’hui devenue caduque ? Un de leurs soutiens incapable de déchiffrer les comptes du centre communal d’action sociale a eu l’outrecuidance de suggérer dans un tract que les crédits destinés à l’aide sociale avaient été multipliés par trois. C’est un fieffé menteur. 

Je pourrais multiplier les exemples, ce n’est pas le jour, si vous souhaitez en savoir plus je reste disponible, y compris sur Internet.

En aucun cas la FAIM de Pouvoir ne peut justifier des moyens de cette nature. L’assainissement des mœurs politiques est la condition sine qua non du recul de l’abstentionnisme, un peu de clarté, un souffle d’air pur leur seraient bénéfique. Fermons la parenthèse.

 Madame Leroux, au soir du second tour vous avez dit, à peu de chose près : « je suis prête à travailler avec les différents groupes ». Je vous en sais gré, nous serons au rendez-vous ; néanmoins une coopération fructueuse ne peut  prendre naissance et se développer sur la base  de non-dits.

 Je passerai sur le réflexe de peur que vous avez tenté de susciter, les hommes à la faucille et au marteau, au couteau entre les dents, une réminiscence du passé, mais vous n’étiez pas  seule.

 Une très large majorité de Villiéraines et de villiérains ont pu constater qu’en 18 années de mandat nous n’avons mangé personne et que notre sens du relationnel, comme du respect d’autrui  était bien réel sinon nous n’aurions pu durer.

D’ailleurs l’appartenance politique ne fut pas un des critère déterminant pour la constitution de la liste renouveau solidaire à gauche qui ne comprenait que huit encartés, encore n’étaient-ils pas tous en position d’éligibilité,  sur vingt sept candidats de sensibilités diverses mais tous progressistes, la plupart connus pour leur engagement dans la vie locale, leur capacité à travailler avec quiconque leur rendrait la pareille et surtout leur volonté de bien faire au service de leurs concitoyens.

Mais il y aurait peut être, aujourd’hui encore, comme du temps de l’occupation de mauvais français ? A l’époque, le général de Gaulle, condamné par Vichy, eut le courage et l’honneur d’être  un des leurs.

Je ne sais plus qui a dit seule la vérité est révolutionnaire, même si le qualificatif ne vous agrée pas, le mot Vérité a pour vous aussi, j’en suis persuadé, un sens !

Vous avez écrit dans un tract : « Sur le site Internet du groupe  renouveau Solidaire à gauche de monsieur Fraysse : nous constatons qu’il veut changer le Plan Local d’Urbanisme afin d’augmenter la population jusqu’à 5000 habitants »

Les 5000 habitants peuvent être atteints, voire dépassés avec le PLU actuel. Vous abstenant lors du vote qui a conduit à son approbation, vous ne l’avez pas désavoué. Par contre nous avons écrit que nous mettrions le PLU en révision pour interdire l’urbanisation du plateau agricole à l’est de la route de Chasse afin que notre commune ne puisse atteindre les 7 ou 8000 habitants annoncés par Schmit et Pelletan. Ce n’est pas la même chose.

Mais nous aurons l’occasion d’y revenir!

Pour terminer, du moins provisoirement, je souhaite, que  nos relations futures, malgré des différences d’appréciations bien normales  restent, au-delà des propos un peu vifs que nous pourrions être amenés  à échanger, empreintes de courtoisie et de respect mutuels et que nous prenions la peine de nous écouter à défaut de nous entendre.

C’est la première fois qu’une femme est en posture d’être élue Maire à Villiers sur Orge, la gent féminine grignote ainsi un peu du terrain dont elle avait été spoliée par une remise en cause des acquis sociaux, déjà, en des temps reculés mais pas si lointains à l’échelle de l’humanité, lors du passage de la famille de droit maternel ou la femme occupait une place prédominante, à la famille de droit paternel.

Ce changement, ou plutôt cette mutation, allait jeter les bases, qui de  la propriété privée des moyens de production et par conséquent de l’assujettissement de la femme  à l’Homme, conduiront progressivement au système capitaliste, qui tend aujourd’hui vers ses limites mais règne par défaut et casse les acquis sociaux, hérité du programme du conseil national de le Résistance au prétexte qu’il faudrait se soumettre à la mondialisation du même nom.

 Si la parité conduit à bouleverser l’ordre établi, j’en serai fort aise. Il n’y a de pire que l’immobilisme. Comme chantait Ferrat,  la femme est l’avenir de l’Homme. A une candidate près la liste renouveau solidaire à gauche a failli basculer au féminin mais nous ferons mieux la prochaine fois.

Encore une fois mes félicitations pour votre succès, celui de votre équipe, mais comme disait mon grand père, en bon  creusois, c’était un spécialiste : « c’est au pied du mur qu’on jauge le maçon ».

Merci de votre attention.

                                      le 22 mars 2008
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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 18:47

Monsieur Simons, joue son va-tout, il  vient d’étaler ses soutiens extérieurs à la une de sa dernière publication.

Monsieur Englander, inamovible président du SIVOA depuis des décennies avait rendu la vallée de l’orge accessible, il fait en sorte aujourd’hui qu’elle retourne à sa vocation première et redevienne marécageuse sans même se soucier des allées piétonnes qui sont impraticables lors des pluies saisonnières entre Villiers sur Orge, longpont et Sainte geneviève des bois. Certes faire et défaire c’est toujours travailler, mais que d’argent gaspillé en pure perte. 

