Chevrier (Liste « Une autre voix pour Villiers ») vient de s’arroger, dans un tract récent, un bilan qui, s’il était réellement le sien, aurait assuré son élection en 2001.
Ce fût un échec: La supérette de Villiers a été créée avant qu’il ne soit élu conseiller municipal, rouverte après avoir périclité, refermée à nouveau, j’avais ensuite, en tant que maire, proposé l’acquisition des murs par la commune, il a signé l’acte correspondant après ma démission. C’est ainsi que le petit casino a été ouvert.
S’il a favorisé l’implantation d’un distributeur de billets et de la salle d’activité située à l’étage, après bien des péripéties, il l’a fait dans un immeuble acquis avant qu’il ne soit devenu maire. Il n’est pour rien dans la création du point Poste.
Bien que maire adjoint à la culture avant de me succéder, l’Aura passée de la Fête de la musique doit essentiellement à monsieur Bordarier, conseiller municipal, qui avait de nombreuses relations dans le monde du spectacle.
Si mes souvenirs sont exacts, il ne me semble pas qu’il ait poursuivi l’aménagement des annexes du tennis couvert après mon départ.
A condition de sous estimer l’ apport de madame Mazet, à l’époque maire adjointe à l’enfance, nous pourrions mettre à son crédit une participation à l’élaboration du projet du centre de l’enfance. Son successeur monsieur Théron reprit le dossier avant qu’il ne lui soit retiré par Simons à la suite d’un renversement d’alliance. Inauguré en 2004 le nombre de places offertes par le « Petit Prince » était déjà insuffisant. Je l’avais souhaité évolutif, sur le site actuel, car nous savions que nous nous approcherions de 5000 habitants sur le moyen terme, aujourd’hui nous les dépasserons rapidement. Une réserve foncière vient d’être inscrite au Plan Local d’Urbanisme pour réaliser une structure supplémentaire à quelques dizaines de mètres.
Les tentatives de manipulation de l’opinion, les coups tordus, celui de 1983 qui a bénéficié à la composante socialiste de la gauche plurielle, celui de 2001 par les mêmes qui, en mars 2008, en publiant un tract mensonger ont encore fait élire la droite, les récents tags anonymes sur la façade nord de l’Hôtel de ville, ne sont que des armes de politiciens à qui on ne peut faire confiance. La fin ne peut justifier les moyens.
A trop contempler son nombril monsieur Chevrier a perdu le sens des réalités
Je ne sais si tous ses colistiers sont clairement à gauche, la vraie, lui ne l’est pas plus que le parti auquel il appartient, le PCF, devenu social libéral comme le PS. Il multiplie les ambiguïtés, un jour suçant les roues de l’actuelle majorité présidentielle pour bénéficier des effets d’entraînement, le lendemain, dénonçant sans vergogne la politique d’ un gouvernement qu’il a contribué à mettre en place et qui nous impose des sacrifices au-delà de ce que la droite avait pu faire même si elle en réclame encore plus aujourd’hui.
Critiquer est une chose mais que propose monsieur Chevrier pour mettre fin à la crise ? A ceux et celles qui le poussent dans ses derniers retranchements il répond invariablement « il faut réformer l’Union Européenne ». C’est est interdit par les traités Européens. L’Allemagne veille attentivement à ce qu’ils soient scrupuleusement respectés car son économie en tire de substantiels profits pendant que nos dirigeants nous présentent la facture.
Il ne leur en tient pas rigueur.
En vue d’une alliance entre les deux tours il tend la main à leurs représentants locaux qui viennent par deux fois, en moins d’un an de refuser, en conseil municipal, de dénoncer l’étranglement financier des collectivités territoriales par le gouvernement Hollande: « Que nos concitoyens nous départagent (Au premier tour- ndlr) en connaissance de cause et nous donnent ainsi l’opportunité de créer les conditions d’un rassemblement majoritaire combatif » Ecrit-il !
Pourquoi ? La réponse est évidente, pour gérer l’austérité et ses conséquences dommageables pour les ménages comme pour les collectivités. Qui se ressemble tente de s’assembler, logique…
Jack Freychet le 16 mars 2014