Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Villiers sur Orge- La Vie en Blog
  • : Economie, social, environnement, éducation, santé, sciences et techniques, vie dans la cité...Et leurs prolongements politiques, tout peut être sujet d'échanges pour le commun des mortels...Un seul objectif, le dépassement du présent.
  • Contact

Recherche

Archives

27 mai 2014 2 27 /05 /mai /2014 16:36

 27 mai 2014 - 19 h 30 en Mairie

 

Ordre du jour

 

Moratoire pour l’application des rythmes scolaires au 1° septembre 2015

 

Modification du règlement intérieur du multi accueil.

 

Commentaires, de ma part,  volontairement provocateurs:

 

En clair la majorité municipale propose de reporter la mise en œuvre locale de la refondation Peillon d’un an supplémentaire. C’est déjà ça en attendant mieux ! Il serait préférable de la refuser.

 

Notons que cette mesure concerne :

 

Les parents,

 

Les enseignants.

 

L’ensemble des contribuables locaux

 

Car n’étant  accompagnée d’aucun financement pérenne de la part de l’Etat, la réforme si elle se concrétise  se traduira, par  conséquent, par  des charges supplémentaires pour la commune alors que déjà Madame le Maire a laissé entendre lors du vote du budget pour 2014, le 28 avril dernier, qu’il serait l’année prochaine difficile d’équilibrer dépenses et recettes en l’absence d’augmentation des impôts locaux.

 

Cela fait beaucoup de personnes  qui pourraient souhaiter assister à cette réunion, à condition d’être informées de l’enjeu et de pouvoir accéder à la salle du conseil municipal qui ne peut accueillir qu’un auditoire d’une dizaine de personnes.

 

De cela aucun des groupes d’élus ne s’en est apparemment préoccupé subodorant, sans doute, que les contribuables locaux allaient encore une fois se comporter en vaches à fric dociles.

 

S’il est responsable,

 

  • Qu’une majorité municipale se préoccupe du financement des équipements nécessaires à la satisfaction des besoins des familles qu’elle a contribué à faire venir sur sa commune,

 

  • Qu’elle palie en cas de force majeure, la réduction des aides l’Etat, de la Région, du département de la Caisse d’allocations Familiale  décidées unilatéralement et sans concertation au mépris d’engagements antérieurs, sans quoi les chantiers resteraient en rade.

 

Il est proprement scandaleux que l’Etat tente de surcroît de lui faire supporter les conséquences de la réforme Peillon qui ne se traduira par aucune retombée positive au plan pédagogique pour les élèves comme pour les enseignants de Villiers sur Orge. Il suffit de lire et d’analyser le texte pour en être convaincu.

 

Qui connaît le dossier, qui est disposé à en débattre réellement ?

 

L’Ecole, au sens large, n’a que faire de mesurettes:

 

Des apprentissages fondamentaux jusqu’à une  formation professionnelle permettant l’accès à l’emploi, mais là d’autres conditions sont à remplir, tout est à revoir :

 

La formation des enseignants, la pédagogie, les programmes mais il faudrait commencer par le diagnostic qui ne doit pas être seulement le fait de quelques « spécialistes » mais également de ceux  qui souhaitent un système éducatif à même de contribuer à réduire les inégalités d’origine socio culturelles qu’il reproduit, aujourd’hui, toujours  fidèlement.

 

A défaut « Egalité des chances » restera un slogan vide de sens.

 

Les contribuables locaux n’ont pas à supporter les conséquences de l’impéritie et de l’ignorance de l’immense  majorité des élus à quelque niveau que ce soit qui, pour la plupart, ont démissionné face au diktat, du laisser faire également des  parents et de leurs associations.

 

A l’Etat ses compétences régaliennes en matière d’enseignement, aux communes les leurs, mais seulement les leurs. Dans cette période d’austérité c’est aux parents de supporter les conséquences de mesures qu’ils ont avalisées après, pour certains, les avoir sollicitées.

 

Que chacun assume les conséquences financières de ses actes Après tout, à Villiers sur Orge l’accueil péri et post scolaire n’était-il pas affaire privée avant mars 1977 date ou il fut pris en charge par une municipalité à direction communiste.

 

Les services publics avaient encore le vent en poupe, aujourd’hui ils sont progressivement démantelés sans que nul, ou très peu, n’y trouve à redire, dans le respect des directives européennes traduite en droit français par le  parlement.

 

Jusqu’où irons-nous si nous ne ruons pas dans les brancards ?  

 

Pour faire et valoir ce que de droit ce 26 mai en l’An de grâce 2014.

 

                                                                                                               Jack Freychet

Partager cet article
Repost0

commentaires