Pourquoi ce soutien ? Ne cherchez pas, monsieur Simons n’est guère exigeant auprès de ses pairs des syndicats intercommunaux, c’est un gage de sérénité pour eux  de conserver un homme de si bonne composition, qui se contente de peu, pour ses administrés. 

C’est pourquoi, très obligeamment, le président de la communauté d’agglomération du Val d’Orge, Pierre Champion, concède pudiquement, du bout des lèvres qu’ils ont évoqué récemment les enjeux de l’Internet  haut débit alors qu’ils ont, ensemble, gardé le dossier sous le coude  pendant près de deux ans. 

Nous épargnerons monsieur Berson (il ne peut tout savoir), qui ne connaît notre édile que par l’entremise de madame Marianne Louis, première secrétaire fédérale de l’Essonne du parti socialiste qui écrivait il y a quelques semaines : «  Pour conserver notre ADN (sans le tester), progrès, justice, solidarité, pour affronter une droite qui n'a pas changé, injuste, dure, conservatrice, il est inutile de s'embarrasser des bandes molletières du MoDem. A contrario, nous ne pouvons nous priver de l'énergie, des idées et de la culture de toute la gauche, des citoyens mobilisés, des forces vives de nos villes ».ps91.unblog.fr/f

Que monsieur Simons soit à nouveau l’allié de la droite et soutenu par elle, elle n’en a cure, mais il est vrai, que dans leur  dernier tract, les membres de l’Elan pour Villiers ont omis de préciser que la signataire du courrier qu’ils ont reçu, madame Boulay-laurent, est adjointe et seconde de liste, pour le prochain scrutin, du Sénateur Maire de Corbeil l’UMP Serge Dassault.

Par ailleurs laisser entendre (page 2) que le montant des aides  aux personnes en difficulté a été augmenté  au rythme de l'évolution du   budget du CCAS, porté de 59 000 à 180 000 euros en sept ans, est un mensonge éhonté.

                                                                                              Jack Freychet

 

Dernière : 

Sans même avoir attendu notre réponse, joseph Simons avait annoncé par tract du 27 février que nous avions décliné son invitation à débattre lors d’une réunion publique qu’il organisait le jeudi 6 mars à l’occasion de la présentation de son programme, nous nous y sommes rendus mais avons été empêchés de développer notre argumentaire. Les rares personnes présentes pourront en témoigner.
 

En fait nous avons eu, une fois encore, confirmation qu’il est impossible d’échanger avec des sophistes, qui plus est, adeptes du monologue.

 

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 10:29

                                  Lettre  à Monsieur Simons
                                  Maire sortant de Villiers sur orge

 

Vous avez fait paraître, sur votre site , quelques commentaires sur le texte ou j’ai rendu publiques, il y a quelques semaines, les raisons de mon engagement dans la campagne électorale des municipales.  

www.elan-pour-villiers.fr/spip.php

Pour l’essentiel, vous y apportez les confirmations que nous attendions à savoir que: 

Le nouveau quartier des Mollières ressemble à quelques détails près aux avant projets présentés en 1998 alors que j’étais encore Maire : L’aménageur avait présenté six variantes tenant compte des préconisations du commissaire enquêteur. Il est faux de prétendre que le projet avait été annulé. 

Le centre de l’enfance et le futur centre culturel ont bien été mis sur les rails lors des mandats précédents : acquisitions foncières, études, demandes de subventions ; ces projets ne vous doivent, ainsi d’ailleurs qu’à l’équipe dirigées aujourd’hui par madame Lamarre-Leroux, que les surcoûts consécutifs aux retards accumulés. 

En prenant en compte le transfert à des entreprises privées du ménage dans les bâtiments scolaire et l’entretien d’une partie des espaces verts les dépenses de personnel ont bien  doublé. Ce n’est pas la maison de l’enfance qui en est la cause, mais la gestion calamiteuse de ces sept dernières années. 

Les indemnités versées aux élus se sont  envolées 48 % depuis 2001, écrivez-vous ! Pour plus de précision ajoutons que par rapport à la moyenne des années 97-98-99 cette hausse est de 52%  et de 62 % par rapport à 1997. Les chiffres sont têtus. 

L’accueil des jeunes de 18 à 25 ans a été supprimé à la suite de la vente des locaux qui les accueillaient, rue Louise Michel, depuis c’est le statut quo. 

Pour ce qui concerne le ménage dans les écoles, l’entretien de la voirie, des espaces verts, point n’est besoin de commentaires, les Villiéraines et les Villiérains ont déjà dit, parents d’élèves ou non, ce qu’il en pensaient. 

Monsieur Simons, arrivé à Villiers sur Orge en 1975, vous savez très bien que c’est à la suite du refus de vos amis, en 1979, de poursuivre les négociations avec le plus grand propriétaire terrien de la commune ( disaient-ils), en vue d’une cession amiable, que nous avions été, devenus minoritaires,  dans l’obligation d’initier une procédure d’expropriation. 

Par ailleurs, les terrains que nous avons acquis n’étaient que partiellement inondables. Il eut été facile de les utiliser en retrouvant des capacités de rétention d’eau équivalentes, sinon plus, d’une part en implantant un bassin de dimensions réduites le long du mort Rû, d’autre part en créant, ainsi qu’il a été fait à Viry Châtillon, une structure de rétention d’eau sous un aménagement de plein air,  terrain de football  ou autre, à proximité d’équipements déjà existants, vestiaires, parking…ce qui aurait minimisé les coûts, au prix actuel du foncier, par rapport à la réalisation d’un nouvel ensemble sur le plateau.¹

Enfin vous vous  targuez d’avoir acquis des emprises foncières : Ou sont-elles situées ?  Quelles ont été les contreparties ? Non pas que nous en contestions l’opportunité mais afin que  nos concitoyens soient informés des conditions réelles des transactions, en toute transparence. CQEN… 

Dans l’attente de votre réponse, Veuillez agréer monsieur le maire mes salutations les meilleures. 

