Sarkozy a remporté la présidentielle haut la main. Depuis, multipliant les effets d’annonces, il a préparé le terrain pour les candidats UMP et se trouve en passe d’obtenir, dimanche, après le second tour des législatives, un blanc seing pour mettre en oeuvre son programme social pour gens riches.
( au moins 15 milliards d’euros) et pour les autres, ceux du bas de l’échelle, Rmistes, smicards, petits retraités , précaires et chômeurs la hausse, dite sociale, de la TVA, l’impôt le plus injuste qui soit pour combler les déficits.
A ce niveau, ce sont les pauvres qui deviennent solidaires des nantis.
La gauche pousse des cris d’orfraie, Strauss Kahn dit qu’il en avait déjà eu l’idée, s’offre à négocier, non pas au parlement, on n’ est jamais sur de rien, mais en tête à tête.
Pourtant, l’objectif de la droite était et reste clair : Préserver l’emploi par la baisse des coûts de productions, pour préserver la compétitivité de nos entreprises par rapport à celle des pays à plus bas salaires. C’est une logique qui n’est pas la mienne mais c’est une logique quand même.
En ce domaine elle est cohérente avec elle-même : Que faire d’autre dans une économie concurrentielle de plus en plus mondialisée ouverte à la libre circulation des capitaux et des produits manufacturés ?
Pour avoir évacué le problème la gauche parlementaire « a ramassé une gamelle », l’autre aussi, elles n’ont toujours pas compris qu’il ne suffisait pas de déshabiller Pierre pour vêtir Paul de ses oripeaux, mais qu’il faudrait taxer lourdement les flux de capitaux spéculatifs, user judicieusement des droits de douanes comme les générations qui nous ont précédé ont su le faire.
Réorienter l’Europe, qui n’est qu’un un avatar de la mondialisation, à moins que ce ne soit l’inverse, et l’ OMC pour aller vers des harmonisations par le haut est pour l’heure utopique et le restera longtemps encore. Dans ces conditions ne vaudrait-il pas mieux rendre la main aux citoyennes et aux citoyens pour leur demander, par référendum, s’ils veulent encore souffrir ces carcans qui laissent, délocalisation après délocalisation, des friches industrielles dans les zones d’activités, misère et désespoir dans les cités et font voler notre protection sociale en éclat ?
Retrouver notre libre arbitre ne signifie pas obligatoirement vivre en autarcie mais disposer à nouveau de la faculté de développer d’autres synergies, de nouvelles coopérations, de rechercher des complémentarités mutuellement avantageuses, avec quiconque souhaiterait le faire avec nous, pour satisfaire les besoins du plus grand nombre et non pas les intérêts égoïstes et les appétits de puissance de quelques nantis.