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31 janvier 2010 7 31 /01 /janvier /2010 18:22

En cas de besoin l’agrandissement du cimetière peut trouver une solution alternative, il en est de même pour la suppression  du  « futur » arrêt bus route de Chasse, la création d’une sortie sur cette même voie dans le cadre de l’aménagement du plateau des Mollières est une nécessité, le cheminement piéton prévu entre le mairie et la rue Salvador Allende ferait doublon avec celui  existant, ces mesures de bon sens  ne remettent pas en cause l’économie générale du PLU et peuvent être entérinées.

 

L’interdiction systématique de clôtures préfabriquées est contestable, certains panneaux de béton préfabriqués n’ont rien à envier en matière d’esthétique à des clôtures plus élaborées de type parpaings ou autres matériaux revêtus. Cette mesure, si elle n’est pas nuancée, peut mettre en difficultés, en  fin de chantier, les familles qui auraient peine à boucler temporairement leur budget construction. 

 

Le retour aux dispositions de l’ancien Plan d’Occupation des Sols pour redonner au propriétaire riverain de l’école André Malraux les droits dont il avait été privé par le précédent conseil municipal, décision adoptée à l’époque à  la quasi unanimité, un seul élu s’étant abstenu, n’est qu’affaire d’équité. Le terrain situé dans le prolongement de l’école, le long de la rue Guy Môquet, qui avait été cédé à la commune pour le franc symbolique par le lotissement SERFI afin qu’elle y réalise un plateau d’évolution pourrait retrouver sa vocation première, la majorité municipale en a décidé tout autrement puisqu’ elle  maintien  les droits à construire, quasiment illimités, prévu par le PLU sur cette zone UL, afin d’en porter la capacité d’accueil à 15 ou 16 classes accompagnées des annexes correspondantes (pour info http://www.snuipp.fr/Kisaitou/CHAPITRE_A102.html) et de construire un restaurant scolaire doté d’un office de réchauffage car ce serait la liaison froide qui aurait été retenu avec l’aval des parents d’élèves.

 

Trois objections à cela: 

 

I°) Tous ceux et celles qui ont assisté  à  l’entrée et parfois à la sortie des classes ont pu constater les problèmes de circulation et de stationnement qui en découlent  peuvent imaginer ce qu’il adviendrait avec cent ou 150 élèves supplémentaires car les abords ne sont pas extensible sauf  à raser quelques habitations.

 

2°) La majorité municipale  déduit l’effectif scolaire des opérations d’urbanisme qu’elle entend engager d’ici la fin de ce mandat mais oubli volontairement qu’il restera à minima près de 25 hectares à urbaniser , que Villiers atteindra dans les 10 ans à venir, sur la base des orientations actuelles, 6000 habitants  et devra par conséquent accueillir, après avoir rattrapé son retard en matière de logement sociaux,  470 enfants en primaire soit  18 à 19 classes sur la base de  25 élèves, 285 enfants en maternelle, soit 11 à 12 classes ( voir http://jafreyvil.over-blog.com/article-29101101.html)

 

 

3°) Une partie de la population vieillissante sera renouvelée dans les prochaines années ce qui ne pourra qu’ajouter à l’effectif scolaire.

 

Ensuite, et sans changement, Villiers sur Orge subira la pression des promoteurs, de l’Etat et de la Région Ile de France pour accueillir les laissés pour compte du « Grand Paris ».

 

La prudence impose dès aujourd’hui de réfléchir à l’implantation,  en d’autres lieux, des équipements qui deviendront nécessaires scolaires ou autres, de prévoir les réserves foncières correspondantes et de protéger le reste du territoire communal contre toute urbanisation excessive.

 

L’opération de centre ville, pose problème, en effet madame le maire a déclaré le 26 novembre 2009 en commission Travaux urbanisme  développement Durable (sic) : « initialement le projet comprenait la réalisation de 13 logements sociaux et de 7 lots libres ; cependant lorsque la  SORGEM (l’aménageur) a réalisé son bilan en 2007 il s’est avéré que les prix des terrains établis lors de l’élaboration du projet n’étaient plus les mêmes qu’aujourd’hui. Après des recherches de constructeurs privés, il est envisagé, afin de rééquilibrer l’opération, de prévoir un lot libre supplémentaire et de porter ainsi l’opération à 13 logements sociaux et 8 lots libres. La modification du PLU devra donc intégrer ce 8ème lot en remplaçant la parcelle concernée (celle-ci étant initialement prévue pour un jardin public ».

 

En  clair, cette parcelle classée en zone naturelle « N » aurait du être reclassée en zone U

(Urbanisable) or dans le dossier il n’y a nulle trace de cette modification qui aurait constitué une entorse au règlement qui stipule : « la procédure de modification d’un PLU peut être mise en oeuvre dès lors qu’elle n’a pas pour effet de …réduire un espace boisé classé, une zone agricole, une zone naturelle, une protection édictée en raison des risques de nuisance, de la qualité des sites, des paysages ou de milieux naturels… »

 

Cette modification a-t-elle été abandonnée ou jugée inutile ? Pour quelles raisons ?

 

Observation non liée directement à la présente enquête

 

En vertu d’un jugement prononcé le 6 septembre 1999 au  TGI d’Evry faisant suite à un arrêté de lotir non respecté,  la commune est propriétaire d’une parcelle de 380 m² (sur laquelle est implantée un mur en meulières de 180 m linéaires, environ 2 m hors sol) qui longe la rue de l’Orge côté parc de Maison Rouge, elle était initialement  destinée à l’élargissement de cette voie. Malgré de multiples rappels cette décision n’a jamais été publiée. 

 

Cette situation constitue une anomalie à laquelle il convient de remédier sans plus tarder, il est de même urgent que la majorité municipale précise ses intentions en matière d’aménagement de la voie des prés (cf. compte rendu conseil municipal du 9 décembre 2009 : une première tranche de travaux est envisagée à son intersection avec la voie des Prés.), élargissement ou statu quo auquel cas il faudrait solliciter une évaluation de la parcelle concernée (et du mur) par le service des Domaines avant une éventuelle  cession aux riverains.

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