                                            jack Freychet

  Ce qui suit n’était dans mon texte initial. Personnellement « J’aurais préféré un second terrain de foot mais il est évident que si la réalisation d’un engazonnement artificiel est la condition de la survie de la section il faudra le faire sans hésiter mais ça ne permettra pas d’augmenter l’amplitude d’utilisation, remonter une structure sur le plateau demandera du temps et encore plus d’argent. C’est un exemple de gestion à la Simons et Paillet, imprévoyance et compagnie. Que d’occasions gâchées !

 

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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 21:20

Adresse

                        à                                                    

 

                   Monsieur  Michel Fouillet

                                Secrétaire section socialiste de Villiers sur Orge

                                47, allée Hector Berlioz

                                          91310 Longpont sur Orge                                                                                

Monsieur

 

J’ai déjà indiqué à moult reprises les raisons de mon engagement dans la campagne électorale des municipales mais un survol, rapide,  de votre site Internet m’a inspiré quelques réflexions complémentaires dont je  tenais à vous faire part.

J’ai  des critères d’appréciations bien différents des vôtres en effet  une vie consacré au militantisme associatif, syndical, politique m’a démontré que celui qui ne sait d’où il vient ni ou il est ne peut savoir ou il va par ailleurs comment taxer un automobiliste qui ne surveillerait pas ses arrières ? Sinon de danger public !

Que vous ayez fait, quelques-uns de vos amis avec vous, le choix de l’union à droite plutôt qu’avec la gauche, n’a rien pour me surprendre, c’est une pratique courante d’une fraction de la   social- démocratie, à Villiers sur Orge comme ailleurs, mon père me le disait en son temps, il avait raison.

Sans même remonter aux reniements de 1983 qui ont coûté, par la suite, le siège de député  de la circonscription à votre parti avec en prime un revers électoral au premier tour des municipales de 1989, vous apportez aujourd’hui votre caution à un homme qui, en 2001, a fait alliance avec la droite pour éliminer la gauche de la gestion des affaires de notre cité, d’un homme qui n’a pas hésité par la suite à renier, une fois encore, ses engagements vis-à-vis de ses nouveaux amis de droite, afin de parvenir à ses fins . La faim de Pouvoir ne peut justifier les moyens.

Ainsi que vous l’écrivez vous-même, Joseph Simons, minoritaire à Villiers, n’a dû sa fonction qu’à un conglomérat venu de tous horizons, il est  aujourd’hui encore l’allié de la droite, vous aussi par conséquent, à des personnes qui refusent par exemple de condamner les franchises médicales.

Mais cela vous le saviez déjà puisque vous n’hésitez pas à écrire : « certes, il ne faut pas oublier les leçons du passé  (les avez-vous retenues ?)  mais désormais, il faut se tourner résolument vers l’avenir sans avoir le regard rivé sur le rétroviseur. » Votre démarche en est d’autant plus contestable. J’ajoute qu’il n’est rien de plus détestable que de faire alliance avec la droite pour… battre la droite.

Que certains socialistes refusent de vous suivre dans cette dérive est tout à leur honneur. Ils sont d’ailleurs plus nombreux sur la liste RENOUVEAU SOLIDAIRE que dirige le « Premier socialiste », Gilles FRAYSSE que sur la liste de Monsieur Simons !

Selon vous monsieur Simons serait un bon Maire, mais peut être appréciez vous la privatisation d’une partie des services, les licenciements pour des futilités, l’envol des dépenses de personnel et des indemnités attribuées aux élus, le fait qu’il s’arroge le bénéfice d’actions initiées sous les mandats précédents auxquelles il s’est opposé, sans relâche de concert avec la droite, alors qu’ils étaient dans l’opposition, dans l’espoir d’en retirer un bénéfice ultérieur.

Le centre de l’enfance et le futur centre socio culturel ne lui doivent que les surcoûts consécutifs aux retards accumulés, soit l’équivalent de la vente du patrimoine qui aurait pu être évitée avec un peu de rigueur dans la gestion.

Contrairement à ce que vous écrivez, Villiers sur Orge y a perdu, les contribuables surtout, du fait de leurs objections, conjointes et réitérées, à l’agrandissement de la zone d’activité dont la taxe professionnelle aurait permis de soulager l’impôt sur les ménage avant notre intégration dans la communauté d’agglo du Val d’Orge.

Pour ma part ma conscience m’interdit d’accorder ma confiance à un  slalomeur de l’échiquier politique qui, plus est, vient d’accepter le soutien du modem (¹).

Je reste bien entendu disponible pour traiter avec vous de tout ce qui précède, y compris publiquement. Vous pouvez transmettre ces quelques lignes à votre fédération, à défaut je le ferai moi-même.

Dans l’attente de votre réponse,

Veuillez agréer, monsieur, l’expression de mes sentiments démocratiques et progressistes.

                                                                                   jack Freychet

(¹) je précise, ce n’était pas dans le texte initial, que si le MoDem, critique Sarkozy et sa politique sur la forme il est moins disert sur le fond.

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21 février 2008 4 21 /02 /février /2008 18:03

 

 

 

habitants

sup.
hect

Ord ménag

Hab en  kg

Ecl rempl

Lumin.
02/ 08

Ecl public

Trav. Neufs
Hab en euros

 

Nbre de délég.

Brétigny

  22 114

1456

          440 

         230

           8,74

 

            9

Fleury

    9 270

  651

           230

         333

           7,31

 

            6

Le plessis pâte

     3767

  747

           420

           85

          8,74      

 

            4

Leuville

    3 802

  248

           590

          103

         18,58

 

            4

Morsang

   19 335

  493

           500

          357

           5,64

 

            8

St Michel

   20 543

  529

           440

          334

           6,85

 

             9

SGDB

    32324

  927

           540

          313

           4,22

 

           12

Villemoisson

     6 878

  231

           470

          129

           7,54

 

             5

Villiers

      3777

  179

           520

         129

           7,49

 

             4

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 En 2007 l’attribution de compensation versée à  VSO ne représente plus que 86,25 %  de celle perçue en 2001.

La dotation de solidarité est passée de 93 070 euros en 2001 à 54 890 en 2007 soit moins 41 % il est prévu qu’elle soit encore réduite de 25 % en 2008.

Ces sommes, en euros courants ne tiennent pas compte de l’érosion monétaire qui vient encore en déduction.

                      Dotation de solidarité communautaire par habitant en

 

 

Brétigny

Fleury

Le plessis Pâté

Leuville

Morsang

St michel

SGDB

villemoisson

Villiers

2007

  14,34

 16,08

     13,32

 13,66

 14,50

  14,58

 13,98

     12,16

14,47

La communauté d’agglo à essentiellement comme recettes la taxe professionnelle  la dotation globale de fonctionnement versées par l’Etat et les emprunts.

 

  Evolution de la DGF  versée à l’agglo

 

 

Montant

Par habitant

2001

4 798 893 €

51,73 

2002

4 902 120 €

52,77 €

2003

5 931 531 €

50,13 €

2004

6 165 756 €

50,13 €

2005

5 319 708 €

43,25 €

2006

5 327 374 €

43,31 €

2007

5 801 676 €

47,20 €

 

La DGF ramenée à l’habitant ne représente en 2007,  en Euros courants, que 91,24 % de ce qu’elle était en 2001, réduction à laquelle il convient encore d’ajouter l’érosion monétaire (10,65 %) durant la même période.

                         Evolution du personnel de la  Communauté d’agglo depuis sa création

 

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

28 agents

    50

  79

 150

 171

 175

201

 

 

L’effectif 2007 compte 201 agents dont 95 postes transférés et 106 créations.

Il est à noter que si VSO a transféré des compétences aucun poste n’a été transféré

 

Le bilan de Simons en tant que vice président « cohérence territoriale des services publics et NTIC » (sic) :

 « Plusieurs rencontres ont permis, d’une part de maintenir une agence postale au plessis Pâté, d’autre part l’ouverture d’un point poste à Villiers  » Pour plus de précisions ajoutons qu’il se situe dans la supérette et que monsieur Simons n’a rien fait pour obtenir un renforcement des réseaux Internet à Villiers . Il en avait pourtant été chargé par le président de la communauté d’agglo. »

 

Les représentant de la commune au conseil d’agglomération n’ont  jamais fait de compte rendu d’activité à part quelques déclarations d’autosatisfaction.

 

Nous pouvons en conclure que ce que nous a apporte cet organisme est à l’image de l’activité qu’y ont déployé nos représentants, c’est dire, à part les ronds de jambes et la Halle de skate d’intérêt communautaire, trois fois rien alors que d’autres commune ont tiré leur épingle du jeu.

 

Les plus importantes ont transféré les charges de fonctionnement de leurs centres culturels respectif, ce qui n’est déjà pas une mince affaire. La communauté s’est chargée de l’aménagement d’un parc urbain à Villemoisson qui comme son nom l’indique doit être d’intérêt communautaire ,elle a acquis en 2300 le site Clause à Brétigny, y  a réalisé en 2004 des travaux de sécurisation, de démolition et de dépollution, préparant ainsi le terrain à l’aménageur. Nous ne connaîtrons le véritable  bilan de cette opération, comme celui de la communauté d’agglo dans son ensemble si vous  réélisez l’équipe sortante voire la droite qui a partagé la gestion de notre commune ces sept dernières années.

 

L’agglo perçoit les prélèvements effectués par l’Etat auprès des communes dont le taux de logement sociaux est inférieur à 20 %. Quel est le montant des sommes versées par Villiers ? L’équivalent a-t-il été ou sera-t-il reversé pour financer des opérations situées sur le territoire communal ?

 

Les travaux d’aménagement sur les autres communes :

 

 Aménagement des abords gare a  SGDB, St Michel, liaisons urbaines à SGDB, pont à Brétigny, la communauté contribue également à des projets extérieurs à la commune. Elle prend à sa charge sans le dénoncer des dépenses qui incombent à d’autres organismes, l’Etat par exemple et la SNCF elle-même étranglée par le pouvoir central.

 

Fonds de concours :

 

Début 2005 l’agglo a voté l’attribution de fonds de concours à quatre villes, Morsang, St Michel, Leuville, et Villemoisson pour la construction de leur nouvelle médiathèque pourquoi n’en serait-il pas de même pour la réalisation du centre  socio culturel de Villiers ? En attendant mieux.

 

Nous devrons agir afin qu’il y ait une plus grande équité entre les commune de l’agglo, ce que n’ont pas su ou voulu  faire Monsieur Simons et ses amis anciens et nouveaux.

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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 18:39

Lors de sa réunion publique du 8 Février monsieur Simons , la main sur le cœur, a expliqué qu’il ferait demain ce qu’il n’a pas fait hier en particulier en matière de relations publiques et humaines pourtant, à notre niveau, ce n’est pas ce qui coûte le plus cher mais à trop s’écouter parler on ne peut entendre les autres.

 Comme à son habitude monsieur Paillet a surenchéri, soulignant qu’en fait la véritable concertation s’était déroulée avant l’élection de 2001. A cela il était aisé de rétorquer que le fait que la liste Villiers Ensemble soit, au premier tour, arrivée en troisième position  ne signifiait pas une approbation, sans réserve, de ses orientations programmatiques, bien au contraire, et que son chef de file  n’avaient dû  son élection en tant que Maire qu’à un reniement des accords passés avec ses colistiers de droite.

 Monsieur le maire sortant citant Sénèque lors de ses vœux pour 2007, disait « il n’est de bon vent pour qui ne sait ou il veut aller », il a, lui, choisit la godille, un coup à droite, un coup  à gauche, qui mieux est, il ratisse aujourd’hui encore plus large, gauche de droite, droite de gauche, on ne sait plus très bien, lui non plus d’ailleurs, mais c’est du pareil au même, avec comme seule règle : «  la faim de pouvoir » justifie les moyens, quels qu’ils soient.

 Je ne  reviendrai pas, par le détail, sur ce que nous avons déjà écrit précédemment pour ne reprendre que quelques-uns des hauts faits qui ont jalonnés le parcours de cet édile depuis son arrivée dans notre cité en 1975. Le bilan à mettre à son débit peut être comparé à celui de termites dans une d’une charpente. Il se chiffre en centaines de milliers d’euros.

 Les plus anciens d’entre nous savent que mes amis et moi avons toujours eu le soucis de constituer des réserves foncières destinées a recevoir les infrastructures  communales et les  équipements publics tels le centre de l’enfance et le futur centre socio culturel, sans elles les premières pierres n’auraient jamais pu être posées.

 Il eut été possible de faire mieux.

 En 1979, les propriétaire du Parc de Maison Rouge et la municipalité, par l’entremise de Jacques Leblanc, adjoint, avaient jeté les bases d’un accord équitable : Une autorisation de construire pour chacun des membres de la famille détentrice, la commune obtenant en contrepartie la cession de 6 hectares de terrains.

 Les amis de monsieur Simons, alors majoritaires, après avoir débauché l’un des nôtres s’y sont refusés au prétexte qu’on ne négocie pas de compromis, avantageux ou pas, avec le plus grand propriétaire terrien de la commune. Quelques mois plus tard, après avoir, déjà, renié leurs engagements vis-à-vis de leurs colistiers, ils lâcheront les cinq permis de construire contre seulement deux hectares.

 Il a fallu ensuite acquérir, au prix fort, les deux hectares nécessaires à l’implantation du tennis couvert et de la halle de skate coût : 120 000 euros.

 Qui plus est lors du lotissement de cette propriété un lot avait été attribué à la commune en vue de l’élargissement de la rue de l’Orge, 357 m². Le transfert de propriété n’ayant pas été effectué en temps et heure il a fallu engager un recours auprès du tribunal de grande instance d’Evry pour que la commune soit autorisée à demander la transcription au cadastre.

 La requête ayant abouti favorablement après mon départ messieurs Théron et Simons, informés de cette situation n’ont  pas jugé bon de donner suite. Dans l’hypothèse ou la commune aurait renoncé à l’élargissement  de la rue de l’Orge il eut sans doute été préférable de céder ces 357 m² aux propriétaires riverains plutôt que de vendre les propriétés  8 et 8 bis rue Jean Jaurès (1 400 m²) qui avaient pour vocation naturelle de recevoir des équipement ou des activités destinés à conforter le centre ville.

Que dire du mandat 1983-1989, alors que la tête de liste de l’Elan pour Villiers était maire adjoint sinon qu’il fut calamiteux avec une envolée des taxe locales comme rarement vu dans une collectivité locale, la brillante affaire de la ZAC du garennau, rue Louise Michel et voies adjacentes, les expropriations des petits propriétaires, l’annulation de l’opération par le tribunal administratif, le déficit prévisionnel, 220 000 euros  que nous avons du  combler après avoir recrée l’opération…

 Les Villiéraines et les Villiérains allaient bien entendu sanctionner ce  bilan en 1989.

Qu’à cela ne tienne, Droite Libérale Unie, aujourd’hui scindée en Union pour Villiers et Villiers  Village, en réalité l’UMP et Villiers Ensemble multiplieront ensuite les entraves à l’agrandissement de la zone d’activité dont la taxe professionnelle aurait permis de soulager l’impôt sur les ménages, ils retarderont de même la construction de logements sociaux en faisant croire, quitte à verser des pénalités à l’Etat, que le plateau des Mollières serait envahi par les tours de la Défense avant de les réaliser , contraints et forcés, après 2001 sur la base des orientations définies en 1998 avec cependant des surcoûts consécutifs aux retards accumulés, retards qui ont également renchéri la réalisation du centre de l’Enfance de même qu’ils porteront le montant prévisionnel des travaux de construction du centre socio culturel de 1,3 à 2,3 millions d’euros, le différentiel étant, sans subvention, à la charge  du contribuable local.

L’addition est déjà conséquente on comprend mieux pourquoi Villiers Ensemble transmuté  en  « Elan pour Villiers » a préféré s’affubler d’une  tenue de camouflage tout en préservant son alliance avec des gens qui ont refusé, en conseil municipal, de condamner les franchises médicales.

 Alors qu’ils ont déjà bradé, ensemble,  une partie importante du patrimoine,  en laissant entre leurs mains  la gestion des affaires de notre cité  peut être assisterons nous sous peu à la mise à l'encan du Parc de la Mairie ?

 Par ailleurs interrogeons-nous sur les raisons qui ont fait capoter le projet de réhabilitation de la résidence la Seigneurie. Le dossier soumis par la Socim (SCI) à l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH) pour subvention, prévoyait entre autres (sic) : l’isolation thermique des façades et ravalement, l’étanchéité  thermique des terrasses, la mis en place de cellules photo électriques pour commander la mise en et hors service de l’éclairage en fonction de la luminosité…

  Le motif invoqué ? : La hausse des loyers demandée par le bailleur, qui aurait provoqué un tollé, semble bien léger face aux économies de chauffage escomptées alors qu’aujourd’hui les locataires reçoivent à ce titre rappels sur rappels de charges. L’abandon de la réhabilitation n’a d’ailleurs pas empêché les loyers de grimper en flèche.

 Mais peut être madame Rulence, membre du groupe de travail constitué par monsieur Simons, pourrait-elle en dire plus.

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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 19:28

Maire de Villiers sur Orge de nombreuses années dans le dernier quart du siècle dernier, c’était hier, je ne peux rester insensible face à la gestion calamiteuses et aux rodomontades de la majorité élue en 2001, le poids des ans me laissant quelques facultés, j’ai décidé de m’investir dans la préparation des prochaines élections municipales.

 

Le temps presse. Passée la trêve des confiseurs nous aborderons la dernière ligne droite d’un mandat municipal hors normes, sept trop longues années. Les villiéraines et les Villiéraines ne doivent pas laisser le devenir de leur cité se décider sans eux.

 

Du côté de la majorité après les règlements de compte à  mi mandat c’est la redistribution des cartes et la recherche de nouvelles alliances. C’est aussi le moment venu des mérites autoproclamés.

 

Villiers Ensemble et la droite libérale désunies se disputent la paternité d’actions entreprises par les municipalités précédentes qu’ils ont pourtant à l’époque  combattues à l’unisson tant était démesurés leurs désirs de s’approprier la direction des affaires de la cité quels que soient les moyens utilisés. Avant eux c’était la gabegie, le désordre, après  ce serait le néant.

 

 Au-delà de leurs affirmations fallacieuses et des apparences leur véritable bilan reste à faire.

 

Le nouveau quartier des Mollières, dont ils s’enorgueillissent, a été initié lors des précédents mandats, il ressemble à quelques détails près  à l’avant projet élaboré  alors que j’étais encore Maire en 1998. Je tiens copies de ces documents à la disposition de quiconque en ferait la demande.

 

 A les laisser dire les nouveaux arrivant dans notre cité ne sauraient jamais que le dossier du centre de l’enfance était déjà ficelé avant leur prise de pouvoir en 2001, il n’y ont apporté que quelques modifications mineures, le concept ne leur appartient pas,  les réserves foncières nécessaires ont été patiemment constituées par les municipalités précédentes, il en est de même pour le futur centre culturel prévu sur le bois de la cloche (rue des Rios), près d’un hectare acheté une bouchée de pain mais aussi pour les terrains situées le long de l’orge entre le gymnase et le mort Ru que monsieur Simons et ses amis de l’époque auraient pu acquérir pour le franc symbolique entre 1983 et 1989.

 

Pour financer, entre autres des travaux qui n’ont pas été l’objet de demandes de subventions, ils ont bradé une partie importante de notre  patrimoine commun:  le  centre des jeunes rue Louise Michel, une propriété de 1400 mètres carrés qui aurait pu recevoir en centre ville, face à la supérette, au choix, des services, un commerce, des locaux pour les services municipaux, puis un terrain constructible rue Guy Môquet.

 

Ils ont transformé la salle des mariages en bureaux pour accueillir un personnel dont ils s’étaient pourtant engagés à réduire l’effectif. Ils ont renoncé, sans combattre, à l’implantation d’une agence postale pour se contenter d’un point Poste à la supérette qui, s’il rend quelques services, n’évite pas les déplacements  pour accéder aux véritables services postaux et bancaires.

 

 Ils n’ont pas  réagit à l’annonce de la fermeture de la pharmacie dont ils étaient pourtant prévenus depuis des mois alors qu’ils ont prétendu par la suite avoir mouillé la chemise pour trouver un repreneur. Aucune réaction non plus à la demande de renforcement du réseau Internet haut débit, sollicitée par plus de cinq cents pétitionnaires, alors que le maire avait été chargé du dossier  par le président de la communauté d’agglo.

 

La voirie est laissée à l’abandon, les nids de poules se multiplient et s’approfondissent, des arbres ne sont plus élagués. Les personnels des services techniques ne disposent plus des moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs missions et ne sont pas en situation de répondre aux besoins de la vie associative qui est un moteur de la vie locale.

 

 Nous assistons à une privatisation rampante des services municipaux qui s’accompagne de brimades et de licenciements, sans doute pour accélérer le processus. L’entretien des locaux scolaires est transféré progressivement au privé, il en est de même pour le service des espaces verts sur le nouveau quartier des Mollières. Les dépenses de personnel ont quasiment doublé alors que, sic, ce chapitre budgétaire devait être l’objet d’une attention toute particulière de Villiers ensemble et de la droite libérale unis tous confondus.  Ils ont la mémoire courte Les indemnités du maire et des adjoints se sont envolées ( + 60 %) alors que les responsabilités ont été réduite à la suite des transferts de compétences à la communauté du val d’Orge qui verse elle aussi des indemnités à ceux qui y siégent.

 

Certes, le centre de l’enfance,  la maison des jeunes, le futur centre Culturel doivent être dotés des moyens nécessaires pour un bon fonctionnement, il faudra y veiller en permanence,  par contre, il y a de toute évidence des doublons, une mauvaise répartition des tâches et des responsabilités. Un audit des différents services, par les élus et non pas un organisme spécialisé toujours coûteux, sera l’une sinon la priorité du prochain mandat, c’est la condition d’un meilleur service à nos concitoyens et d’une aide accrue à la vie associative.

 

Aucune réserve foncière potentielle, de nature à accueillir une Fête locale voire les équipements sportifs de proximité qui font encore défaut, n’a  été instituée dans le nouveau plan d’urbanisme. 

 

Ainsi après avoir accusé les équipes précédentes de réaliser « vite… vite du bitume et du béton », la majorité entend aujourd’hui avec le Plan Local d’Urbanisme  préserver l’identité (page 2 BM 9-2007)  du «  Villâge »,  nul n’y avait donc porté atteinte, mieux encore, même page, dans leur délire, ils veulent accroître le patrimoine naturel : A moins de mordre sur les communes voisines ou de détruire de l’habitat ce qui ne semble pas être le cas puisqu’on nous annonce 4500 habitants pour les années à venir, il faudrait qu’ils nous expliquent comment ils vont s’y prendre.

 

Avec les Mollières nous sommes déjà plus de 4000, les zones d’urbanisation prévues pourront accueillir  au moins 800 personnes, en ajoutant les conséquences de la densification des zone UH dont le COS (Coefficient d’Occupation des Sols) a été harmonisé à 0,35 alors que pour de nombreuses parcelles il était limité à 0,20-0,30 nous dépasserons  les 5000 habitants, soit beaucoup plus que ce que nous envisagions il y a dix ans, auxquels il convient d’ajouter les potentialités offertes par les zones agricoles sur  lesquelles aucune réelle mesure de protection pérenne  n’a été prise.

 

A ce sujet il convient de noter que le SDAURIF (Schéma Directeur  d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile de France) en cours d’élaboration, préconise une densification des zones déjà urbanisées et s’inscrit dans le prolongement de celui qui avait été approuvé en 1994 pour les ouvertures à l’urbanisation qui étaient loin d’être négligeables.

 

Dans ces conditions, sous la pression des promoteurs,  des pouvoirs publics  et de la spéculation immobilière qui chasse les couches moyennes de Paris et de la petite couronne, Villiers atteindra  demain 7000, 8000 habitants si nous n’y mettons le holà alors qu’il aurait fallu tout en maintenant la  diversité de l’habitat développer son caractère social à destination des jeunes issus de notre cité contraints, pour la plupart, à migrer vers les grands ensembles de la périphérie ou encore plus au sud.

 

Lors de la présentation du skate parc le maire et le président de la communauté d’agglo s’étaient engagée à faire un n compte rendu d’activité de ce nouveau regroupement de communes, aujourd’hui, nous attendons toujours.  Par contre le coût de l’enlèvement et du traitement des ordures ménagères et autres déchets augmente régulièrement de même que le prix de l’eau alors que logiquement l’effet de masse aurait du, pour le moins,  stabiliser les prix.

 

En outre qu’en est-il des quelques enquêtes de conformité des raccordements  à l’égout qui devaient être effectués et financés par la lyonnaise des eaux ? Nul n’est capable ou ne veut le dire.

 

La communauté d’agglo avait fait naître beaucoup d’espoir mais comme sœur Anne nous ne voyons rien venir et c’est logique car elle n’a de compétence que pour les équipements d’intérêt communautaire et non pas ceux de proximité qui restent et resteront, pour l’essentiel, à la charge des ménages jusqu'à ce que la loi Chevènement qui l’a instituée soit révisée dans ce domaine comme pour permettre aux communes comme la nôtre de combler leur déficit en matière de recette fiscales au titre  de la taxe professionnelle.

 

En effet, c’est la communauté d’agglo du Val d’orge qui perçoit la TP et n’en reverse aux  collectivités locales que l’équivalent de ce qu’elles avaient perçu l’année précédant sa création en euros courant, c'est-à-dire sans tenir compte de l’érosion monétaire. Par ailleurs toute entreprise venant à s’implanter sur le territoire communal doit, aujourd’hui, verser la taxe professionnelle à la communauté d’agglo. Rappelons aussi que droite et Villiers ensemble se sont opposés de concert, pour des motifs fallacieux, aux projets d’agrandissement de la zone d’activité présentés  par leurs prédécesseurs.

 

Soulignons également la gestion désastreuse de plusieurs dossiers en particulier :

 

Le refus de modifier l’implantation de la halle de skate qui en l’état rend plus difficile  l’utilisation des terrains restant disponibles. Le suivi des travaux d’agrandissement de la salle des fêtes, deux fois sujette aux intempéries qui ont sinistré l’espace jeune faute de protections suffisantes durant le chantier.

 

L’impréparation du dossier relatif à l’aménagement du centre culturel rue des Rios, pour s’apercevoir au dernier moment que les besoins du Conservatoire Municipal et de l’association Loisirs et culture n’avaient pas ou insuffisamment  été pris en compte, ce qui provoque des retards et des  surcoûts, la faute aux chinois selon les édiles qui consomment trop d’acier, de ciment et font monter les cours, plus 80 % de hausse  qui ramènent le taux de subvention de 50 à 30%.

 

Pas besoin d’être madame soleil pour en déduire que sous les effets conjugués du comblement de ce trou par l’emprunt, de la poursuite des transferts de charges de l’état vers les collectivités territoriales et de  la légèreté, pour ne pas dire plus, des élus actuels, qui se voulaient et se veulent encore donneurs de leçons, le contribuable local pourrait être à nouveau sollicité.

 

Dernièrement l’adoption de  contrats, pour la fourniture de gaz et l’entretien de chaufferies déjà rénovées, pour un montant global en hausse de près de 50% par rapport à l’année écoulée n’est pas un gage de bonne gestion.

 

Alors que la population a augmenté les crédits destinés à l’aide sociale font le yoyo et sont en régression.

Dans ces conditions, on peut véritablement douter qu’il y ait un capitaine sur le navire, voire des seconds pour l’aider. Pour ma part je ne pouvais laisser faire sans mot dire mais le sujet n’est pas épuisé....

Vous pouvez vous aussi participer, ci-dessous mon adresse électronique, celle de mon blog ou vous pouvez laisser des commentaires.

                                                           Jack Freychet   j.freychet@wanadoo.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 16:01

D’abord quelques ordres de grandeurs glanés ça et là,

 Dans les zones tempérées les prairies retiennent plus de carbone à l’hectare que les forêts, les zones de cultures moins que les forêts et trois fois moins que les prairies.

 Une forêt adulte contient jusqu’à 200 tonnes de carbone à l’hectare  (de 20 à 90 en Europe) mais la balance entre les émissions et les rétentions de carbone est égale à zéro.

 Une forêt en pleine croissance absorbe deux tonnes de carbone par an à l’hectare. Un m³ de bois sec contient 300 kg de carbone : le mobilier en bois peut donc constituer un puit de carbone.

 Ce qui précède montre bien  les limites de la valorisation végétale envisagée, à Villiers sur orge, par la majorité municipale. Il est également à noter qu’un lieu de diversité biologique comme celui situé entre le camping et le terrain de foot a depuis belle lurette atteint l’âge adulte et émet vraisemblablement plus de carbone et d’équivalents carbone qu’il n’en retient

 Ensuite, en moyenne,

 La France              produit   2800 kg d’équivalent carbone par habitant

L’Allemagne                        3300 kg

La Grande Bretagne             3100 kg

Les USA                               6800 kg 

La Chine                                 800 kg

Les PVD                                 400 kg

 Le leader ship étasunien est incontestable, la bonne place de la France s’explique par le recours au nucléaire et à l’énergie renouvelable que constitue l’hydraulique sous ses deux aspects fil de l’eau et barrages.

 D’une simple règle de trois on peut également déduire que les villiéraines et les villiérains actuellement au nombre de 4000  produisent annuellement :

      2,8 x 4000 = 11 200 tonne d’équivalent carbone et non pas seulement les 270 tonnes imputées au fonctionnement des seuls services municipaux.

 Le rapporteur a du regarder par le petit bout de la lorgnette.

 Il est patent que la municipalité n’est pas à elle seule responsable de cette situation mais elle pourrait, ce que l’auteur de l’article  n’évoque pas, participer, comme d’autres d’ailleurs, à la réduction du déséquilibre habitat emplois, qui conduit nombre de nos concitoyens à des déplacements longs et onéreux, mais aussi à utiliser des moyens de transports individuels pour palier l’inadaptation et l’insuffisance des transports en commun. Elle a également la faculté d’agir dans les domaines de la nature (individuel ou collectif) et de la qualité de l’habitat  non seulement en matière d’isolation thermique mais  également du choix des fluides utilisés.

  Sur les 270 tonnes dont fait état le bulletin municipal 127 proviennent de l’utilisation des fluides, gaz, fuel etc… la plus grosse part étant imputable au domaine scolaire (46%).

 Pour y remédier, nos édiles pleins de bonnes intentions proposent d’étudier la vétusté et le rendement annuel de chaudières au gaz qu’ils ont déjà rénovées. A cela il est aisé de rétorquer que des chaudières au gaz même au fonctionnement optimal restent toujours des chaudières au gaz. Ne serait il pas plus judicieux dans un premier temps d’améliorer l’isolation thermique de l’ensemble des bâtiment communaux qui  pas progressé durant ce mandat puis d’étudier la possibilité d’implanter un chauffage par accumulation à partir de l’électricité tarif heures creuses c'est-à-dire sans émission de gaz à effet de serre.

 Prévoir l’utilisation de la domotique est une excellente chose surtout pour ce qui concerne les nouveaux équipement , nous sommes persuadés qu’il en sera fait un excellent usage dans le futur centre culturel, la salle des fêtes et le centre de l’enfance.

 Pour ce qui concerne le parc automobile nous pouvons affirmer que durant les mandats précédents le parc automobile était régulièrement vérifié et entretenu par du personnel communal et que la vérification de la pression des pneus ne nécessite pas de connaissances particulières.

 En fait cet article du bulletin municipal était encore de la poudre aux yeux.

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